Il est possible de fabriquer du sucre ou du sirop de glucose avec des dattes ou de l'orge. Nous proposons une documentation sur ces différentes possibilités.

Fabriquer du sucre (maltose) à partir d'orge.

Matériel de malterie pour atelier

CULTURE DE LA BETTERAVE A SUCRE AU MAROC

ALGERIE, PRODUIRE DU SUCRE?

 

PLADOYER POUR LA RE-INTRODUCTION DE LA BETTERAVE A SUCRE EN ALGERIE.

Djamel BELAID 10.03.2014

 

En Algérie, l'augmentation de la population, l'amélioration du niveau de vie, mais aussi la contrebande sont à l'origine de besoins croissants en sucre. Une éducation nutritionnelle pourrait faire baisser les cas de surconsommation de sucre. Mais la tendance lourde reste à une hausse continue de la demande locale. Dans ce contexte, il s'agit d'envisager comment la production locale de sucre de betteraves pourrait permettre de réduire la dépendance vis à vis de l'étranger et aussi intéresser des investisseurs privés.

 

 

UNE PRODUCTION AUJOURD'HUI ENTIEREMENT MECANISEE

Il ne s'agit pas de considérer une éventuelle ré-introduction de la betterave à sucre dans le même contexte que cette culture a connu localement dans les années 70. Aujourd'hui, le progrès technique permet d'envisager des itinéraires techniques totalement différents qu'auparavant.

En matière de semences, l'apparition de semences mono-germes évite la pénible opération manuelle de démariage. Le désherbage est aujourd'hui parfaitement sélectif. Enfin, les différentes opérations de récolte sont totalement mécanisables. Elles demandent un matériel spécifique.

 

UNE CULTURE AUJOURD'HUI PLUS ECONOME EN EAU

L'expérience marocaine permet d'envisager des semis d'automne alors qu'en Europe ceux-ci sont printaniers. Une telle façon de faire permet d'envisager un cycle de culture correspondant avec la saison pluvieuse. Ce qui n'aurait pas été possible dans le cas de semis au printemps.

 

Les planteurs Marocains ont développé l'irrigation des parcelles par le goutte à goutte. Cela ouvre la voie à des pratiques plus économes en eau. Elles permettent des rendements moyens de 55 tonnes par hectare.

 

La culture de betterave à sucre libère assez tôt les parcelles. Ce qui permet d'envisager des cultures dérobées: fourrages notamment. La transformation des racines en usine donne lieu à la production de pulpes. Celles-ci constituent un aliment de choix pour l'élevage de ruminants.

 

UN PARTENARIAT ETRANGER NECESSAIRE

L'arrêt ces dernières décennies de la culture de betteraves en Algérie milite en faveur d'une coopération internationale afin d'acquérir un savoir faire. De part les superficies plantées et les conditions pédo-climatiques, le Maroc s'avère être un partenaire incontournable. L'abondante littérature scientifique marocaine actuellement en ligne est une source d'information technique précieuse qui mérite d'être compilée et soigneusement consignée. Cela concerne les variétés à utiliser, les dates de semis optimales, la fertilisation en sol calcaire, les techniques d'irrigation, et les programmes de désherbage.

 

En cas de retour de la betterave, l'expérience des planteurs marocains serait à faire connaître localement. Il apparaît notamment que les rendements sont corrélés à la réussite d'un peuplement pied par hectare correct. L'expérience française quant à elle est intéressante pour sa partie fondamentale.

 

UN SAVOIR FAIRE CERTAIN des AGRICULTEURS ET DES INDUSTRIELS

Les atouts locaux pour une relance de la production de betterave sont nombreux. L'exemple de la production de tomate industrielle montre la capacité des investisseurs privés à assurer la logistique pour l'acheminement d'un produit frais depuis les parcelles des planteurs jusqu'aux usines de transformation. Dans la mesure où la transformation de la betterave à sucre autorise un stockage momentané en silo des racines récoltées, la logistique à mettre en œuvre permet plus de souplesse. Au Maroc, la campagne betteravière mobilise jusqu'à 500 camions de différentes entreprises de transport.

