ALGERIE: propositions en vue de réduire les surfaces en jachère. مقترحات لتقليص مساحة الأراضي البور
Nous proposons à la réflexion et pour l'action des mesures pouvant permettre de valoriser les terres actuellement en jachère. Pour cela, nous nous baserons sur une analyse prenant en compte divers aspects : agronomiques mais également socio-économiques.
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Le « sur-semis », un moyen d'intensifier la production de fourrages.
Il est possible de semer sans labourer des mélanges d'espèces fourragères (méteil) sur les jachères pâturées ou sur les sols profonds en zone steppique.
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Optimisation de la production d'orge en semis direct.

R E S O R P T I O N   D E   L A   J A C H E R E .

 

RESORPTION DE LA JACHERE

Mr OMAR ZAGHOUANE, QUELLES SONT VOS SOLUTIONS ?

D BELAID 11.09.2015

La Chaîne 3 a interrogé Mr Omar Zaghouane DG sur la production de céréales. Selon ce dernier, «Cultiver les terres laissées en jachère permettra de doubler la production nationale ». L'intention est très louable. Mais la question qu'on peut poser est comment faites vous pour atteindre cet objectif ?

 

LE FELLAH EST MEFIANT

Le fellah est méfiant. Il craint la sécheresse et sa baisse de revenu. Aussi, premièrement il laisse une partie de ses terres pour les moutons. Cela lui assure un revenu plus régulier que la culture de blé et d'orge. Pour le convaincre d'emblaver plus, il faut lui trouver une méthode qui lui assure un rendement régulier. 

Deuxièmement, labourer et semer coûte cher. Aussi, le fellah préfère ne travailler qu'une partie. Même avec le crédit R'fig, parfois il ne s'en sort pas. Il faut donc lui proposer un moyen de travailler

sans trop investir.

 

LA SOLUTION, EXPLORER LA VOIE DU SEMIS DIRECT

Il existe une solution qui répond à ces deux interrogations. Il s'agit de la technique du non labour avec semis-direct. Cette solution revient 40% moins cher en frais de mécanisation et par ailleurs, elle assure des rendements mêmes en années séches. Des observations montrent que là où avec labour le fellah ne récolte que 2 quintaux/hectare en année sèche, celui qui travaille avec le semis-direct récolte 10 qx/ha.

 

Le problème en Algérie, est que cette technique n'est pas assez vulgarisée et qu'il n'y a pas assez de semoirs pours semis direct. Ces semoirs sont spécifiques et ne ressemblent en rien aux semoirs conventionnels.

 

Convaincu de cette technique, le Maroc a entamé la fabrication de semoirs marocains pour semis direct. Résultats, ils coûtent trois fois moins chers que les semoirs importés. Avec l'aide d'experts étrangers, la Syrie, avant la guerre, a construit des semoirs pour semis direct Made in Syria, le modèle Ashbel.

 

DG-ITGC, PROMOUVOIR LE SEMIS DIRECT

Pour le moment, le DG de l'ITGC propose des caravanes de sensibilisation. S'il souhaite aller au bout de son raisonnement, il doit aborder la question du semis direct. Il doit poser la question de la construction de tels engins en Algérie. On peut se demander pourquoi de tels semoirs ne sont pas fabriqués en Algérie. C'est la question qui fâche...

 

 

CULTIVER LES TERRES LAISSEES EN JACHERE PERMETTRA DE DOUBLER LA PRODUCTION NATIONALE

09/09/2015 - La Chaîne 3.

 

Cultiver les terres en jachère permettra de doubler la production agricole - Reportage de Nriméne Mendil de la radio Chaine 3

 

Chaque année, plus de 3 millions d’hectares de propriétés agricoles sont laissées en jachère, c'est-à-dire des surfaces cultivables abandonnées et inexploitées. Des terres à haut potentiel, comme c’est le cas dans la Mitidja et le littoral. Ce qui n’est pas normal, vu que l’Algérie alloue des sommes faramineuses pour l’importation de produits alimentaires.

 

Selon les agriculteurs, laisser la terre en jachère "permet de stocker l’eau et de reposer la terre". Une croyance portant démentie par les recherches scientifiques.

 

Interrogé par Narimène Mendil, de la radio Chaîne 3, le directeur général de l’Institue technique des grandes cultures (ITGC), Omar Zeghouane affirme que "la pratique de la jachère ne permet pas vraiment à la terre de se reposer, bien au contraire, le faite de travailler le sol, de le préparer et de le laisser à nu pendant toute une année voir plus, ce n’est pas rentable, économiquement pour l’agriculteur, puisqu'il perd une année de production. Sur le plan agronomique, la terre perd de sa fertilité, donc de son potentiel de production".

