P O R T R A I T S
D ' A G R I C U L T E U R S
D'INDUSTRIELS ET DE CADRES.
L’homme qui sauva deux fois la COOPSEL de Sétif de la faillite
jeudi 30 juin 2016, écrit par : Hamoud ZITOUNI (Ingénieur Agronome).
Le 25 juin 2016, hadj Haouès KHARCHI, à l’âge respectable de 74 ans, succombe à une persistante maladie qui la profondément affaibli depuis de longs mois. Un des meilleurs et des plus dévoués
cadres du secteur agricole de la wilaya de Sétif vient de tirer sa révérence.
Issu d’une modeste, cultivée et respectable famille rurale du sud de la ville de Sétif qui lui donna une bonne éducation, il débuta sa carrière de technicien agricole dans les premières années de
l’indépendance à Barika puis dans la région d’Alger en qualité de moniteur agricole jusqu’ au début des années 80 où il rejoint la wilaya de Sétif. Il lui a été alors confié la gestion de la
coopérative agricole communale de services (CAPCS) d’Ain Taghrout. A force de labeur et de savoir faire, il fera de cette coopérative un fleuron du secteur agricole rural en y assurant aux nombreuses
petites et moyennes exploitations agricoles les prestations en matière de machinisme et d’approvisionnement en semences, engrais et produits phyto-sanitaires et même en gasoil.
Durant la même période et portant son intérêt à la chose politique et l’impact qu’elle pourrait avoir sur le développement local, il fut élu à l’assemblée populaire de la wilaya de Sétif aux côtés
de cadres chevronnés de divers secteurs. Malgré les inconvénients patents de la ligne politique du parti unique de l’époque, la sincérité et l’abnégation à l’intérêt public étaient rarement entachés
d’affairisme, de prédation et de corruption. En tant que vice président de l’APW, Haouès KHARCHI, contribua par son lobbying actif au profit du développement agricole et rural de la région. A la
clôture des opérations de la révolution agraire dont j’en fus chargé à l’époque, il m’aidera de main de maître à assainir la liste très sensible des propriétaires nationalisés de tous les abus et les
aberrations que la précipitation, le zèle, l’approximation et parfois les règlements de compte ont généré. Cette liste apurée fut adoptée en séance plénière extraordinaire de l’APW réunie dans
l’amphi du siège du parti du FLN en présence des dignitaires de l’Etat, du Parti et des organisations de masse. Cela lui donna une empreinte de transparence et lui apporta la caution politique du
puissant parti unique de l’époque.
En 1984, il fut chargé de remettre en ordre la COOPSEL (coopérative de services d’élevage) de la wilaya de Sétif menacée de faillite. En quelques mois, grâce à ses qualités de meneur d’hommes et
de gestionnaire rigoureux il redonna une santé financière et un dynamisme d’entreprise que cette coopérative n’avait jamais eu. C’est à cette époque que le cheptel du bovin laitier de la wilaya de
Sétif a connu sa première opération d’identification et de contrôle vétérinaire systématique depuis l’indépendance.
Puis sont venues à partir de l’automne de l’année 1987 les réformes menées à la hussarde par les pouvoirs publics de l’époque de « l’ouverture économique » : dissolution des grandes
fermes d’Etat et le fractionnement sous forme d’exploitations agricoles collectives (EAC) ou individuelles (EAI) alors que ces grands domaines agricoles commençaient à afficher une bonne santé
financière par une gestion plus rigoureuse et l’interdiction de l’ingérence de l’activisme politique local. Nous commençons depuis un certain temps à mesurer l’ampleur du désastre économique
incommensurable et de ses effets négatifs : riche potentiel foncier livré à la dilapidation forcenée, désinvestissement, appauvrissement en savoir-faire professionnel, démécanisation,
organisation professionnelle inefficiente, vieillissement avancé des agriculteurs, désintéressement des jeunes au travail de la terre et surtout production et rentabilité insuffisantes de l’activité
agricole.
Le démantèlement des grands domaines agricoles fut suivi immédiatement de la privatisation tout aussi précipitée des coopératives agricoles de services qui furent prises en otage par des coteries
locales à l’affût de la prédation et l’enrichissement indu. L’immense patrimoine consenti par l’Etat sur de nombreuses années fut bradé à des « collectifs d’agriculteurs » souscripteurs de
sommes dérisoires. A quelques exceptions près, ce riche héritage fut dilapidé plus ou moins rapidement.
Ecoeuré de la tournure des événements et de l’incommensurable gâchis, le rigoureux et entreprenant gérant de la COOPSEl de Sétif demanda à être reversé dans l’administration des services agricoles
puis en sortit en bénéficiant d’une parcelle de terre pauvre en contre bas du djebel Youcef qu’il s’attela à mettre en valeur.
Alors, la COOPSEL devenue prospère et qui affichait une santé financière des plus enviables entama sa descente aux enfers sous les coups conjugués de ses propres adhérents, de la gestion hasardeuse
et des difficultés générées par un environnement devenu hostile et un contexte économique national des plus défavorables. Sur le plan social, des 105 travailleurs, il ne restait que 27 obligés de
travailler 15 jours par mois avec des versements de salaires irréguliers. Comme si cela ne suffisait pas, les services des impôts se sont mis de la partie pour tenter de récupérer ce qui est dû à
l’Etat. Les comptes de la coopérative furent bloqués.
En quelques mois, la COOPSEL de Sétif rejoint la cohorte des nombreuses coopératives agricoles en faillite du pays.
C’est dans cette situation désastreuse, que ceux qui résistaient à la banqueroute de la coopérative ont refait appel à Haouès KHARCHI en fin de l’année 1999. En faisant appel à tout son génie et ses
nombreuses amitiés et connaissances, il contracta au profit de la coopérative étranglée financièrement des dettes d’honneur (sans intérêt) auprès de personnes aisées qu’il investit systématiquement
la relance de l’activité productive, notamment la fabrication de l’aliment concentré et l’approvisionnement des éleveurs en équipements et intrants.
Le PNDA (plan national de développement agricole) lancé en fin de l’année 2000, a été une occasion salutaire pour équiper les éleveurs laitiers en cuves réfrigérantes et en chariots trayeurs. Il
faut saluer à l’occasion le rôle de soutien actif qu’il trouva en la personne du directeur des services agricoles de l’époque, M.AYAT.
Très vite, un projet de laiterie fut mis en route à l’aide d’emprunts privés, de crédit fournisseurs et de la subvention de l’Etat accordée au titre du PNDA. En fin 2001, la laiterie ANFEL fut
inaugurée par les autorités de la wilaya. L’essor de la coopérative sortie de l’agonie ne va plus s’arrêter par les investissements qui vont être consentis : agrandissement des capacités de
production de l’aliment concentré, production d’un nouveau produit appelé MASH, acquisition de camions de livraison, etc… Et cerise sur le gâteau, une ferme école pour former les jeunes éleveurs aux
techniques d’élevage du bovin laitier voit le jour à Ain Lahdjar. Un autre projet de ferme école pour l’élevage de caprin laitier est en maturation quand la maladie a pris le dessus sur ce brave
acteur du développement de l’élevage laitier dans la wilaya de Sétif.