 

Un autre atout vient de l'exemple de la filière locale de pomme de terre. Les producteurs ont rapidement assimilé les itinéraires techniques d'autant plus que les marges sont rémunératrices. Les progrès en matière de mécanisation, de plantation et de récolte sont constants. Idem concernant la fertilisation et la protection phytosanitaire. On peut imaginer, pour peu que les prix soient rémunérateurs, la même capacité pour la maîtrise d'une nouvelle production telle la betterave.

 

CONCLUSION

Dans la mesure où une production locale permettrait une réduction des importations de sucre, et à condition de disposer de structures pour la transformation, la culture de betterave pourrait être fortement rémunératrice pour des planteurs qui décideraient de se lancer avec l'aide d'un industriel. Cette éventualité mériterait d'être envisagée par des investisseurs privés. La constitution d'un pool regroupant planteurs, usine de traitement et groupe d'appui technique de terrain est un impératif. Elle permettrait de dégager des marges confortables et d'occuper une niche économique actuellement délaissée et cela pour un produit stratégique.

 

Une telle relance de la betterave est d'autant plus à envisager que, selon le PDG de Cévital, les stocks locaux en sucre raffinés ne pourraient assurer que 3 mois de consommation.

 

Il ne s'agit pas de viser une autosuffisance en sucre mais d'acquérir une plus grande marge de négociation dans la conclusion des contrats avec les partenaires étrangers. Au Maroc, l'addition des productions de sucre de betteraves et de cannes, permet bon an mal an, d'assurer 50% des besoins.

 

Enfin, un plan de relance de la culture de betterave à sucre ne devrait pas faire oublier les autres possibilités afin de produire du sucre et produits sucrants (dattes, raisins, figues, agave, stévia, …).

 

 

Drip irrigation in Sugarcane - A Successful Erode farmer

 

Mr Rebrab affirme que cultiver la canne à sucre en Algérie consomme trop d'eau. Voici une vidéo qui montre le contraire...

Remarquez le matériel peu sophistiqué utilisé par cet agriculteur.

www.youtube.com/watch?v=uWNlDKxRMmk

 

 

EXCELLENTE VIDEO DE VULGARISATION SUR L'IMPLANTATION DE LA BETTERAVE SUCRIERE. * * * *

 

Film Realisé par la sucrerie Cosumar au Maroc

www.youtube.com/watch?v=Cecv09YiipI
20 oct. 2013 - Ajouté par Abdesselam Abid
 
L'EXPERIENCE DE PRODUCTION LOCALE DE SUCRE AU MAROC.
Observez bien à un moment on voit des betteraves irriguées au goutte à goutte.

Cosumar célébre 80 ans

www.youtube.com/watch?v=pJ9RwACfdGI
IRRIGATION DE LA CANNE A SUCRE PAR GOUTTE A GOUTTE ENTERRE AUSTRALIE.

Australia Sugarcane Irrigating

www.youtube.com/watch?v=rv7SkbsQfKk

 

 

EN DÉPIT DE LA BAISSE DES PRIX SUR LE MARCHÉ MONDIAL

On se sucre sur le dos des Algériens

Par
L'Expression 
Les prix du sucre ont chuté pratiquement de moitié depuis l'année 2011Les prix du sucre ont chuté pratiquement de moitié depuis l'année 2011

Les consommateurs continuent de payer très cher ce produit dont les subventions profitent aux importateurs alors que ses prix ont dégringolé sur le marché mondial.