 

Des études ont démontré que l’Algérie est en mesure de doubler sa production annuelle si les surfaces laissées en jachère sont cultivées.

 

Pour remédier à cette pratique qui perdure depuis des années, un rapprochement entre agriculteurs et chercheurs est plus que nécessaire. Cela permettra de réduire les surfaces en jachères, d’augmenter la production et de réaliser des rendements et des revenus supérieurs.

 

REDUCTION DE LA JACHERE : DU NOUVEAU.

Djamel BELAID 17.06.15 

(document en PDF. Voir plus bas).

Pour réduire les surfaces en jachère, « on a tout essayé » pourraient dire les responsables du MADR. Un peu comme ces responsables économiques français à propos de la lutte contre le chômage. Pourtant tout n'a pas était essayé. Le non-labour avec semis direct pourrait s'avérer être la solution à cette question cruciale pour plus d'autonomie alimentaire en Algérie.

 

PRENDRE EN COMPTE LES CONTRAINTES DES EXPLOITATIONS

 

Réduire la jachère afin de produire plus ne peut se faire d'un simple coup de baguette magique. Cela nécessite de prendre en considération les contraintes des exploitations. Or, celle-ci sont nombreuses si on en juge le damier que ces parcelles constituent dans les campagnes. Ces contraintes sont multiples : disponibilité en matériel, besoin en financement, gestion de l'eau du sol ou disponibilité en pâturages.

 

A cela, il s'agit de rajouter la taille des exploitations et le niveau technique des agriculteurs.

 

SEMIS DIRECT ET VITESSE DE TRAVAIL

 

Pour une exploitation céréalière, l'une des principales contraintes est représentée par le facteur temps. Labourer, préparer le lit de semences et semer prend beaucoup de temps. Or, en non-labour avec semis-direct (SD), le temps d'implantation de la culture sont réduits de 6 fois. Avec le même matériel de traction, on peut donc emblaver plus de surface.

 

C'est d'ailleurs cet argument qui a séduit de grandes exploitations. Dans la région de Constantine et Sétif, des exploitations privées de 300 à 750 sont intégralement passées en SD. Le même phénomène s'observe en Tunisie ou au Maroc. Malgré son prix élevé un semoir pour SD est amorti dès la première année à condition d'emblaver au moins 500 hectares.

 

SEMIS DIRECT ET COUTS DE MECANISATION

 

La conduite conventionnelle avec labour revient relativement cher. Il faut compter le coût de la main d’œuvre et le carburant utilisé. En SD, les réductions de carburants sont de l'ordre de 40%. Ces réductions sont fondamentales pour l'agriculteur. Car celui-ci doit avancer en début de campagne les fonds nécessaires pour financer le travail du sol, l'achat de semences et d'engrais sans avoir la certitude de rentrer dans ses frais en cas de sécheresse. Par ailleurs, il ne faut pas oublier la faiblesse des rendements en zone semi-aride. Si la rentabilité de cette céréaliculture passe par l'augmentation des rendements, il ne faut pas oublier la baisse des charges.

 

Des résultats au Maroc*

« Ainsi, la comparaison des charges relatives à la consommation du gasoil et à la main d’œuvre montre une différence de 430 Dh/ha en faveur du semis direct. Cette différence augmente avec l’intégration de l’amortissement et l’entretien du matériel. Si on fait appel à la location, cette différence atteint 1200 Dh/ha.

Avec les 500 ha de céréales installés en semis direct au niveau des Domaines Sidi Kacem, nous avons pu amortir la machine dès la première année ».

 

SEMIS DIRECT ET GESTION DE L'EAU DU SOL

 

Tous les agriculteurs vous le jureront : en terre profonde, une jachère labourée à temps permet les meilleurs rendements. Cela est à mettre sur le compte de l'emmagasinent de l'eau de pluie, la minéralisation de la matière organique et la réduction du stock de semences de mauvaises herbes dans le sol.

Or, concernant l'eau du sol, le SD présente les même avantages qu'une jachère travaillée (préparés de printemps). En effet, le SD permet une valorisation de l'humidité du sol. Les résultats obtenues à Settat (Maroc) par Rachid Mrabet montrent qu'en année de sécheresse, là où le labour ne donne que 2 qx/ha, le SD permet d'obtenir 10 qx/ha.

