1 - Production de soja : l’Algérie peut mieux faire

14/02/2009
S’appuyant sur les essais réalisés par son établissement dans le sud du pays (Laghouat et Ghardaïa notamment) et au niveau des Hauts Plateaux et qui ont donné des résultats encourageants, Ahmed Benchernine, un chercheur au centre de recherche algérien, spécialisé dans la promotion des dérivés du soja destinés à l'alimentation humaine (Soy Village), a affirmé que l'Algérie dispose d'importantes possibilités de production du soja grâce aux conditions climatiques favorables et aux besoins potentiels en matière de consommation de ce produit.

Le chercheur, qui s’est exprimé au Forum El Moudjahid en marge d’une rencontre d’experts ayant eu lieu mercredi, à Alger, a indiqué que «le rendement agricole du soja peut atteindre les 50 quintaux par hectare en Algérie».

Parmi les résultats établis, le chercheur a précisé que «c'est que cette culture s'adapte non seulement au sol du sud du pays, mais participe aussi à sa fertilisation et à la diminution du sel contenu dans la terre». Outre son important rendement, la culture du soja est écologique puisqu'elle n'a pas besoin de produits chimiques, les engrais notamment. Le docteur en sciences économiques a indiqué, par ailleurs, qu'en matière de transformation, la presse des graines de soja peut donner de l'huile à 0% cholestérol alors que les tourteaux (résidus des graines de soja) peuvent être un aliment de bétail dont l'Algérie est importatrice.
A cet effet, il est à signaler que le principal fournisseur est le Brésil avec une facture annuelle de près de 300 millions de dollars. En matière de consommation, la production du lait à partir des graines de soja peut combler le déficit de l'Algérie en matière de lait de vache, assure-t-il. D'après une étude initiée par le centre, si chaque commune du pays consacrait 2 ha pour cette culture, on arriverait à une production de 119.520 quintaux par an avec une génération de 12.000 postes d'emplois.

De son côté, Abdelhafidh Lahouel, secrétaire général de l'organisation nationale de la continuité des générations (ONCG) dont dépend ce centre de recherche, en matière de transformation, a estimé que les coûts de revient sont minimes puisque 1 kilo de graines de soja donne 8 litres de lait. Ce responsable a indiqué qu'une vingtaine d'investisseurs ont monté des unités de transformation dans plusieurs wilayas du pays. Créé en 2005, le centre a développé des actions en direction des agriculteurs en mettant à leur disposition du savoir-faire technique et la fourniture des semences en la matière.

Grâce à sa collaboration avec plusieurs universités algériennes et des chercheurs étrangers et algériens établis à l'étranger, le centre assure des formations gratuites à des jeunes promoteurs désirant monter des projets dans le domaine de la culture et de la transformation du soja. M. Lahoual a indiqué que son organisation avait tenu des réunions avec le ministre de l'Agriculture et de Développement rural qui est, selon lui, favorable à des projets de production du soja en Algérie.

Au ministère de l’Agriculture et du Développement rural qui axe sur son renouveau en direction des cultures permettant de diminuer progressivement la facture alimentaire, cette option est d’actualité au vu des pressions exercées aussi bien par les fabricants d’aliments destinés à l’élevage, tous genres confondus, que pour la production des oléagineux et notamment l’huile de table. Si pour les éleveurs, la cherté s’explique par la persistance de la TVA d’un taux de 17% imposée pour l’importation de cette matière première de base, les producteurs d’huiles ont songé à faire dans la culture locale du soja comme l’a indiqué l’un des leaders de cette filière, Issad Rebrab de Cevital, en sollicitant l’Etat pour une concession de terres à mettre en valeur dans le grand sud. Il a été suivi par un autre producteur, un égyptien installé dans la périphérie d’Oran, qui a expérimenté cette culture dans son pays d’origine et qui a obtenu des résultats satisfaisants. Ceci étant, il voudrait reconduire cette expérience sur place pour éviter les frais de transport. Au cas où cette option serait retenue et à très moyen terme, elle pourrait avoir des effets positifs sur les prix à la consommation de l’huile de table et des viandes à l’instar du poulet dont le prix culmine actuellement jusqu’à 300 dinars le kilo alors que l’œuf n’est pas loin d’atteindre les 15 dinars.

