Titre

 

 

E C O L O G I E .

 

Tunis : Un service de recyclage à domicile pour seulement 30 dinars par an

16 mars 2015

 

L’association « Tunisie Recyclage » lance un service de recyclage dans la banlieue nord de Tunis. Elle récupère chaque semaine chez les habitants des déchets de papier, du plastique, du verre, des piles, des canettes, … (voir la liste). La collecte est effectuée, du lundi au samedi, avec un jour précis selon le zonage. Un calendrier est également disponible sur le site.

 

Pour les frais de fonctionnement de ce service, les particuliers n’ont qu’à payer une modique somme de 30 dinars par an.

Fonctionnement

 

S’inscrire sur http://www.tunisierecyclage.org/ avec Nom, prénom, adresse complète numéro de téléphone et email.

L’association fournit deux sacs, un bleu et un vert, avec une explication de quoi mettre dans quel sac.

 

Bleu > Les plastiques, Les canettes (aluminium / fer blanc), les boites de conserve)

Vert > Papier et carton.

 

Une fois les sacs pleins, la personne concernée recontacte l’association qui passe les prendre.

L’association se charge ensuite du sous tri et du recyclage des déchets.

 

IGERSAFEN (SIWEL) — Le village d’Iguersafene s’est distingué par son investissement, entièrement réussi, dans la préservation de son environnement. Le village a décidé de prendre en charge la propreté du village et de passer au tri des déchets du village : plastique, verre, canettes d’aluminium, déchets organiques. Le village a également décidé de réhabiliter une pratique ancestrale : le compostage des déchets ménagers. Le village a également décidé de s’attaquer au très polluant sachet plastique pour réhabiliter les couffins. Grace à son comité de village, Igersafene est aujourd’hui un village exemplaire pas un mégot de cigarette, pas une bouteille, pas un seul papier ne traine par terre. Aucun amas d’ordures, ni sur les routes ni aux abords des habitations. Il constitue aujourd’hui une référence pour les villages de Kabylie qui prennent conscience que les montagnes d’ordures qui jonchent les routes et les villages de Kabylie ne sont pas une fatalité et peuvent être réglés par la reprise en mains des comités de villages sur leur propre environnement, c’est plus sure et plus efficace.

 

 

Ce sont les villageois qui prennent en charge propreté, rénovation et embellissement du village (PH/DR)

Ce sont les villageois qui prennent en charge propreté, rénovation et embellissement du village (PH/DR)

Le village d’Igersafen (Iguersafene) est situé à 25 km au sud-est d'Iɛezzugen (Azazga) et à 70 km au sud-est de Tizi Ouzou. Il fait partie de L’Arch (confédération) des At Yeǧǧaṛ (At Yedjar). Ce village kabyle, perché à 890 m d’altitude, s’est engagé dans la voie de la préservation de l’environnement dans lequel il vit. S’étant fixé l’objectif d’être un village sans ordures ni décharge sauvages, ses habitant ont opté pour le tri sélectif et la récupération des déchets. Quand on visite le village, on ne peut qu’être ravi par l’ordre et la propreté qui règne à Igersafene. Pas un seul mégot de cigarette, pas de bouteilles en plastique, pas de canette, pas même un tout petit bout de papier par terre. Les tas d’ordures que l’on croise habituellement un peu partout sont totalement absent. Tout est dans des poubelles placées un peu partout dans le village et ses abords.

 

Soucieux de protéger son environnement immédiat, le comité du village d’Iguersafene a initié plusieurs actions allant dans le sens de sa préservation. Il y a d’abord le tri sélectif des divers déchets : plastique, verre, canettes d’aluminium et déchets organiques. Mais le village ne se contente pas seulement de faire du tri sélectif des déchets, il les achemine aussi vers récupérateurs pour les bouteilles en plastiques, le verre et les canettes métalliques. L’argent récupéré est ensuite reversé à la caisse du village qui l’utilise alors pour de actions d’utilité publique pour le village. Les déchets organiques sont quant à eux récupérés dans des grands bacs pour en faire des engrais naturel. Les bacs de compostage sont disposés aux environs des habitations et des établissements scolaires ; le comité de village a décidé de réhabiliter une pratique ancestrale où les villageois de Kabylie qui vivaient encore en harmonie avec la nature, il n’y a pas si longtemps, pratiquaient naturellement le compostage qu’ils réutilisaient ensuite comme engrais naturel dans leurs propre potager.