En quittant le monde agricole qu’il aimait tant et pour lequel il a consacré toute sa carrière professionnelle, Hadj Mohamed El Haouès KHARCHI laisse derrière lui une coopérative prospère dotée d’un
chiffre d’affaires de 90 millions de dinars, employant 103 travailleurs recevant régulièrement leurs salaires , collectant une moyenne de 72 000 litres/jour de lait cru produit localement, assurant
l’approvisionnement en intrants et la formation-perfectionnement à plusieurs centaines d’éleveurs.
Cet homme d’une grande modestie, affable, généreux de coeur, travailleur et meneur d’hommes, aura sauvé deux fois la COOPSEL de Sétif et en fait une des meilleures d’Algérie. Adieu monsieur, Allah
yahrahamek.
Hamoud ZITOUNI , agronome
www.youtube.com/watch?v=u-WEwr0RSus
Débat entre l'animateur du site et un agriculteur.
Mr Mahmoud AIT-ABDERRAHIM a répondu le 13.09.2014 sur Filière céréales, la Dream Team algérienne.
en réponse à Agronome qui écrivait:
« CAMPAGNE CEREALIERE 2013-2014: MISSION IMPOSSIBLE POUR LE DG DE L’OAIC. D.BELAID 7.09.2014 A la mi-mai 2014, Mr Mohamed BELABDI, DG de l’OAIC, lors d’une
déclaration à l’APS indiquait qu’on pouvait s’attendre à « une hausse remarquable de la production au niveau national ». Comme chacun le sait, la récolte nationale de céréales a été bien en deçà
[...] »
Quand il ne pleut pas pendant des mois de mi mars jusqu’a la fin de l’été , semi direct ou pas la récolte reste médiocre voir catastrophique
Vous avez raisons sur une choses ; les solutions seront pluriels ( yedd wahda maa tsefek ) et méfions nous des solutions miracles
Notre "" dream team """ devrait etre plus agressive sur le marché international et racheter un constructeur de matériel agricole , nous en avonss les moyens ou financon
ses achats par une augmentation graduelle mais progressives du gazole et de l ‘énérgie domestique
Nous devrions concentré nos forces et nos devises et créer un veritable centre de formation d’excellence au machinisme agricoles plutot que de dissoudre nos devises
dans la construction de centres de formation dans chaque wilaya
Allors qu’il est de notoriété publique ( en tout cas chez les agriculteurs ) que nous avons du mal à trouver de bons mécaniciens maitrisant les nouvelles technologiues
embarqués dans les nouveaux tracteurs
Nous avons du mal a trouver de bons éléctriciens pour réparer nos pompes immergés en plein été lors du ramadhan afin de continuer à irriguer nos vergers ou nos
champs
Il est urgent de mettre en place une filière de formation techniques et pratique des technologies agricoles
" il vaut mieux un bon maçon qu’un mauvais médecin ""
Des contrats de performances doivent etre mises en place
( avec la baguette et le gant de soie ) dans le management de tous les services capables d’améliorer les performances de notre agriculture et en encouragement la mise
en place d’organisations professionnelles agricoles autonomes
Irriguer un champ de blé ne s’improvise pas :
Il faut d’abord un débit d’eau au niveau du champ à proximité significatif et une maitrise technique et économique et de la trésorerie!!! .
La mise à disposition et la vente de moissoneuse batteuse à sacs ( sans parler de leurs modes de financement et octroi ) est une drole d’opération d’encouragement à
l’investissement réfléchi
Il faudra se pencher bientot sur les dettes cumulés des agriculteurs qui ne seront pas capables de rembourser
La formation et la vulgarisation reste largement insuffisante
Le choix des semences mis à la dispositions des agriculteurs n ‘a pas changé depuis des années
La majorité des terres que nous prévoyons d’emblaver sont souvent parcourus par le cheptel laissant les terres dures commes du béton
Bien entendu la dream team est un partenaire essentiel , mais insuffisant
Je vous rapelle que le couts des intrants n’a cessér de progresser allors que le prix des céréales livrés n ont pas augmentés depuis 2007
Vous oublier de dires que l’encouragemnt aux techniques de semis direct est accompagner par une augmentation de l utilisation d’herbicides et de du developpemnt de
bromes et de résistances a ses memes herbicides ( sans parler du danger sanitaires qu’induit l utilisation massives d’herbicides )
La qualité des agronomes et memes des vétérinaires rencontrer sur le terrain laisse malheureusement à désiré , et je ne pense pas qu’il y’ai beaucoups d’agronomes
ingénieux ni à l’oaic ni à la badr
Les ntic sont rarements mis à la dispositions pour performer notre agriculture , mobilis ou d autres opérateurs doivent etres mis à contribution
voir le nez dans le guidon ne permet guère d’anticiper et de se préparer à un virage, les cyclistes le savent bien , les agriculteurs beaucoups moins . Un esprit
concret habitué à réfléchir sur les moyens à mettre en oeuvre pour fabriquer et ou produire et étant trés à l’aise avec les idées du moment, a tendance à rejeter les idées vraiment nouvelles, les
jugeants innapropriées
Des bons agriculteurs au ministère de l’agriculture et dans les instances de la recherche agronomique, à la badr , l oaic et chez pmat , vite !!! des patriotes
désintéressés aussi !!!