Le Financier

2 -Les possibilités de produire du soja en Algérie existent
Les experts le confirment

Publié dans La Tribune le 17 - 08 - 2009


Des experts algériens font savoir que des possibilités existent au sud du pays pour la production de soja pour l'alimentation humaine et animale.
L'ensemble du soja en consommation en Algérie est actuellement importé de l'étranger. A l'exception de certains tests, effectués à titre expérimental, pour le cultiver dans le but de l'alimentation du bétail, le reste vient droit d'outre mer. D'où la dépendance de notre pays à 100% de la production étrangère. Sinon, pour le soja destiné à la consommation animale, les essais avaient commencé à El Ménéa (Sud). Un essai de culture a été également réalisé à Tébessa. L'expérience a été étendue à Ghardaïa, Naama, Laghouat, Sétif, Batna, Ksar Chellala, Tiaret et M'sila.
Selon un ingénieur en agroalimentaire, qui gère une usine de produits à base de soja, des paysans et après des séances de dégustation et de vulgarisation se sont dit volontaires pour cultiver le soja dans les grandes régions du Sud. Un climat qui sied à cette plante qui aime beaucoup le soleil. D'après des responsables, une production locale réduirait à 15 DA le prix de revient d'un kilogramme de soja actuellement au prix de 70 DA. Le docteur Hadj Lakhel Belkacem de l'Institut national de la santé publique (INSP), intervenant à l'APS (Algérie presse service) estime que «les possibilités de produire du soja en Algérie existent, bien que sa culture entre en concurrence avec d'autres légumineuses». Soulignant aussi «le problème d'eau, puisque le soja en demande à volonté, mais surtout la nécessité d'une forte main-d'œuvre comme les autres légumineuses, et parce que le machinisme agricole n'est pas développé chez nous», le Dr Hadj Lakhel suggère dans ce contexte la possibilité de produire du soja en partenariat avec des pays africains au lieu de l'importer d'autres continents». Le soja ne fait pas partie de la culture culinaire algérienne et l'absence de promotion et de vulgarisation des bienfaits de cette légumineuse n'aident pas une production industrielle des aliments à base de soja ont indiqué, toujours à l'APS, des responsables de quelques centres de production de ces aliments.
Il y a près de trois années, un centre à Rouiba (est d'Alger) a tenté de commercialiser ses produits à base de soja en quantités industrielles mais a fini par fermer ses portes parce que «ça ne marchait pas», selon son directeur, qui regrette aussi le fait que «le consommateur algérien préfère les produits importés». Les graines de soja, destinées à fabriquer les produits pour l'alimentation humaine en Algérie, sont importés d'Italie, selon les opérateurs concernés. Ce qui permet la production en Algérie, de différents aliments à base de soja, à savoir du lait, du tofu (fromage frais naturel), du fromage à tartiner, de la mayonnaise, de la crème dessert, de la mayonnaise sans œufs, des gâteaux et du pain. Du couscous fait à 100% à base de farine de soja, des merguez (20% viande rouge et 80% de protéines de soja), du café (graines de soja torréfiées), des cacahuètes (graines de soja grillées), des barrettes pour enfants (farines de datte et de soja) et du petit-lait (lait de soja acidulé avec du vinaigre naturel), sont commercialisés.
A l'exception de quelques centres producteurs de produits à base de soja, comme à l'exemple de «Soy» qui effectue des recherches, de tests, des promotions, de l'information et de la formation pour la production des dérivés du soja, il n'existe pas d'entreprises de production à proprement dit.
Le centre «Soy», en plus de la production, a signé une convention avec l'ANSEJ (Agence nationale pour le soutien à l'emploi des jeunes) et accueille des jeunes stagiaires. L'ANSEJ, elle, accorde des crédits à ces stagiaires leur permettant d'ouvrir leurs propres centres, dont une quinzaine a été créée dans diverses wilayas. À elle seule, la production de soja créera 35 000 emplois dans les deux années à venir, ont estimé des experts lors de leur passage au forum d'El Moudjahid. L'Algérie a d'énormes potentialités de production de cette légumineuse. Sa culture redonnera à la terre sa fertilité et réduira la montée des eaux.
L'Algérie consomme annuellement 20 tonnes de soja, dont 10 sont importées d'Italie et 10 autres collectées chez les agriculteurs qui font des essais dans la culture de cette légumineuse. Le soja, qui a été découvert pour la première fois en Chine où il est cultivé depuis près de 5 000 ans, a été introduit en Europe au XVIIe siècle mais n'est entré dans l'alimentation humaine qu'après la Seconde Guerre mondiale. Le soja appartient à la famille des légumineuses. Le premier pays producteur de soja dans le monde, les Etats-Unis, l'exporte et l'utilise pour l'alimentation du bétail. Ses bienfaits sur la santé de l'homme ne sont plus à démontrer. Ce produit oléagineux naturel, 100% végétal est sans mauvais cholestérol et contient de surcroît des protéines. Il contribue à la diminution du taux de cholestérol, et est riche en acide gras essentiels (Oméga 3 et Omega 6).
B. A.