 

 

Igersafen, un village écologique qui trie et rentabilise les déchets du village ( PH/DR)

Iguersafene, un village écologique qui trie et rentabilise les déchets du village ( PH/DR)

Si on en est arrivé à ce résultat à Iguersafene, c’est que le comité de village a décidé de prendre le taureau par les cornes et de prendre en charge lui-même la sauvegarde de son environnement. La propreté des rues et des ruelles, la plantation d’arbres et de plantes ornementales, la réfection des trottoirs, de la place du village et de la fontaine, tout est pris en charge par la population elle-même. Le résultat, spectaculaire, rempli de fierté les habitants du village qui devient ainsi un modèle à suivre pour les autres villages qui se rendent compte que, finalement, les villages de Kabylie peuvent effectivement se prendre en charge eux-mêmes, comme ils l’avaient toujours fait dans un passé pas si lointain.

 

Agissant par consensus général, comme toutes les assemblées de villages de Kabylie, le comité de village d’Iguersafene a tout réussi : les travaux de rénovation, le tri sélectif des déchets et le compostage. Cette réussite est directement liées au fait que c’est l’ensemble du village qui participe à la réalisation de la sauvegarde de l’environnement par consensus général, comme il est de tradition dans les comités de village kabyles qui ont toujours fonctionné de la sorte. Ainsi, une fois la décision prise par consensus général, elle est collectivement mise en application sans que nul ne puisse la contester, celle-ci ayant, en effet, obtenu l’approbation de la totalité des membres de l’assemblée. Le comité de village a d’ailleurs pris la décision d’étendre son action de salubrité publique en décidant de travailler à la suppression définitive des sachets en plastique et de réhabiliter l’utilisation des couffins.

 

Après Ibarbachen qui a démontré que les villages de Kabylie gagnent à tous points de vue dans sa propre autogestion, Iguersafene vient également démontrer à la Kabylie que les montagnes d’ordures qui jonchent les routes et les villages de Kabylie ne sont pas une fatalité. Si les mairies sont défaillantes, rien n’empêche les villages de Kabylie de reprendre possession de leur espace et de le gérer par eux-mêmes et pour eux-mêmes leur propre environnement.

 

RECHAUFEMENT CLIMATIQUE : L'ALGERIE EN PREMIERE LIGNE.

D.BELAID 25.07.2014

 

Selon Kamel Mostefa-Kara et Hakim Arif auteurs de « État des lieux, bilan et perspectives du défi du changement climatique en Algérie », paru aux Éditions Dahlab en 2013, le Maghreb et notamment l'Algérie sont en première ligne face au réchauffement climatique.

 

Selon les auteurs le désert devrait avancer de 100 km vers le Nord. Les auteurs estiment à

2 milliards de m3 d’eau la baisse des eaux de pluie. Mais plus grave, ces auteurs ont déjà mis en évidence une dramatique baisse des précipitations.

 

ORAN: 500 MM EN 1930, 300 EN 2000.

Ainsi, selon Farouk Djouadi qui analyse cet ouvrage sur le site TSA: « le niveau des précipitations enregistrées à la station de Constantine est passé de plus de 770 mm en 1923 à 550 millimètres en 2007. À Alger, la pluviométrie est passée, sur la même période, de 1 000 mm à moins de 800 mm par an. Dans la région ouest, la station d’Oran, où les précipitations avoisinaient 500 mm dans les années 1920 et 1930, a enregistré entre 300 et 400 millimètres durant les années 2000. La pluviométrie dans la région de Saida (ouest) est passée de 300 mm en1964 à 100 mm seulement en 2004 ».