Qui se sucre sur le dos des Algériens tout en profitant des largesses accordées par l'Etat? Le ministre du Commerce garde le silence. L'Algérie n'a jamais autant mérité le quolibet de «vache à lait». Ce n'est cependant pas le plus grand nombre qui tète à sa mamelle. La pilule est encore amère cette fois-ci. Elle a du mal à passer. Constat.
Les prix du sucre ont chuté pratiquement de moitié depuis l'année 2011. Le consommateur le paie toujours aussi cher. Le prix de la tonne de sucre blanc affichait 506,9 dollars le 8 avril, sur la Bourse des marchandises de Londres (Liffe) alors qu'elle se négociait à près de 900 dollars, il y a à peine deux ans. Durant le premier trimestre 2013 (février et mars) elle avait même effectué un plongeon sous la barre des 500 dollars. Au taux de change officiel, le prix de la tonne de sucre blanc qui devrait s'établir autour des 40.000 DA coûte paradoxalement plus du double, soit 90.000 DA! Une situation qui défie toutes les lois économiques. Au bout de la chaîne, il y a un dindon de la farce: le consommateur continue de payer 90 DA pour un kg de sucre. Le même prix qu'en 2011! La mafia se sucre sur le dos des Algériens. Aucune réaction officielle. Mustapha Benbada, le ministre du Commerce garde étrangement le silence.
Les affairistes de tout poil en profitent. Les producteurs de boissons (jus de fruits, limonades...), de produits dérivés du lait (yaourts...) ont sensiblement augmenté leurs prix, les contrebandiers se frottent les mains et réalisent de juteuses des opérations financières dans les pays frontaliers... La spéculation n'a pas de visage, mais elle est partout. Sa cible privilégiée: le peuple! Ces petites gens qui souvent ont du mal à boucler les fins de mois sont livrés sans répit et sans pitié en pâture aux spéculateurs. Ridicule: lorsque l'on sait que l'Algérie qui fait des pieds et des mains pour faire partie de l'Organisation mondiale du commerce n'arrive pas à organiser et réguler les marchés locaux. Ceux des fruits et légumes, des viandes, des céréales, des produits de consommation de base, en général et de celui du sucre, en particulier. Des prés carrés. Des chasses gardées. Sinon comment expliquer cette flambée des prix qui sans cesse rogne chaque jour un peu plus le pouvoir d'achat des Algériens sans qu'aucune initiative digne de ce nom n'ait pu être mise en oeuvre pour venir à bout d'un tel phénomène. Ultime pied de nez. Ces importateurs de sucre exonérés de TVA et de droits de douanes, qui réalisent des profits faramineux de l'ordre de 125%, grâce à la générosité des pouvoirs publics, s'adonnent de surcroît à l'exportation. Parmi les produits agroalimentaires destinés à l'étranger, le sucre apparaît en bonne position. Une augmentation de 425,6% a été enregistrée en février 2013 par rapport à la même période en 2012! «Les exportations sont passées de 6,79 millions usd en février 2012 à 35,69 millions usd à la même période en 2013, enregistrant une augmentation de 425,6%» indiquent les chiffres du Centre national de l'informatique et des statistiques des Douanes. «A cet effet, il est à relever que l'Algérie n'étant pas un pays producteur de sucre (canne ou betterave), la matière première est totalement importée par des opérateurs privés qui la transforment et la commercialisent», souligne le rapport du Cnis...
Probablement au détriment du consommateur algérien qui en paie la facture...On n'est plus à un paradoxe près...
Le meilleur est sans doute à venir... En somme, il ne s'agit pas de casser du sucre sur quiconque, mais de dénoncer ceux qui se sucrent au détriment des pauvres citoyens.

TEMOIGNAGE PRODUCTION DE BETTERAVE AU MAROC.

A la fin de la vidéo on apperçoit un champs de cannes à sucre.

 

La betterave a sucre dans la region Doukkala Abda.

www.youtube.com/watch?v=tscF_MRqKkI

 

VISITE DUNE PARCELLE DE BETTERAVES A SUCRE AU MAROC

Amine Chajié agriculteur sur 400 ha au Maroc.mpg -

www.youtube.com/watch?v=tbXItwFa6dw
27 nov. 2010 - Ajouté par Agriavis

 

Secteur sucrier : un modèle d’agrégation réussi

82 % des superficies de la betterave sucrière sont cultivées avec de la semence monogerme.

 

Une production de 55 t/ha avec 20 000 ha de cannes à sucre pour un rendement de 80 t/ha, voici l’objectif visé pour 2020. D’importants investissements lui ont été consacrés depuis le début des années soixante.
Sur le plan économique, le secteur sucrier contribue à l’amélioration des revenus de 80 000 agriculteurs et génère annuellement près de 9 millions de journées de travail. Il couvre actuellement environ 45 % des besoins du pays en sucre. Sur le plan de la valorisation, ce secteur a favorisé l’émergence de pôles de développement régionaux autour des sucreries et contribue ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.