Et pour finir je pense qu’il manque souvent chez nos interlocuteurs une bonne connaisances des agricultures de notre pays avec une bonne maitrise du sujet
Cordialement
Remise des médailles de mérite aux lauréats des concours agricoles Campagne 2009/2010 : www.minagri.dz/reuniondescadres.html
Concours du meilleur producteur de céréales (multiplication & consommation)
1er prix Céréales de Multiplication
L’exploitant
Nom et prénom: BENHAMADI Abdelatif
Adresse : Constantine
L’exploitation
Dénomination : Exploitation familiale
Lieu : Commune Ben Badis, Guetar El Aiche, Constantine
Superficie Totale : 570 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activité dominante : Céréaliculture
Autres : Production de légumes secs, Apiculture, Elevage ovin et Arboriculture
EAC N° 1 KHADRAOUI
2ème prix Céréales de Multiplication
L’exploitation
Dénomination : EAC N° 1 KHADRAOUI
Lieu : Commune d’El Amra Ain Defla
Superficie Totale : 70 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activités : Céréaliculture, Arboriculture et pomme de terre
EAC DJEBBAS N° 4
3ème prix Céréales de Multiplication
L’exploitation
Dénomination : EAC DJEBBAS N° 4
Lieu : Commune de Tamlouka , Guelma
Superficie Totale : 125 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activités dominantes : Multiplication de semences de Céréales, Production de Céréales de consommation
Autres : Production de légumes secs et élevage ovin
M. HADJADJ Mahmoud
Prix Spécial d’encouragement ( céréales sous pivot)
L’exploitant
Nom et prénom: HADJADJ Mahmoud
Date et lieu de naissance : p/1933 à Meniaa
Adresse : Centre ville Meniaa
L’exploitation
Dénomination : SAHB EL METHNANA
Lieu : Commune Meniaa , Ghardaia
Superficie Totale : 750 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activité dominante : Céréaliculture
Autres: Phoeniciculture , Elevage ovin et capri
M. KHIRAT Kouider
1er prix Céréales de Consommation
L’exploitant
Nom et prénom: KHIRAT Kouider
Date et lieu de naissance : 04/04/1965 à El Abadia
Adresse : El Abadia
L’exploitation
Dénomination : Exploitation héritiers ouazene, exploitation héritiers Benouna et exploitation héritiers Abdelaoui
Lieu : Commune El Abadia, Ain Defla
Superficie Totale: 50 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activité dominante : Céréaliculture
M. BOURDJIBA Abderahmane
2ème prix Céréales de Consommation
L’exploitant
Nom et prénom: BOURDJIBA Abderahmane
Date et lieu de naissance : P/1956 à Boumahra, Guelma
Adresse : 46, Rue Ben Boulaid Annaba
L’exploitation
Dénomination:
Lieu : Commune d’El Hadjar , Annaba
Superficie Totale: 360 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activité dominante : Céréaliculture
Autres : Production de légumes secs
3ème prix Céréales de Consommation
L’exploitant
Nom et prénom: BOUZEGHAIA Abdehafid
Date et lieu de naissance : 1932
Adresse : Rue Mohamed Ben abes , Batna
L’exploitation
Dénomination : BOUZEGHAIA Abdehafid
Lieu : Commune Ouled fadel , Batna
Superficie Totale: 193.31 ha
Rendement: Supérieur à 50qx/ha
Activité dominante : Céréaliculture
Autres: Arboriculture, Elevage ovin
prix remis au président CAW Batna
Remise des médailles de mérite aux lauréats des concours agricoles Campagne 2009/2010 :
Concours du meilleur élevage bovins laitiers
M. ALLAOUCHICHE Laala
1er prix meilleur élevage bovins laitiers
Implantation :
Béni Maouche wilaya de Béjaia
Statut Juridique :
Exploitation Privée
Propriétaire Monsieur ALLAOUCHICHE Laala
Assiette foncière :82 ha
Effectif en place :
200 VL de races Holstein, Montbéliarde et Brune des Alpes
Principales productions :
1 100 000 kg de lait cru (en moyenne de 5 500 kg/VL/an),
180 veaux
Autres Caractéristiques :
Un atelier de fabrication d’aliments concentré pour ses propres besoins,
Une salle de traite de deux fois dix postes de traite
Une mini laiterie produisant 20.000 litres jours
Une retenue collinaire de 5000 m3
2ème prix du meilleur élevage bovins laitiers
Implantation :
Sidi Rached wilaya de TIPAZA
Statut Juridique :
Exploitation Privée
Propriétaire Monsieur TIAR Youcef
Assiette foncière : 80 ha dont 25 ha en irrigué
Effectif en place :
100 VL de race Pie Rouge
Principales productions :
525 000 kg de lait cru (en moyenne de 5 250 kg/VL/an),
80 veaux
Autres Caractéristiques :
Un atelier de fabrication d’aliments concentré pour ses propres besoins,
Une salle de traite de deux fois dix postes de traite
M. BOUZEKRINI Mourad
3ème prix du meilleur élevage bovins laitiers
Implantation :
Bir Oueld Khlifa wilaya de TIPAZA
Statut Juridique :
Exploitation Privée
Propriétaire Monsieur BOUZEKRINI Mourad
Assiette foncière:
60 ha en irrigué exploités en luzerne (10 ha), Trèfle (10 ha),
35 ha en autres cultures fourragères annuelles.
Spécialisation :
Elevage bovin laitier
Infrastructure :
7 bâtiments d’élevage répartis en :
3 bâtiments pour les vaches laitières (capacité totale 160)
1 bâtiment pour les génisses pleines (capacité 35 têtes),
1 bâtiment pour les vêles de plus de 14 mois (capacité 35),
1 bâtiment pour vêles de 3 à 6 mois (capacité 35 têtes),
1 bâtiment pour veaux de 6-18 mois (capacité 35 têtes),
Effectif en place :
•100 VL de race Pie Rouge
Principales productions :
1 030 000 kg de lait cru (en moyenne de 6 400 kg/VL/an),
130 veaux , 60 génisses et 70 Taurillons
Prix Spécial d’encouragement
Groupement d’Entraide paysanne GEP KHERFI
Localisation:
27 Km route d’El Hadjira, 47 004 Guerrara, W. Ghardaia
Description générale:
G.A KHERFI frères est un groupement familial de 17 associés
Surface totale de la ferme: 1900 Ha;
Surface exploitée: 1 000 hectares,
Principales productions:
Céréales, fourrage, olives, lait, de vache, viande rouge.
Productions annuelles
Production céréales : 60 ha ( multiplication de semences)
Production fourragère : 135 ha
Production de dattes : 40 000 kg dont 25% de résidus destiné à l’aliment du bétail
Cheptel
Ovin: 1 000 têtes de la race Ouled Djellal
Vaches laitières : 80 vaches et 60 génisses
Remise des médailles de mérite aux lauréats des concours agricoles Campagne 2009/2010 :
Concours du meilleur producteur de pomme de terre de saison (semences et consommation)
M. CHACHOU ABDELKADER
1er prix pomme de terre de consommation
L’exploitant
Nom et prénom: CHACHOU ABDELKADER
Date et lieu de naissance : 18.02.1950 à EL EULMA
Adresse : AIN DEFLA
L’exploitation
Dénomination : Exploitation CHACHOU ABDELKADER
Lieu : Commune de AIN BOUYAHIA
Superficie Total : 22,91 ha
Nature Juridique: Privé
Activités dominantes : pomme de terre en rotation avec la céréaliculture
Autres données : En plus de sa propriété ( 22 ha 91 ares) , monsieur CHACHOU ABDELKADER exploite une superficie de plus de 360 ha à titre de location.
2ème prix pomme de terre de consommation
L’exploitant
Nom et prénom: GRICHE RACHID
Date et lieu de naissance : 17.12.1970 à BOUMERDES, KHEMIS EL KHECHNA
Adresse : HAI KOUADRIA OULED MOUSSA
L’exploitation
Dénomination : EAI n° 49 BRANCI
Lieu : Commune de ROUIBA
Superficie Total : 03 HA
Les activités :
Activités dominantes : production de pomme de terre de consommation
L’intéressé exploite une superficie de 40 ha pour la production de pomme de terre de consommation de saison sur d’autres parcelles agricoles limitrophes .