Ce n'est pas seulement l'agriculture qui serait touchée, mais également l'eau à destination des villes: « la baisse des précipitations a été accompagnée naturellement par une baisse des débits des fleuves et un « assèchement important » des retenues d’eau. Le volume régularisable des barrages en Algérie a diminué de 15 à 20 % dans la région est, de 22% à 65% dans la région ouest tandis qu’une baisse de 20 à 25 % a été observée dans la région centre».

 

QUE FAIRE?

Disons tout de suite que les pays les plus développés ont une grand part de responsabilité. En effet, pour notre analyste: L’Afrique est le continent « le plus sévèrement affecté » par le réchauffement climatique mondial, un comble pour le seul continent qui n’émet pratiquement pas de Gaz à Effet de Serre, déplorent Kamel Motefa-Kara et Hakim Arif. Ils préconisent, entre autres démarches, la constitution d’une task force africaine pour défendre les intérêts du continent, dans le cadre du débat mondial sur le changement climatique. « Le groupe de négociateurs africains doit mettre en exergue la position de victime de l’Afrique […] dans une exigence de justice, en lien avec les préjudices passés et futurs dus aux émissions effrénées de GES des pays pollueurs », lit-on dans l’ouvrage.

Ceci dit, si on se réfère au principe du colibri cher à l'Algérien Pierre RABHI, chacun peut apporter sa pierre contre ce fléau qui nous menace.

 

Il s'agit avant tout de réduire les émissions de GES et de favoriser la séquestration du carbone dans différents réservoirs naturels (sol, sous-sol, océans).

 

Au niveau individuel, il s'agit de développer le recyclage, d'utiliser les transports en commun utiliser des énergies renouvelables ou isoler son logement contre les écarts de températures. Il est possible également de planter des arbres dans son environnement proche: cité, terrains non agricoles...

 

C'est bien sûr également aux pouvoirs publics d'adopter les mesures adéquates pour fédérer les initiatives citoyennes.

 

Pour notre part, il nous semble que l'agriculture peut apporter une contribution notable. D'abord par la plantation de haies d'arbres et d'arbustes qui stockent du carbone. Enfin en favorisant le non-labour qui permet de séquestrer du carbone dans le sol sous forme de matière organique. Celle-ci a l'avantage de retenir l'eau et de favoriser l'alimentation minérale des plantes. Pour cela, les agriculteurs les plus conscients peuvent s'emparer de ces technologies. Par ailleurs, c'est à la société civile et aux pouvoirs publics de favoriser leur généralisation.

 

 

 

DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE : SCÉNARIO INQUIÉTANT POUR L’ALGÉRIE DE 2025

Farouk Djouadi 17.08.2013 TSA

 

La région du Maghreb est touchée de plein fouet par les changements climatiques dus à l’augmentation du volume des gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère de la planète, affirment Kamel Mostefa-Kara et Hakim Arif dans un livre paru en 2013.

 

La hausse des températures et la sècheresse, avec leur corolaire la désertification, menacent sérieusement le cadre de vie des populations maghrébines et algériennes en particulier, avertissent les auteurs de « État des lieux, bilan et perspectives du défi du changement climatique en Algérie », paru aux Éditions Dahlab.

 

D’après cet ouvrage, le désert avance à un rythme effréné pour engloutir de vastes territoires en Algérie. Il est question d’« un déplacement agro-climatique » de 100 kilomètres en moyenne au nord de l’Algérie à l’horizon 2025. L’extension des zones arides prendrait des proportions plus inquiétantes dans la région centre des Hauts-Plateaux où l’avancée de l’aridité devrait s’effectuer sur plusieurs centaines de kilomètres, en passant du sud de Djelfa pour s’étendre jusqu’aux confins de Médéa (à 80 kilomètres d’Alger).