L’amont sucrier en chiffres
- Nombre d’agriculteurs : 80 000
- 80 000 ha de plantes sucrières;
- Régions : Gharb, Doukkala, Tadla, Moulouya et Loukkos;
- Production de 3 MT de betterave et 1 MT de canne à sucre;
- Valeur de production : 1,2 milliard de DH;
- Coût du transport des cultures sucrières : 250 millions de DH;
- Emplois en milieu rural générés : 9 millions de journées de travail.
La Cosumar produit entre 500 000 et 600 000 tonnes de sucre chaque année à partir des plantes sucrières pour une capacité de traitement quotidien de 40 000 tonnes de betteraves et 11 000 tonnes de canne. La betterave est essentiellement cultivée dans les régions de Doukkala, du Gharb, du Loukkos, de Tadla et de la Moulouya. La plantation de canne à sucre est quant à elle localisée dans les régions du Gharb et du Loukkos. Ces cultures occupent quelque 80.000 agriculteurs, tandis que l’industrie du sucre génère 2 500 emplois directs. Il est à noter que le secteur des cultures sucrières crée deux millions de journées de travail en saison et fait vivre 12 000 familles dans la région du Gharb-Chrarda-Beni-Hssen.  Sur le plan économique, le secteur sucrier contribue à l’amélioration des revenus de 80 000 agriculteurs et génère annuellement près de 9 millions de journées de travail. Il couvre actuellement environ 45 % des besoins du pays en sucre. Sur le plan de la valorisation, ce secteur a favorisé l’émergence de pôles de développement régionaux autour des sucreries et contribue ainsi à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales. L’activité sucrière est organisée, au niveau régional, dans le cadre des Comités Régionaux de Sucre qui constituent un cadre de concertation de l’ensemble des acteurs de la filière sucrière au niveau de la région et œuvrent ensemble pour l’exécution des actions prévues dans les plans régionaux.

Mobilisation massive pour développer les cultures sucrières
Le contrat-programme prévoit, à l’horizon 2020, 15 000 hectares de betteraves à sucre avec un rendement de 55 tonnes à l’hectare. La culture de 20 000 hectares en cannes à sucre est également prévue avec un rendement de 80 t/ha. Pour atteindre ces objectifs, des mesures ont été déjà prises. Ainsi, l’Etat a étendu, dans le cadre du Plan Maroc Vert, le périmètre irrigué dans la région avec 43 000 nouveaux hectares. Néanmoins, les objectifs tracés dans le cadre du contrat-programme nécessitent plus d’efforts. Il est nécessaire de mettre au point une politique d’irrigation adaptée aux exigences des cultures sucrières, de rechercher des moyens de soutien adéquats en cas de catastrophes naturelles et de trouver une solution radicale au problème de l’endettement des agriculteurs.
Le succès de cette stratégie impose en particulier de traiter le problème de fond du tissu des acteurs agricoles, par la mise en place de modèles d’agrégation innovants, adaptés à chaque filière et socialement équitables. Et aussi par la promotion des partenariats Public-Privé. Les autres axes des aides de Cosumar se situent aussi bien au niveau du financement de la mécanisation (achat de tracteurs, semoirs, herses, machines de récolte, traitements phytosanitaires…) que dans le financement des campagnes. L’autre chantier concerne l’augmentation de la densité par hectare qui devrait passer à 100 000 pieds de betterave par hectare d’ici 2016 contre 75 000 pieds actuellement.
Une subvention supplémentaire de 80 DH la tonne pour la betterave et 50 DH pour la canne a été accordée. L’augmentation a été étalée sur les campagnes 2011/2012 et 2012/2013. L’objectif est de porter la superficie cultivée à 70 000 ha et la part de l’approvisionnement en matières premières locales à 60% d’ici à 2016. A présent, l’objectif est de porter la superficie des cultures sucrières à 70 000 ha, dont 20 000 ha pour la canne à sucre, et la part de l’approvisionnement en matières premières locales à 60% d’ici 2016 au lieu de 40% actuellement.