Il atteint des seuils de performances de l’ordre de 500 quintaux en culture de saison
3ème prix pomme de terre de consommation
L’exploitant
Nom et prénom: KOULALI ABDELLAH
Date et lieu de naissance : 03.02.1963
Adresse : TIZI OUZOU
Qualification : Technicien de l’Agriculture
L’exploitation
Dénomination : EAC LAZRI AMAR
Lieu : TIZI OUZOU
Superficie Total : 11 ha SAU : 11 ha
Activités dominante : pomme de terre
Autres : 08 ha d’agrumes
Terre louée chez un particulier : 04 ha
M. GUEDMANI AHCENE
1er prix semences de pomme de terre
L’exploitant
Nom et prénom: GUEDMANI AHCENE
Date et lieu de naissance : 31.07.1968 à EL HARROUCH
Adresse : EL HARROUCH SKIKDA
L’exploitation
Dénomination : Exploitation GUEDMANI
Lieu : Commune d’El Harrouch wilaya de SKIKDA
Superficie Totale : 250 ha
Les activités :
Activités dominantes : pomme de terre de semences
Autres : Multiplication de céréales
Complexe frigorifique d’une capacité de 12 960 m3
1er prix exéquo semences de pomme de terre
L’exploitant
Nom et prénom: BOUDJEMAA MOHAMED
Date et lieu de naissance : 30.08.1949 à AHMEUR EL AIN
Adresse : OULED HMIDENE – AHMEUR EL AIN
N° de la carte professionnelle : 096541/30/04B/27/42
L’exploitation
Dénomination : Exploitation DJAIL BENYOUCEF
Lieu : Commune de AHMEUR EL AIN wilaya de TIPASA
Superficie Total :13, 91 ha SAU : 13,91 ha
Les activités :
Activités dominantes : producteur de pomme de terre de multiplication en location (80 ha).
Elevage Bovins laitiers: 50Têtes.
M. DJAIL BENYOUCEF
3ème prix semences pomme de terre
L’exploitant :
Nom et prénom: DJAIL BENYOUCEF
Date et lieu de naissance : 14.04.1951 à AIN BOUYAHIA
Adresse : EL ABADIA
L’exploitation:
Dénomination : EAC
Lieu : Commune d’EL ABADIA
Superficie Total : 136 ha
Nature juridique: privé – titres et actes
Les activités :
Activités dominantes : pomme de terre
Remise des médailles de mérite aux lauréats des concours agricoles Campagne 2009/2010:
Concours agricoles concours du meilleur producteur de tomate industrielle
M. BOUARICHA Salim
1er prix Tomate Industrielle
L’exploitant :
Nom et prénoms : BOUARICHA Salim
Date et lieu de naissance : 05/05/1967 à Annaba
Localisation de l’exploitation :El Hadjar - Annaba
Nature juridique :
Copropriétaire et exploitant individuel. (Melk + Location)
L’exploitation:
Potentiel foncier: SAT : 154 Ha .
Cultures dominantes :
Céréales : Blé Dur Multiplication : 25 Ha, Blé dur : 75 Ha
Légumes secs : Pois chiche Multiplication : 20 Ha
Cultures industrielles : Tomate Industrielle : 30 Ha
Cultures maraichères : Piments : 02 Ha
M. BOUDJAHEM Fares
2ème prix Tomate Industrielle
L’exploitant :
Nom et prénoms : BOUDJAHEM Fares
Date et lieu de naissance : 09/10/1982 à Guelma
Nature juridique :
Locataire
L’exploitation:
Dénomination : EAC Kherouf Bachir n° 1 El Hadjar / Annaba
Localisation de l’exploitation : Commune de Belkheir W : Guelma
Potentiel foncier: SAT : 24 Ha, Location : SAT : 18 Ha.
Cultures dominantes :
Tomate Industrielle + Pomme de Terre
3ème prix Tomate Industrielle
L’exploitant :
Nom et prénoms : ABDELLI NOUAR
Date et lieu de naissance : 13/01/1955 à Ben M’hidi – El Tarf
Localisation de l’exploitation : El Karma - El Hadjar / Annaba
Nature juridique :
Dénomination : EAC Kherouf Bachir n° 1 El Hadjar / Annaba
EAC + Location
L’exploitation:
Potentiel foncier: EAC : SAT : 20 Ha, Location : SAT : 18 Ha.
Cultures dominantes :
Céréales : Blé Dur : 12 Ha + 09 Ha
Cultures industrielles : Tomate Industrielle : 08 Ha
Légumes secs : Pois chiche : 09 Ha
ABDELATTIF BENHAMADI, UN AGRIMANAGER.
D.BELAID 25.07.14
Mr Abellatif Benhamadi est un agriculteur de Constantine. Du fait de ses initiatives, il fait honneur à la profession. Certes, A. Benhamadi n'est pas un
petit paysan. Il déclare exploiter plusieurs centaines d'hectares. Il a le mérite de faire bouger techniquement un milieu réputé conservateur. Radiographie d'un agri-manager algérien.
Mr Benhamadi n'a pas hésité à se lancer dans le semis direct. Sur son exploitation, dès 2008, il abandonne la charrue et n'hésite pas à être présent
dans un séminaire international sur le sujet pour témoigner de son expérience.
Il explique: « J’ai tout d’abord commencé, en 2008/2009, avec un essai sur 84 ha, en utilisant le semoir de semis direct prêté par l’Institut
Technique des Grandes Cultures (ITGC). Les résultats de cette expérience furent assez encourageants, j’ai obtenu un rendement grain moyen de 34 q/ha. Ceci malgré un semis tardif, fait
dans des conditions très sèches, suite à l’avènement très tardif des pluies automnales ».
Obtenant de bons résultats, il a poursuivi l'expérience l'année suivante, allant jusqu'à acheter son propre semoir.
« Au vu de ces résultats encourageants, j’ai acheté mon propre semoir. Pour cette campagne 2009-2010, j’ai emblavé 240 ha de blé (…). Le reste de mes terres, soient 510 ha, ont été
emblavées en utilisant les techniques culturales simplifiées. La végétation, à la fin de ce mois d’avril 2010, est assez satisfaisante ».
Fort de ces résultats, il n'hésite pas à faire connaître cette nouvelle technique. « J’ai été également contacté par la Direction des Services
Agricoles (DSA) de la wilaya de Guelma pour mettre en place un essai démonstratif sur blé, comparant le non labour au travail conventionnel, sur les terres de la ferme pilote Mouissi. A la fin de ce
mois d’avril 2010, l’expérience me parait positive. Elle sera répétée 3 années, et si les résultats préliminaires se confirmeront, la ferme pilote Mouissi pourra résorber totalement la jachère,
d’autant plus, que ces terres sont d’une grande valeur agronomique et sous une faible pluviométrie (300 mm) ».