Par | août 16, 2009 6:29
 
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so Le Sud du pays pourrait se transformer en de vastes champs de cultures de soja, dans les années à venir, ont déclaré plusieurs experts en agroalimentaire. Ces derniers estiment que le potentiel de produire du soja dans le grand sud pour l’alimentation humaine et animale est important. Désormais, l’Algérie importe tous les besoins nationaux en soja. D’après un expert, gérant d’un centre de production de produits à base de soja, la culture de cette graine en Algérie a commencé dans la région d’El-Ménéa pour la consommation du bétail. Un autre essai réussi de culture a été également réalisé à Tébessa.

L’expérience a été étendue à Ghardaïa, Naâma, Laghouat, Sétif, Batna, K’sar Chellala, Tiaret et M’sila. De nombreux fellah ont été contactés pour des séances de dégustation et de vulgarisation et certains parmi eux se sont portés volontaires pour cultiver le soja dans les grandes étendues du Sud, ajoute-t-il. Les experts algériens ont regretté par ailleurs que la culture du soja en soit encore à l’échelle expérimentale en Algérie, alors que les possibilités de productions sont «énormes». En effet, le soja se cultive deux fois l’année dans le Sud. C’est une plante aimant le soleil et l’eau et qui pourrait être produite sur de grandes superficies dans cette région du pays ne manquant pas de soleil et d’eau.

La production locale peut réduire le prix du kilo

D’après des responsables de centres de production de produits à base de soja, une production locale réduirait à 15 DA le prix de revient d’un kg de soja qui est actuellement à 70 DA. Par ailleurs et du point du vue de son impact sur les sols, le soja absorbe l’azote dans l’air qu’il restitue grâce à ses nodules racinaires renfermant des bactéries. «Cela permet d’enrichir le sol en azote et d’obtenir de meilleurs rendements», relève encore les experts. Pour sa part, le docteur Hadj Lakhal Belkacem de l’Institut national de la santé publique (INSP) estime que les possibilités de produire du soja en Algérie existent, bien que sa culture «entre en concurrence» avec d’autres légumineuses. Il souligne aussi le problème d’eau, puisque le soja en demande à volonté, mais aussi l’option pour les agriculteurs de produire des fruits, plus rentables, tels que la pastèque et le melon. Il suggère dans ce contexte la possibilité de produire du soja en partenariat avec des pays africains au lieu de l’importer d’autres continents.

Eclairage

Le soja, qui a été découvert pour la première fois en Chine ou il est cultivé depuis près de 5.000 ans, a été introduit en Europe au 17ème siècle mais n’est entré dans l’alimentation humaine qu’après la 2ème Guerre mondiale. Le soja appartient à la famille des légumineuses. Les graines se développent à l’intérieur de cosses, chaque cosse contenant entre 2 et 4 graines. Il existe plusieurs variétés mais celle qui est plus fréquemment utilisée est la variété jaune. Pour produire un kilo de protéines animales, il faut 6 fois plus de terre que pour produire un kilo de protéines de soja, selon les scientifiques.