 

Selon ce scénario sombre, inspiré par des études scientifiques, réalisées par le GIEO (Groupe intergouvernemental d’étude de l’évolution du climat), le climat désertique avancerait de quelque 200 kilomètres dans la région ouest, soit du sud de Naama jusqu’au sud de Tlemcen. À l’Est, le déplacement agro-climatique attendu sera de moindre envergure. Toutefois, la ligne de démarcation du désert, fixée aujourd’hui au nord de Biskra et d’El Oued, devrait monter vers le Nord pour inclure des parties de la région des Aurès, dont Khenchela et Batna.

 

À se fier à ces prévisions, des milliers de kilomètres de steppes seront envahis par le sable du Sahara avant de menacer les terres du Tell. Des prévisions alarmantes qui rejoignent celles, non moins inquiétantes, du ministère de l’Agriculture qui estime les superficies menacées par la désertification à environ 30 millions d’hectares dont 5 millions classés dans le rouge.

 

Une baisse de 2 milliards de m3 d’eau

 

Ce « déplacement agro-climatique » est le résultat de la hausse de la température d’un degré °C, prévue durant la prochaine décennie dans la région des Hauts-Plateaux, ajoutent les chercheurs. Ce réchauffement causera une diminution de 15 % des précipitations, correspondant à une baisse de 2 milliards de m3 d’eau. La désertification progressera par suite de la réduction de la pluviosité annuelle moyenne, observée déjà sur la partie nord de l’Algérie durant le siècle dernier, ajoutent-ils.

 

Le niveau des précipitations enregistrées à la station de Constantine est passé de plus de 770 mm en 1923 à 550 millimètres en 2007. À Alger, la pluviométrie est passée, sur la même période, de 1 000 mm à moins de 800 mm par an. Dans la région ouest, la station d’Oran, où les précipitations avoisinaient 500 mm dans les années 1920 et 1930, a enregistré entre 300 et 400 millimètres durant les années 2000. La pluviométrie dans la région de Saida (ouest) est passée de 300 mm en1964 à 100 mm seulement en 2004.

 

La baisse des précipitations a été accompagnée naturellement par une baisse des débits des fleuves et un « assèchement important » des retenues d’eau. Le volume régularisable des barrages en Algérie a diminué de 15 à 20 % dans la région est, de 22% à 65% dans la région ouest tandis qu’une baisse de 20 à 25 % a été observée dans la région centre. Les effets de la sécheresse ont été aggravés par la fréquence des pluies torrentielles qui causent chaque année des « pertes humaines et matérielles considérables ».

 

Demander des comptes aux pays pollueurs !

 

En plus des dégâts subis par la faune et la flore sauvages, l’augmentation continue de la température dans la région du Maghreb et en Afrique menace directement les récoltes et les rendements agricoles. La hausse de la température conduira à une détérioration de la sécurité alimentaire, à l’instabilité des prix des produits agricoles avant d’aboutir à des émeutes de la faim ou carrément à la famine, préviennent les auteurs du livre.

 

L’Afrique est le continent « le plus sévèrement affecté » par le réchauffement climatique mondial, un comble pour le seul continent qui n’émet pratiquement pas de GES, déplorent Kamel Motefa-Kara et Hakim Arif. Ils préconisent, entre autres démarches, la constitution d’une task force africaine pour défendre les intérêts du continent, dans le cadre du débat mondial sur le changement climatique. « Le groupe de négociateurs africains doit mettre en exergue la position de victime de l’Afrique […] dans une exigence de justice, en lien avec les préjudices passés et futurs dus aux émissions effrénées de GES des pays pollueurs », lit-on dans l’ouvrage.

 

Si les négociations climatiques pour la stabilisation des GES n’aboutissent pas, et si rien n’est fait pour s’adapter avec les mutations climatiques, l’Afrique se dirigera tout droit vers « l’aridité complète » d’ici à la fin du siècle, préviennent les deux chercheurs, en se référant à une étude réalisée par l’Institut Tyndall en Grande-Bretagne.