Et ses façons de faire donnent des fruits. Ses rendements en blé témoignent. Il explique: « Je pense pour ma part que les sols qui retiennent
le mieux l’humidité sont ceux du non labour. Si sécheresse il y a, le non labour aura plus de chances de donner de meilleurs résultats que le conventionnel ».
Certes, il ne cache pas les difficultés de mise en oeuvre de cette nouvelle technique: « Bien entendu, il ya des difficultés qui apparaissent
les premières années, notamment pour retrouver un sol vivant, après l’arrêt du labour et du sous-solage. La lutte chimique contre les mauvaises herbes devient prépondérante avec le risque de
provoquer à long terme des résistances au seul produit qu’on utilise actuellement, le glyphosate. »
Pour lui l'essentiel: « Il faut être vigilant, tenir compte de tous ces problèmes pour leur trouver des solutions ».
A. Benhamadi se lance également dans la résorption de la jachère n'hésitant pas à implanter des cultures là où il n'y avait auparavant que jachère:
lentille, féverole et pois fourrager.
Ses efforts portent. Il fait même parti du très sélect club « 50 quintaux » du MADR, recevant ainsi des mains du ministre la prestigieuse
distinction.
Lorsqu'il n'est pas sur son exploitation, cet agriculteur dynamique donne de son temps au niveau de la Chambre d'Agriculture. Et lorsqu'à la Chambre
d'Agriculture de Constantine, Louisa et Mustapha Aknouche, un jeune couple se présente pour lancer la culture du safran, il n'hésite pas à payer de sa personne et offrir une parcelle aux jeunes
investisseurs. Louisa raconte: « Nous avons expliqué à Abdelatif Benhamadi tous les détails de cette opération
et il s’est dit prêt à nous aider en nous offrant un lot de terre pour entamer les essais», poursuit Louiza. Le couple pourra ainsi commencer à préparer la pépinière et planter les premiers
bulbes dès la fin du mois d’août 2010.
Des agriculteurs leaders émergent actuellement. Les cadres de terrain se doivent de les repérer et de s'appuyer sur leur dynamisme pour propager le
progrès agronomique.
Arslan Selmane
http://www.elwatan.com/regions/est/constantine/du-safran-cultive-a-benbadis-20-11-2012-192870_129.php
Les agriculteurs VALFRANCE « La qualité en quantité »
Quelques portraits d'agriculteurs (céréaliers - betteraviers) dont certains que nous connaissons personnellement. Portraits mis en ligne sur le site de la
coopérative VALFRANCE. D. BELAID 20.04.2014
« La qualité en quantité », un enjeu à cultiver dans la durée
Assurer la productivité et la qualité attendue par les consommateurs tout en maîtrisant les impacts sur l’environnement.
Les agriculteurs et sociétaires de VALFRANCE, témoignent sur leurs pratiques :
1. M. Arnaud BILLET, exploitant en Seine et Marne (la Croix en Brie)
« L’agriculture de précision sera l’agriculture de demain »
Un assolement diversifié
« Je cultive 258 ha, dont 43% de blé à destination de la meunerie, 22 % de betterave à sucre, 19% d’orge de printemps pour la fabrication de la bière, 15 % de féverole
alimentaire ; 1% de la surface de mon exploitation est en bandes enherbées ou en gel fixe. Mon assolement est assez diversifié en espèces différentes pour couper le cycle des infestations
parasitaires (alternance de culture d’automne et de printemps). Je sélectionne en plus des variétés les plus tolérantes possibles aux maladies dans la gamme des variétés recommandées par ma
coopérative et réceptionnées dans mon silo de livraison ».
Préserver la fertilité de mes sols
« Mes sols sont à dominante argileuse, donc difficiles à travailler, c’est la raison pour laquelle je ne fais pas de labour sauf si conditions climatiques
exceptionnelles. Cela permet d’améliorer la structure des sols et le taux de matière organique mais cela a pour conséquence aussi des levées de mauvaises herbes difficiles à maîtriser. Je pratique la
technique dite des « faux semis » et plusieurs déchaumages chaque année pour limiter au maximum l’utilisation d’herbicides et contenir les infestations de mauvaises herbes ».
L’azote n’est pas un polluant, s’il est bien utilisé
« Mon objectif est de produire une qualité conforme aux attentes des consommateurs. Ainsi pour les blés j’adapte la fertilisation aux débouchés. Par exemple, je dois
nourrir mes blés meuniers avec suffisamment d’azote pour obtenir le taux de protéine attendu par nos clients, que ce soit pour faire du pain de tradition, des viennoiseries ou des buns, et bien sûr
en essayant d’éviter, autant que faire se peut, la dispersion d’une partie de cet azote dans l’environnement. Pour moi, en tant qu’agriculteur, l’azote, contrairement aux idées reçues, et s’il est
correctement utilisé, n’est pas un polluant ; c’est la nourriture naturelle des plantes pour produire en quantité et en qualité. Ce qui pollue, c’est l’azote qui n’est pas absorbée par la plante,
qu’elle soit d’origine minérale ou organique, et qui peut, de ce fait, se retrouver pour partie dans les nappes phréatiques. C’est la raison pour laquelle, je fractionne les apports d’azote en
mesurant, à l’aide des outils de pilotage (FARMSTAR, N TESTER), l’état de nutrition des blés pour apporter l’azote au moment où la plante en a besoin ; cela limite fortement les quantités non
absorbées par la plante, donc la pollution. Il faut limiter la pollution, pas la production ».
Image
L’agriculture de précision, déjà une réalité
« Dans le même esprit, pour la protection des cultures contre les attaques parasitaires, j’utilise des Outils d’Aide à la Décision (OAD) pour appliquer le minimum de
produits de protection des plantes, mais autant que nécessaire, afin d’obtenir la qualité demandée par le consommateur et éviter des pertes de rendement importantes, donc de revenu. Je suis abonné au
BSV (Bulletin de Santé du Végétal) et aux flashs techniques de ma coopérative pour m’informer des évolutions parasitaires et des préconisations les plus adaptées. De plus, je développe avec VALFRANCE
la technologie RTK, qui est un GPS professionnel (précis à 2 cm) dont j’ai équipé mon matériel ; cela permet d’envisager la modulation intra-parcellaire de la fertilisation azotée, de tester la
localisation de l’azote à côté du rang sur betterave et maïs, et réduire ainsi les doses apportées en positionnant l’azote juste au pied de la plante ; je vais aussi tester le désherbage sur le rang
en maïs, associé à du binage… C’est un pas important vers l’agriculture de précision qui sera l’agriculture de demain. En somme, pour moi, réduire et améliorer l’utilisation des produits de
protection des plantes, c’est investir dans du matériel équipé pour l'agriculture de précision, utiliser les OAD ainsi que le conseil technique issu des observations et des expérimentations. Ce
n’est, en aucun cas, réduire pour réduire sans discernement, et surtout, sans bien connaitre les conséquences, positives comme négatives sur la qualité et la productivité ».