 

Il devient donc possible de réaliser une culture après un blé sans avoir à se soucier d'essayer d'emmagasiner de l'eau. On peut donc envisager des cultures de légumes secs ou de fourrages (foins, ensilage, grains) avec tout l'effet en matière de précédent (enrichissement du sol en azote, élimination des mauvaises herbes ou du cycle de certains parasites).

 

Des résultats au Maroc*

« Le semis direct nécessite un temps de ressuyage du sol moins important et permet de mieux conserver l’humidité du sol alors que les autres outils conventionnels nécessitent un dessèchement plus important et même parfois on adopte des techniques facilitant cela (un cover croppage fait perdre 10 mm de réserve d’eau du sol).

 

Une mesure du profil hydrique derrière une pluie de 20 mm nous montre que la profondeur humide sur semis direct est 35% supérieure par rapport au semis conventionnel ».

 

 

SEMI-DIRECT ET ELEVAGE OVIN

L'un des facteurs qui freine la résorption de la jachère provient également de la présence fréquente de l'élevage ovin associé à la céréaliculture. Celle-ci étant d'un faible rapport, l'élevage ovin permet d'équilibrer les comptes de l'exploitation. Des terres en jachères pâturées représentent autant de terrains de parcours.

 

Le SD, ne nécessitant pas de labour, les terres de parcours ne sont donc pas menacées de retournement par la charrue. Elles peuvent donc êtres pâturées jusqu'à l'automne. Mieux encre, le SD en permettant une augmentation des rendements en grains et en paille s'avère être un atout pour l'élevage ovin. Par ailleurs, à l'automne, il permet de réduire les pointes de travail au moment des semis de céréales et de fourrages de vesce-avoine.

Mais c'est dans le domaine de l'amélioration des jachères pâturées que des progrès pourraient être attendus. Ces jachères sont en fait des prairies temporaires. Elles sont composées d'une flore spontanée et variée. Le SD pourrait permettre en automne de ré-semer ces prairies afin d'enrichir leur flore et d'arriver à une meilleure valeur alimentaire.

 

LE SEMIS-DIRECT PERMET DE REVISITER LE DRY-FARMING

Concernant la jachère, le SD représente une opportunité. Il permet de revisiter la pratique de l'arido-culture de type dry-farming. Aussi, il s'agit d'examiner son intérêt sous divers angles.

Certes, son utilisation dans le cadre de la résorption de la jachère nécessite de maîtriser le désherbage ainsi que de nouvelles cultures. Par ailleurs , le prix des semoirs pour SD est élevé. Cela nécessite d'imaginer la fabrication de modèles locaux demandant moins de force de traction comme cela est le cas au Maroc.

 

Des résultats au Maroc **

« Résultats depuis 1997 chez un agriculteur dans la région de Settat. Le blé conduit en semis direct en rotation triennale blé/blé/jachère est comparé au blé conventionnel conduit par l’agriculteur. On remarque de grands écarts entre les deux systèmes de production et le plus remarquable avait été obtenu durant la compagne 1999/2000 où la commune a été entièrement sinistrée à l’exception de la parcelle de semis direct où la récolte a été de 10 qx/ha plus une cinquantaine de bottes de paille par hectare dont la valeur a atteint durant l’hiver suivante 45 dhs la botte ».

Sources:

(*) Avril 2008 PNTTA Le semis direct des céréales. Expérience du Domaine Agricole de Sidi Kacem (en ligne sur le net).

(**) Novembre 2009 PNTTA Le système semis direct. Nouveau mode de production et modèle d’agrégation pour une agriculture pluviale durable au Maroc (enligne sur le net).

 

 

RUBRIQUE INTENSIFICATION DE LA CULTURE DE L'ORGE.

Très bel essai qui montre les potentialités de production d'orge grains et paille.

  1. On remarquera l'utilisation d'un apport de phosphore sous forme de pulvérisation  foliaire.
  2. Un calcul de marge brute serait le bienvenu afin de montrer que malgré le coût des intrants, ce type de production reste éminament rentable.
  3. Optimisation de la production d'orge en semis direct * * * *

    om.ciheam.org/article.php?IDPDF=801429
    Mekliche A., Dahmani S., Habbes S., Hanifi-Mekliche L. L'objectif de cette étude est l'optimisation des rendements de l'orge en semis direct en région ...
  4.  
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Le semis direct en Syrie.

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Semoir semis-direct:

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L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".

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