 

http://www.tsa-algerie.com/actualite/item/1574-dereglement-climatique-scenario-inquietant-pour-l-algerie-de-2025

 

 

 

ALGERIE, REBOISER GRACE AUX COMPENSATIONS CARBONE?

  1. BELAID 14.07.14

    En Algérie, les besoins de reboisements sont immenses. Ils concernent des zones de montagne, de steppe et agricoles. Les pouvoirs publics ont souvent été les pionniers en matière de reboisement avec notamment le « Barrage Vert ». Les moyens à consacrer sont énormes. Quelle pourrait être la part du secteur privé à la lumière des réglementations à venir en matière de réchauffement climatique et de compensation carbone?

 

LES BESOINS EN MATIERE DE REBOISEMENT

On pense souvent en Algérie que des ceintures d'arbres en limite de désert peuvent constituer un « Barrage Vert » contre l'avancée du désert. C'est oublier l'action de l'homme: déboisement, surpâturage de la steppe ou labour des zones alfatières. La lutte contre la désertification nécessite en fait un maillage d'arbres sur une bonne partie du territoire national.

L'installation d'arbres fixe le sol et surtout en reconstituant une couche de matière organique qui contribue à retenir l'eau de pluie. Cette action peut permettre de réduire le ravinement des terres agricoles.

Le reboisement a également sa place en région agricole notamment sous la forme de haies et de bosquets. Chacun connait ces paysages de la Mitidja qu'on découvre à l'approche de l'atterrissage sur Alger: des parcelles entourées de grand arbres (casuarina). Les haies d'arbres ou d'arbustes sont indispensable en région céréalière à l'intérieur du pays. Elles contribuent à l'infiltration de l'eau dans le cas des sols en pente. Elles jouent le rôle de refuge pour les insectes auxiliaires, servent d'ombre pour les troupeaux et peuvent fournir de la matière première pour enrichir les sols en matière organique.

Des bosquets d'arbres peuvent être plantés en plaine en zone agricole au niveau des zones les plus élevées. Les reliefs devraient être interdites aux labours et être plantées d'arbres ou d'arbustes fourragers.

En Espagne le système de la hedesa associe la présence d'arbres aux zones de pâturage et de culture. En Algérie, les plaines céréalières de l'intérieur du pays présentent une particularité: à perte de vue, il n'y a aucun arbre. Nul arbre pour donner durant les heures les plus chaudes de la journée de l'ombre aux moutons pâturant les chaumes en été. Nul buisson abritant des colonies de coccinelles pour protéger les champs de blé des attaques de pucerons. C'est à croire que l'agriculteur est fâché avec les arbres.

 

Pourtant, comme dans le cas du « verdissement » de la Politique Agricole Commune en Europe, l'octroi de subventions pourrait être lié à des actions de reboisement ou de préservation du milieu. Celles-ci seraient à définir selon les régions et le type d'exploitation.

 

UTILISER LA LUTTE CONTRE LES GES POUR BOOSTER LE REBOISEMENT

Il existe un autre moyen législatif très porteur. Il s'agit des compensations carbone. Celles-ci devraient être imposées à chaque état par les accords internationaux. L'Algérie devra mettre en place ses propres compensations carbone. Elle pourrait également en recevoir d'autres pays.

Ces compensations carbone visent à contre balancer les effets des rejets des gaz à effet de serre liées aux activités économiques. En Algérie, ces rejets proviennent principalement de l'industrie pétrolière et gazière, l'industrie lourde, l'agriculture et les activités divers (transport, chauffage).

Pour compenser ces émissions carbone, l'Algérie devra tôt ou tard procéder à divers actions réparatrices. Or, le reboisement constitue un moyen de choix en matière de séquestration du carbone. Demander aux agriculteurs de planter des arbres contre l'octroi de subventions ce serait aussi pour les pouvoirs publics assumer ses obligations vis à vis de réduction des émissions de GeS vis à vis de la communauté internationale.