Protéger la qualité de l’eau
« Etant dans une région où la problématique de la qualité de l’eau est essentielle, je cherche aussi à maitriser les impacts de mes pratiques par des diagnostics
environnementaux, avec l’aide des instituts techniques, de la Chambre d’agriculture et de ma coopérative. Aujourd'hui on ne peut pas se contenter simplement de réduire l’usage des produits de
protection des plantes si l’on veut préserver, à la fois, la productivité, la qualité et l’environnement ».
La biodiversité, une préoccupation permanente
« Je suis aussi sensible au maintien de la biodiversité existante sur mon exploitation. Hormis l’entretien des zones non-cultivées, je sème chaque année des jachères ou
des intercultures mellifères pour alimenter les abeilles dans le cadre de certains contrats de production Agri Confiance®. Depuis l’année dernière, je mesure l’activité biologique des sols à l’aide
du protocole « Bioindicateur des sols Vers de Terre » en lien avec ma coopérative ».
Le CO2, un GES mais c’est aussi la vie
« Pour les agriculteurs (comme pour les forestiers), le CO2 c’est d’abord la vie car il est indispensable à la photosynthèse, mécanisme à l’origine de toute matière
vivante. Cela dit, je suis conscient, comme tout citoyen responsable, que l’excès d’émission de CO2, tout secteur d’activités confondu, contribue à l’augmentation des gaz à effet de serre ; celle-ci
conduit au réchauffement climatique potentiel que l’on sait et qui impactera avant tout l’activité agricole. Je travaille aujourd’hui avec VALFRANCE, dans le cadre d’une étude collective des chartes
de bonnes pratiques, à mieux connaitre les émissions générées par mes pratiques culturales. C’est ainsi que, pour la récolte 2012, j’ai identifié les émissions de gaz à effet de serre sur la totalité
de mes parcelles de production, poste par poste. Je poursuis en 2013 cette recherche, afin de repérer, à l’aide des conseillers techniques, des éventuels leviers d’action pour limiter ces émissions,
à condition qu’ils soient compatibles avec mon système d’exploitation et mes objectifs de production ; travail en cours. Parallèlement, je surveille, comme il se doit, mes consommations énergétiques
en les gérant au mieux ».
Des pratiques sécurisées au quotidien
« Afin de maitriser les risques de pollutions accidentelles dans ma cour de ferme, j’ai installé une plateforme de remplissage sécurisée du pulvérisateur ainsi que,
plus récemment un système de récupération et de stockage des fonds de cuve résiduels. Tous mes emballages vides de produits de protection des plantes et autres sacs d’engrais ou de semences sont
collectés par la filière de retraitement des déchets ADIVALOR via ma coopérative ».
Sur la voie de la Certification Environnementale
« Ma ferme fait partie des 210 exploitations VALFRANCE qualifiées Agriculture Raisonnée en 2005 / 2006 ; cette expérience m’ayant beaucoup apporté, j’ai décidé de
prolonger cette action avec le niveau 2 de la Certification Environnementale des Exploitations dans le cadre de la démarche Agri Confiance® Qualité / Environnement. Je continue ainsi à progresser
tout en faisant connaître et reconnaître mes pratiques culturales respectueuses de l’environnement ».
Image
« Enfin je suis fier de rappeler que la production annuelle de mon exploitation permet de nourrir 7038 personnes*.
C’est motivant et cela donne du sens à mon métier ! »
*selon le calculateur PerfAlim du Céréopa
Qu’est-ce que l’outil PerfAlim ?
Explication d’Aline LAPIERRE, experte au CEREOPA
« L’outil PerfAlim mesure la performance nourricière d’une exploitation agricole, c’est-à-dire le nombre de personnes qu’elle peut potentiellement nourrir pendant un
an. Pour les productions végétales, ce calcul repose soit sur la teneur en énergie de la production, soit sur sa teneur en protéines et nous retenons pour chaque culture celle qui lui est le plus
favorable. Une tonne de blé tendre par exemple, a une performance nourricière de 3 personnes par an sur la base de son contenu en énergie, et de 4 pour son contenu en protéines. Nous nous sommes
basés, pour le calcul sur les données de la FAO (France 2007) des contenus en énergie et protéines des matières première agricoles. Cet outil est mis à la disposition des professionnels du monde
agricole pour communiquer vers le grand public et valoriser le métier d’agriculteur en revenant sur sa fonction première : nourrir les hommes. Nous utilisons également un outil d’optimisation de la
performance environnementale du « système ferme ». Cela permet de constater que souvent, lorsqu’une exploitation réduit sa consommation d’intrants pour diminuer son impact sur l’environnement, elle
le fait au détriment de sa performance nourricière »
2. M. André BOCQUILLON, exploitant dans l’Oise (Baron)
« Un rôle nourricier à assurer »
« En tant qu’agriculteur, nous avons un rôle nourricier à assurer vis-à-vis de la population. Notre objectif est de produire des denrées alimentaires de qualité, le
plus proprement possible et en quantité suffisante. La qualité parce que c’est ce que recherche avant tout le consommateur. Proprement parce que nous aimons notre terre et que nous souhaitons
transmettre une terre saine à nos enfants. C’est aussi parce que nous avons envie de préserver la faune, la flore et la qualité de l’eau. En quantité car sans remettre en cause les orientations des
agriculteurs qui nous ont précédés, nous sommes des hommes responsables et nous sommes conscients que la population se développe, que nous serons demain 9 milliards d'habitants sur la planète et
qu’il faudra nourrir l’ensemble de la population. L’agriculture biologique nous a fourni des clés pour nous orienter vers l’agriculture raisonnée, en cela elle est intéressante. Je ne suis pas contre
le bio, mais pour ma part je suis soucieux d’assurer un volume de production et de garantir la qualité sanitaire de nos produits et je préfère me préserver la possibilité d’avoir recours à des
traitements efficaces. Nourrir la population, c’est aussi lui assurer une alimentation de qualité, donc sans mycotoxines ».