Axes de mise à niveau de la filière sucrière
Le programme de mise à niveau de la filière sucrière s’articule autour de plusieurs axes. La mise en place d’un dispositif de protection à la frontière de la production locale en cohérence avec la situation actuelle de la filière sucrière marocaine et en adéquation avec les règles de l’OMC est nécessaire, en plus de l’amélioration des performances agricoles par la réduction des coûts, l’accroissement de la productivité et l’amélioration de la qualité technologique des cultures sucrières. L’objectif étant d’accroître le revenu des agriculteurs et rendre ces cultures attractives. Le développement de la filière doit aussi passer par l’accroissement des performances industrielles, et cela à travers l’amélioration du rendement d’extraction, l’augmentation de la productivité de la main d’œuvre, l’optimisation des paramètres de consommation d’énergie et des coûts logistiques et de fabrication, l’amélioration du service de l’eau d’irrigation dans les périmètres de production de plantes sucrières et le renforcement, dans un cadre interprofessionnel, des actions de recherche-développement, engagées conjointement par les industriels, les agriculteurs et les organismes publics ou privés, à l’instar des politiques suivies par les pays sucriers performants afin d’améliorer les performances agricoles des plantes sucrières. Ajoutons à la fin l’amélioration des circuits de commercialisation, de transformation et de distribution des produits sucriers ainsi que la garantie de leur salubrité.

Utilisation de la semence monogerme
82 % des superficies de la betterave sucrière sont cultivées maintenant avec de la semence monogerme de betterave, contre 4 % il y a quelques années. Les producteurs ont déjà commencé à bénéficier de cette innovation et le rendement de la betterave sucrière est passé de 43 tonnes à l’hectare à 63 tonnes. La teneur en sucre a également augmenté, elle est passée de 7 à 9 t/ha. En 2016, le but est de porter la production de sucre à 12 tonnes par hectare.
n L ’agrégation dans le secteur sucrier
Depuis le démarrage de son activité sucrière au niveau des périmètres irrigués, Cosumar s’est identifiée toujours comme société qui a fédéré autour de son activité ses fournisseurs de matières premières (plantes sucrières) dans le cadre d’un partenariat win-win. Le Plan Maroc vert, particulièrement son Pilier I prévoit le développement d’une agriculture performante à forte valeur ajoutée, et ce, par l’encouragement des investissements privés, organisés autour de nouveaux modèles d’agrégation. La filière sucrière était au cœur de ce programme, considérée comme modèle d’agrégation réussi.
Le groupe Cosumar est doté en amont de ressources humaines et matérielles lui permettant d’assurer son rôle. Il a toujours procédé à l’appui de ses partenaires par l’accompagnement rapproché et le préfinancement des intrants et d’autres opérations culturales qui s’élève à un montant de 400 millions de DH. Cela permet également d’assurer le financement des travaux d’entretien des cultures sucrières. 200 millions de DH sont destinés à faciliter le transport de la production des agriculteurs dans les meilleures conditions. Cette activité permet de générer une valeur de récolte de 1,5 milliard de DH distribuée aux producteurs canniers et betteraviers, en plus de 9 millions de journée de travail dans le monde rural.