En l'état des connaissances actuelles, le système des compensations carbone semble ouvrir la voie à la possibilité à des financements étrangers pour le reboisement. Ainsi, lorsque des personnalités écologiques telles Nicolas Hulot ou P.Arthus Bertrand sillonnent le monde en jet pour réaliser leur film sur la préservation de la planète, ils versent leur écot à des ONG se chargeant de reboiser par exemple la mangrove au Sénégal. Pourquoi ne pas offrir en Algérie un cadre à ces généreux mécènes? Les pouvoirs publics mais également des associations locales pourraient ouvrir des chantiers de reboisement et y consacrer une partie pour y planter au nom de sociétés étrangères, institutions, personnalités, particuliers désirant s'acquitter de leur compensation carbone. Hadj Khellil, le jeune PDG de la société Bionoor qui exporte des dattes bio vers l'Europe applique ce principe. Sur le site de l'entreprise, il est possible de procéder à différents versements en euros pour que des arbres soient plantés dans le sud algérien.

 

Les subventions agricoles et la réglementation relative aux compensations carbone sont des appareils dont les pouvoirs publics devraient se saisir contre la lente, mais continue, perte de potentiel qui menace les sols en Algérie. Le reboisement pourrait se faire non pas contre, mais avec les populations locales habitant les territoires à reboiser. Déjà, dans la région de Souk-Ahras ou de Djelfa, la plantation d'opuntia ou la préservation provisoire des terrains de parcours, permettent aux éleveurs de disposer de ressources fourragères nouvelles en cas de disette. En la matière, les cadres du HCDS et l'INRF disposent d'une expérience reconnue. La mobilisation d ce capital humain avec de nouvelles dispositions réglementaires offrent à l'Algérie les moyens de réconcilier le citoyen et l'arbre.

 

 

Le Lion de Barbarie (Algérie) sauvé par les Allemands. الأسود

www.youtube.com/watch?v=v070lGE1BNg

 

ALGERIE: ECOLOGIE CITOYENNE

Vous vous sentez concerné par la réduction des déchets ménagers? Vous pouvez contribuer dès aujourd'hui à réduire le volume de vos déchets en pratiquant le compostage. Dans un grand pot de fleurs sur votre balcon mettre 5 cm de terre puis y disposer vos épluchures de fruits et légumes, marc de café, serviettes en papier...Nous y reviendrons (voir "composteur" sur le Net).

 

Mieux, il est possible d'installer dans sa cité un bac collectif à compost. Prévoir une démarche d'explication et un suivi. Cette démarche peut s'inscrire dans un projet de revitalisation des espaces verts de la cité. Cela se développe en Europe.  www.urbanagriculturebasel.ch/

 

 

Déversement de margines

www.youtube.com/watch?v=E7dtMzT1WM4

 

 

 

آخر النهار: ورد النيل يهدد الصيد في مدينة رشيد

Egypte. Problème de la jacinthe de l'eau.

Il faudrait la récolter pour en faire du compost, de l'aliment du bétail, du méthane?

Où sont les agronomes Egyptiens et les associations professionnels agricoles?

Cela peut être une richesse!

 

www.youtube.com/watch?v=SiB6jxyUIT0

 

 

 

 

 

 

Setif, tri sélectif des déchets

De telles opérations ouvrent la porte à un futur

recyclage de la fraction organique des déchets

ménagers en terreau horticole.

 

www.youtube.com/watch?v=GzmFHbLLzLU

 

TECHNIQUE/BUSINESS

 

 

CONTACT

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SITE HEBERGE

PAR www.1and1.fr

(coût de notre abonnement mensuel 12€). Une moyenne de 400 vues chaque jour.

 

PUBLICATIONS

Agriculture de conservation

ITGC 2015 211 pages.

 

LIENS CONSEILLES

GRDC Australie

Céréales, transfert de technologie

 

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Super guides de cultures.