3. M. Rémi HAQUIN, exploitant dans l’Oise (Brégy)
« Limiter nos potentiels serait une réelle mutilation »
« Je pense que le Grenelle est parti sur un mauvais postulat consistant à dire « Moins on produit, moins on pollue » Et aujourd’hui on reste globalement sur cette
vision. Pour moi, la réponse est plutôt dans l’optimisation de l’utilisation des intrants. Pour l’azote, l’enjeu c’est de laisser passer le moins possible dans le sol. Je crois donc bien plus aux
outils d’aide à la décision qu’aux doses fixées arbitrairement. Le risque, si on s’oblige à produire moins c’est aussi que la chaine s’amortisse sur moins de tonnes produites et coûte plus cher au
final pour le consommateur. Le balancier commence à revenir un peu. Depuis le Grenelle, nous avons pris conscience que l’équilibre alimentaire mondial était précaire. Même en France, nous importons
beaucoup de protéines, et je crois qu’en céréales nous allons connaitre des situations limites à l’avenir. La surproduction est donc un mythe, d’autant qu’avec le remplacement du pétrole par les
biocarburants nous ne pourrons plus jamais prononcer le mot de « surproduction ». Dans le même temps je n’ai pas le sentiment de vivre dans un environnement dégradé. Un beau champ de blé bien propre
me fait plus plaisir qu’une friche »
44 céréaliculteurs se distinguent en produisant plus de 50 quintaux de blé par hectare
Le directeur général de l’OAIC monsieur Kehal et le président du C.I.C monsieur Benamor ont assisté le ministre de l’agriculture le Dr Rachid Benaïssa pour la distinction des 44 céréaliculteurs
ayant obtenu des rendements de 50 et plus de quintaux à l’hectare au titre de la campagne céréalière 2010-2011 en leur remettant des médailles de mérite.
La salle des réunions a brillé de mille feux et «le club des 50» créé l’an dernier s’est élargi, passant de 16 lauréats à 44 cette année. L’objectif était et est double, d’abord, par
l’encouragement de ceux qui travaillent et qui fournissent des efforts réfléchis afin d’améliorer la production et la productivité de céréales. Si le «club 50» s’est élargi cette année, c’est une
double victoire, dira le ministre dans son allocution. Une double victoire, car la situation climatique de la précédente saison n’a pas été favorable surtout à l’Ouest, qui malheureusement n’a pas
bénéficié d’une pluviométrie minimale et nécessaire d’une part et dans les zones d’orges qui sont restées en jachère. Malgré tous ces aléas, parmi les 44 lauréats il y a eu 8 de l’Ouest et 16 du
Centre. Les 20 autres sont tous de l’Est. En revanche, 15 céréaliculteurs et 1 ferme-pilote pratiquent de l’irrigation d’appoint pour leurs cultures. Le reste, c’est-à-dire ceux qui n’ont eu que la
pluie comme irrigation de leurs graines ont su travailler, dépassant pour le meilleur les 85 quintaux à l’hectare. Parmi les lauréats, 7 fermiers confirment pour la deuxième fois depuis la création
du «club 50» l’an dernier, en obtenant des résultats performants dépassant pour le plus bas les 53 quintaux à l’hectare. Les meilleurs rendements ont été obtenus essentiellement en
utilisant des semences des blés durs dans les variétés Ciccio, GTA dur, Vitron, Simeto. Abdelkrim Salmi, céréaliculteur, a, avec ses 85 quintaux de blé dur par hectare, surclassé tous les
céréaliculteurs en premier ceux de la wilaya de Tébessa. Qui a eu la chance d’avoir une bonne pluviométrie et qui n’a pas bénéficié d’une quelconque aide de l’Etat. D’ailleurs presque harcelé par les
journalistes, il s’est dit «très heureux» d’avoir atteint ce «résultat record» en ne comptant que sur ces propres moyens. La poitrine gonflée et le front en l’air en toute fierté, il a
ajouté : «Sans aide de quiconque, sauf celle d’une bonne pluviométrie. J’ai réinjecté les bénéfices de la saison précédente en engrais et désherbants et, Dieu merci, j’ai eu le meilleur rendement au
niveau national, qui est aussi il faut le préciser équivalent à un record dans certains pays grands producteurs et exportateurs de céréales comme la France.» Abdelkrim Salmi, fellah de Negrine, dans
la wilaya de Tébessa a, sur une superficie de 9 ha, semé la variété de blé dur CICIO. Il a veillé sur ses champs durant toute l’évolution en désherbant et aujourd’hui il a le droit de se
mesurer aux grands céréaliculteurs européens. Il n’a pas été ingrat et a reconnu que c’est grâce aux encouragements de l’Etat qui en maintenant le prix de 4 500 DA a encouragé les fellahs honnêtes à
fournir plus d’efforts. «Je deviendrai riche à la sueur de mon front (...) Moi, je gagne, mon pays gagne et ma famille est très heureuse et fière de moi. Par contre, Mostfa Benouis, qui n’est pas à
sa première réalisation, a obtenu pour la deuxième année consécutive des rendements supérieurs à 60qx/ha sur une superficie de 14 ha en blé dur variété SIMETO. Il a surclassé les céréaliculteurs de
sa wilaya Relizane lors de la campagne 2008-2009 et a, de tout temps, occupé les premières loges au niveau national, même avant que le «club 50» ne soit créé. Il a déclaré que ce résultat ne peut
être obtenu que grâce au respect de l’itinéraire technique et des conduites culturales. «Le fellah d’aujourd’hui doit être au courant de tous les détails concernant sa culture, que ce soit la terre,
les équipements ou les produits phytosanitaires… «Les prix des engrais sont revenus à la normale et l’enquête suivra son cours» Profitant de la tenue de la réunion du Conseil interprofessionnel
des céréales, le ministre de l’Agriculture et du développement rural avait tenu à répondre aux questionnements des fellahs, qui ont trait aux prix des engrais, notamment le Triple Super Phosphaté
T.S.P. lesquels, il faut le rappeler, ont subi une hausse inattendue. Passant de 4 800 dinars, avec un soutien de 20% de la part de l’Etat, à 7 4OO dinars le quintal. Il regagne d’abord la
confiance de ses auditeurs du jour en leur assurant que, non seulement les prix reviendront à leur seuil initial mais aussi que les stocks sont importants et couvriront leurs besoins pour deux à
trois ans. Et que durant cette période, nos agents achèteront encore de nouvelles quantités pour assurer les arrières. Aujourd’hui, c’est une guerre d’usure entre les institutions de l’Etat et les
milieux spéculateurs. Certes, ils ont malgré leur ténacité ramené les prix à leur niveau initial et ils restent gagnants, bien sûr. Le ministre a déclaré aussi qu’une enquête diligentée par l’Etat
est en cours. (Ndlr : voir notre édition du 27/09/2011. La campagne labours semailles sauvée in extremis). «Après les investigations menées conjointement par le secteur de l’Agriculture et celui
de l’Energie, les prix des engrais notamment le TSP et l’urée sont revenus à leur niveau d’avant». Il ajoutera que des instructions ont été données à l’Office algérien interprofessionnel des céréales
(OAIC) à travers les Coopératives des céréales et des légumes secs, CCLS, afin d’informer les professionnels de la stabilité des prix au niveau de ceux appliqués lors de la campagne précédente.
Djilali Harfouche
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Cette page est en cours de modification.