K.I.
Avec Le Financier

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L’expérience a été étendue à Ghardaïa, Naâma, Laghouat, Sétif, Batna, K’sar Chellala, Tiaret et M’sila. De nombreux fellah ont été contactés pour des séances de dégustation et de vulgarisation et certains parmi eux se sont portés volontaires pour cultiver le soja dans les grandes étendues du Sud, ajoute-t-il. Les experts algériens ont regretté par ailleurs que la culture du soja en soit encore à l’échelle expérimentale en Algérie, alors que les possibilités de productions sont «énormes». En effet, le soja se cultive deux fois l’année dans le Sud. C’est une plante aimant le soleil et l’eau et qui pourrait être produite sur de grandes superficies dans cette région du pays ne manquant pas de soleil et d’eau.

La production locale peut réduire le prix du kilo

D’après des responsables de centres de production de produits à base de soja, une production locale réduirait à 15 DA le prix de revient d’un kg de soja qui est actuellement à 70 DA. Par ailleurs et du point du vue de son impact sur les sols, le soja absorbe l’azote dans l’air qu’il restitue grâce à ses nodules racinaires renfermant des bactéries. «Cela permet d’enrichir le sol en azote et d’obtenir de meilleurs rendements», relève encore les experts. Pour sa part, le docteur Hadj Lakhal Belkacem de l’Institut national de la santé publique (INSP) estime que les possibilités de produire du soja en Algérie existent, bien que sa culture «entre en concurrence» avec d’autres légumineuses. Il souligne aussi le problème d’eau, puisque le soja en demande à volonté, mais aussi l’option pour les agriculteurs de produire des fruits, plus rentables, tels que la pastèque et le melon. Il suggère dans ce contexte la possibilité de produire du soja en partenariat avec des pays africains au lieu de l’importer d’autres continents.

Eclairage

Le soja, qui a été découvert pour la première fois en Chine ou il est cultivé depuis près de 5.000 ans, a été introduit en Europe au 17ème siècle mais n’est entré dans l’alimentation humaine qu’après la 2ème Guerre mondiale. Le soja appartient à la famille des légumineuses. Les graines se développent à l’intérieur de cosses, chaque cosse contenant entre 2 et 4 graines. Il existe plusieurs variétés mais celle qui est plus fréquemment utilisée est la variété jaune. Pour produire un kilo de protéines animales, il faut 6 fois plus de terre que pour produire un kilo de protéines de soja, selon les scientifiques.

K.I.
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L’expérience a été étendue à Ghardaïa, Naâma, Laghouat, Sétif, Batna, K’sar Chellala, Tiaret et M’sila. De nombreux fellah ont été contactés pour des séances de dégustation et de vulgarisation et certains parmi eux se sont portés volontaires pour cultiver le soja dans les grandes étendues du Sud, ajoute-t-il. Les experts algériens ont regretté par ailleurs que la culture du soja en soit encore à l’échelle expérimentale en Algérie, alors que les possibilités de productions sont «énormes». En effet, le soja se cultive deux fois l’année dans le Sud. C’est une plante aimant le soleil et l’eau et qui pourrait être produite sur de grandes superficies dans cette région du pays ne manquant pas de soleil et d’eau.

La production locale peut réduire le prix du kilo

D’après des responsables de centres de production de produits à base de soja, une production locale réduirait à 15 DA le prix de revient d’un kg de soja qui est actuellement à 70 DA. Par ailleurs et du point du vue de son impact sur les sols, le soja absorbe l’azote dans l’air qu’il restitue grâce à ses nodules racinaires renfermant des bactéries. «Cela permet d’enrichir le sol en azote et d’obtenir de meilleurs rendements», relève encore les experts. Pour sa part, le docteur Hadj Lakhal Belkacem de l’Institut national de la santé publique (INSP) estime que les possibilités de produire du soja en Algérie existent, bien que sa culture «entre en concurrence» avec d’autres légumineuses. Il souligne aussi le problème d’eau, puisque le soja en demande à volonté, mais aussi l’option pour les agriculteurs de produire des fruits, plus rentables, tels que la pastèque et le melon. Il suggère dans ce contexte la possibilité de produire du soja en partenariat avec des pays africains au lieu de l’importer d’autres continents.

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