 

Le semis direct en Syrie.

Une expérience pour l'Algérie****.

 

للز ا رعة الحافظة

Construction de semoir

(aller en bas de la page)

 

Alternatives Rurales  Pratiques agricoles au Maghreb

 

New Medit

Revue agronomique

 

Entraid

Matériel agricole

 

Permaculture DZ

Site Amis de P. RAbhi

   

TUNISIE

Témoignages sur le semis direct.

 

 

E L E V A G E

Conseil en élevage en Algérie

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Cailles dans un garage

 

OPPORTUNITES D'INVESTISSEMENT

Ghriss Mascara - Algérie | Un fellah fabrique une ... - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/r32AypUxdPg"
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o ...

Fabrication savon d'Alep

Technique artisanale.

 

 

Huile de menthe.

Principe: par distilation. Usage: bloquer la germination des pommes de terre

 

www.google.com/patents/WO2009068803A2?cl=fr

 

Semoir semis-direct:

Essai d'un prototype.

www.youtube.com/watch?v=SJcHIT7HY3c

 

 

Démarche cluster Unido * * * *

Comment développer son activité au sein d'un cluster

dans sa région. Cas de l'olive à Bouira.

www.unido.org/fileadmin/user...we.../interno_web_DEF.pdf
 
 

 

Utiliser le fumier

des élevages.

 

Production de biogaz

 

 

 

Solaire Agricole

Des entreprises DZ proposent des pompes agricoles solaires.

 

 

Traitement de semences

Semences de ferme.

 
www.youtube.com/watch?v=N-oqfVDvAnQ

 

 

Espaces verts machine élagage taille

Elagage des arbres en ville ou en verger.

www.youtube.com/watch?v=uX3dgBNigRU

 

 

 

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Irrigation nano

au Maroc.

 

Semoir Semis direct Irakien****

Ras Ar-Rumuh - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/pS1yuxCH844"
www.youtube.com/watch?v=pS1yuxCH844
 

 

Grass Farmer 1414 - YouTube

Pour semer la jachère pâturée

Vidéo pour "https://youtu.be/plIp8DTJFKM"
https://www.youtube.com/watch?v=plIp8DTJFKM
 

 

Aquatrad Subsurface Drip System

www.youtube.com/watch?v=-DBdZ1XvRAo

 

 

ACTU ENTREPRISES

 

Vidéo pour "http://youtu.be/OPMTbk9vTIQ"
www.youtube.com/watch?v=OPMTbk9vTIQ

 

Tapis et revêtements (Algerian Bovines)

www.youtube.com/watch?v=fHrLyufuxCI

 

 

C O U P  DE C O E U R

قناة الشروق - تقنية البذر المباشر ITGC - semis ... - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/xI254EcfDzs"
 
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=xI254EcfDzs

 

Crème au chocolat - chef iatto tv - YouTube

"Danettes" au lait de soja et agar-agar

Vidéo pour "https://youtu.be/Vdch6K-mP9M"
www.youtube.com/watch?v=Vdch6K-mP9M

 

 

 

Engrais céréales

Solution Profert Azosul

 

 

 

 

Agrumes intensifs

Conseils de Mohamed MAYOUF

 

 

 

Désherbage bio - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/q7Wyv0uTfp8"

www.youtube.com/watch?v=q7Wyv0uTfp8

 

 

Betterave sucre au Maroc

Barak Allah oufik Si Abdeslam.

 

www.youtube.com/watch?v=Cecv09YiipI

 

 

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Arvalis

 

Oléagineux

 

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LE SITE.

Ce site vise à réaliser une veille technologique concernant l'agriculture en milieu semi-aride. Nous proposons ainsi de réaliser un transfert de technologie. Beaucoup d'agriculteurs et agronomes sont à l'origine de techniques innovantes, nous essayerons de mieux les faire connaître.

 

L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".

ps: les contributions externes sont les bienvenues.


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