Opuntia spp: a strategic fodder for arid and semi-arid areas
Source of technology and funding |
National agricultural research system (NARS) of Tunisia; Mashreq–Maghreb Project (M&M); International Centre for Agricultural Research in the Dry Areas (ICARDA); International
Food Policy Research Institute (IFPRI); funded by IFAD and the Arab Fund for Economic and Social Development (AFESD) |
Expected Benefit: |
Increased income for resource-poor farmers, reduced soil erosion, improved rangeland productivity, improved animal feed security, drought mitigation |
Targeted Groups: |
National and international institutions; development planners; project implementers; extension agencies; farm communities |
Production Systems: |
Rangeland, livestock in low rainfall areas, alternative crops |
Agro-ecological zones: |
Arid and semi-arid, frost-free zones of the world |
Target region and countries: |
WANA, Latin America, South Africa, Eastern Africa, Southern Europe, Sahel |
Keywords: |
Low rainfall areas, Opuntia, rangelands, erosion, and livestock feeding |
Introduction
The establishment of sustainable production systems based on cactus may contribute to the food security of populations in agriculturally marginalized areas and to soil improvement.
Cacti are some of the best plants for the reafforestation of arid and semi-arid areas because they can resist scarce and erratic rainfall and high temperatures.
They present various alternatives for exploitation:
- As forage,
- As a vegetable where young cladodes are consumed fresh, mainly by Mexicans,
- As a fruit where a sustainable horticultural system is achieved in several countries (Italy, Tunisia, South Africa, Mexico, Chile),
- For producing carminic acid, the natural red colorant from cochineal, accepted by health authorities worldwide.
- Processed foods: with a potential market for fruit and nopalitos to produce concentrated foods, juices, liquors, semi-processed and processed vegetables. Food supplements and the cosmetics
industry might be a significant source of income.
- Medicinal Applications: promising results for the treatment of gastritis, diabetes, hypercholesterolemia, and for obesity.
Cacti as a fodder bank
Opuntia species used for animal feeding are abundant, easy and cheap to grow, palatable and can withstand prolonged droughts. Such characteristics make these species a potentially important feed
supplement for livestock, particularly during periods of drought and seasons of low feed availability. The majority of Opuntia plant biomass is pad material rather than fruits and it can be fed to
livestock as fresh forage or stored as silage for later feeding.
The importance of cacti became evident when research results showed cacti are capable of developing high productivity in water-stress regions, because of their high water-use efficiency and their
above-ground productivity.
In Tunisia under rainfed conditions and with no fertilizer application, spineless cactus yields were between 20 and 100 tonnes of cladodes per year, for an average rainfall of 150 and 400 mm per
year, respectively (Figure 1).
Figure 1. Cactus (Opuntia ficus indica var. inermis) yield according to rainfall in Tunisia (adapted from Montjauze et Le Houérou, 1965)
In Central and South Tunisia, cactus plantations provide a large amount of fodder for livestock and play a key role in natural resources
conservation.
Use of cacti for livestock feeding
Cactus is not a balanced feed and should rather be considered as a cheap source of energy. Cladodes have a low crude protein content and consequently need to be supplemented by
protein sources. They are also low in phosphorus and sodium. The combination of spineless cactus (Opuntia ficus indica var. inermis) with cereal straw is a nutritionally satisfactory solution for
maintaining small ruminants in arid zones. Generally cacti are highly palatable. The gut fill value is low but, unusually, feeding cactus enhances intake of fibrous feeds (straw). This result is
highly interesting because straw is the main feed source in arid environments of WANA. It is well established that besides its low feed value, straw intake is low. Combining straw with cactus
increases straw intake and consequently animal performance.
Feeding cactus helps resolve the problem of watering animals in arid environment
Water is scarce in arid zones of the WANA region. Watering animals during summer time and drought periods is a real problem. Animals spend a lot of energy to reach water points.
Moreover, rangeland degradation in the area surrounding water points is a serious problem. Therefore, the high water content of cactus pads is a positive criteria, and feeding this species helps
water animals in dry areas.
The research results show clearly that water intake is nil when cactus intake by sheep is about 300 g of dry matter. Sheep fed for a long period (400 to 500 successive days) with
large amounts of cactus stopped drinking (Figure 2).
Figure 2. Feeding cactus helps solving livestock watering problem
Some practical considerations
The method of utilization of spineless cactus will differ from farm to farm according to
circumstances such as available labor, facilities, quantity of spineless cactus etc.
It is often recommended the following ways of utilizing cactus pear for feeding livestock:
Storage; Grazing vs. Cut-and-carry
Since cacti stays evergreen, it is better to store the product in situ and to avoid expensive processes like silage making or drying, even if they are technically feasible.
The easiest way to utilize spineless cactus is by grazing. It requires very little labor and is thus
the cheapest method. Overgrazing of the plantation must, however, be avoided. Young plants are especially susceptible to overgrazing and can be killed by sheep. Even older plants can be so badly
damaged that the subsequent production will be considerably lowered. The best method of grazing is to divide the plantation into small paddocks and to graze each of these intensively for a short
period. Large losses occur during grazing due to wastage.
Integration of cacti with other arid zones feed resources
Supplementing poor quality roughages with cactus
Poor quality roughage may be supplemented with cactus. Indeed, the intake of straw increases significantly with the increase of the amount of cactus in the diet. Cactus is also a good supplement
to ammonia or urea-treated straw, since it provides the necessary soluble carbohydrates for the efficient use of the non-protein nitrogen in the rumen.
Therefore, cacti may be used as a major component of diets containing cereal straws, it is only necessary to add appropriate supplements to overcome the nitrogen deficiency and to provide the
fiber needed for normal rumen functioning.
Atriplex: a nitrogen supplement for cactus
Energy and N requirements in sheep may be matched using diets based on these two feeds. The level of cactus in the diet may reach up to 55 % on a DM basis, without any digestive side effect. It is
advisable that small amounts of fibrous feed (straw, hay) be fed to animals before cactus. Better diet efficiency can be obtained if the mineral balance is improved.
When fed to animals, cacti behave more like a sugar-rich foodstuff (similar to cereal grain or molasses). Cacti are highly palatable (an average of 6 to 9 kg for sheep and 50 to 80 kg for cattle).
Spines are not a limiting factor because they are easy to remove. To feed cactus, a few simple rules should be considered:
-
Cactus is an unbalanced diet component and should be fed in association with fibrous foodstuffs (straw, hay, shrubs, etc.). It ialso needs to be supplemented with an appropriate and
cheap nitrogen source.
-
Cactus is rich in soluble carbohydrates and Ca and poor in phosphorus. Therefore it is recommended to (i) avoid decreasing rumen cellulolytic activity by adding molasses, (ii) limit
the amount of grain in the diet for the same reason, (iii) feed animals fibrous feeds (straw, hay) before cactus. Moreover, a special mineral supplement is required (equilibrium Ca/P ratio), to
provide sufficient sulfur (S).