A ce jour, Cosumar continue d’assurer son rôle d’agrégateur dans le cadre du Plan Maroc Vert, et ce à travers :
•L’encouragement de la création des sociétés de prestation de services agricoles pour les travaux de préparation des sols, les semis mécaniques, l’arrachage mécanique, la distribution des intrants… cette action vise la promotion de nouvelles technologies telle que la promotion de l’utilisation de la monogerme et le développement de la mécanisation des opérations culturales; à titre d’exemple le taux de semis à atteint 75% pour la présente campagne.
•L’encouragement de l’acquisition du matériel agricole par les agriculteurs ; un investissement de 20 millions de DH a été réalisé pour l’achat des machines de récolte des plantes sucrières et de 9 millions de DH pour l’acquisition des semoirs de précision, les rotavators, les bineuses …
toujours dans le cadre du partenariat, Cosumar apporte un soutien permanent à ces agrégés en difficulté, en cas de calamités naturelles (inondations…) survenues sur les cultures sucrières. Des soutiens permettant de couvrir les charges d’intrants…, sont accordés aux agriculteurs sinistrés. Des fonds de sinistres sont également mis en place au niveau de certaines régions, alimentées régulièrement par la participation des acteurs industriels et agricoles, pour venir en aide aux producteurs en cas d’inondation, de sécheresse ou de gel…
n Le groupe Cosumar, dans le cadre de la fédération Fimasucre, défend les intérêts des agrégés
Des interventions régulières auprès des pouvoirs publics,…sont effectuées dans le cadre interprofessionnel pour défendre l’intérêt de la filière en général et celui des producteurs en particulier. Ces actions, sont de nature à améliorer l’attractivité et la productivité des cultures sucrières, et ce, à travers certaines mesures :
•Accords de soutien (subventions de la semence monogerme, boutures de canne…) ;
•Amélioration des taux de subventions du matériel (machines de récolte,…) ;
•Aide de l’Etat aux sinistrés ;
•Sécurisation de l’eau d’irrigation.

Lire la suite Le Soir Echos

 

LE KILO PASSE ALLÈGREMENT À 90 DA

Amer, le prix du sucre!

L'Expression, 03 Février 2010

Après la hausse des produits maraîchers, des légumes secs et des produits laitiers, la flambée n’a plus de limite.

Le sucre «flambe» sur les marchés international et national. L’Algérie en importe moins mais à des prix plus chers. Du coup, toutes les denrées contenant du sucre ont vu leur prix grimper, notamment pour ce qui est de la limonade et diverses boissons sucrées. Par exemple, la bouteille d’un litre de Coca-Cola est passée de 30 à 35 DA, soit une hausse de 12% environ. Les producteurs nationaux de boissons, qui n’ont pas encore franchi le pas, résistent encore, mais pour combien de temps?
Le sucre, pour adoucir notre café matinal, ou pour réussir nos fameux gâteaux, est passé promptement et allègrement de 60 DA à 65 et 70 DA le kg pour atteindre aisément aujourd’hui les 90 DA/kg, soit une hausse «en douceur» de pas moins de 15%! Comme la pomme de terre qui a failli connaître le sort de la betterave, tubercule sucrière par excellence, celle-ci a disparu de nos champs qui alimentaient notamment la fameuse raffinerie de l’ex-Enasucre de Khemis Miliana installée en 1966, qui existe toujours, mais inopérante pour le moment. La mise en place d’une culture betteravière qui a suivi cette installation, a été confrontée à des difficultés d’inadaptation de la betterave, d’insuffisance de pluie et de moyens d’irrigation et divers autres aléas.
Résultat: la raffinerie de Khemis Miliana, fleuron incontestable de l’industrie «industrialisante» des années «fastes» de l’économie planifiée, est aujourd’hui à l’arrêt faute de matière première à traiter. Une autre raffinerie, tout aussi importante, existe à Béjaïa.
Ce complexe sous-traite le sucre roux importé pour les industriels privés.
L’Algérie s’approvisionne en sucre roux à partir, notamment du Brésil, Cuba, Thaïlande et de l’Union européenne. Par ailleurs, le Brésil, premier producteur et exportateur de sucre dans le monde, a vu sa production baisser.
Ce pays, faut-il le rappeler, a changé la vocation d’une grande partie de ses terres arables au profit de la culture du méthanol, ce biocarburant dont on veut se servir pour pallier les ressources énergétiques polluantes comme le pétrole.
Cette nouvelle donne s’est répercutée négativement sur notre enveloppe financière 2009 d’importation de sucre qui a vu son niveau grimper de plus de 30%. Ces chiffres traduisent une hausse non pas en quantité, mais surtout en valeur au vu du prix élevé de cette denrée, relève-t-on. La production nationale de sucre est actuellement estimée à 950.000 tonnes/an. Destinée au marché national, elle reste insuffisante pour répondre à une demande qui flirte avec 1 million de tonnes/an.
L’Algérie devait passer à partir de l’an dernier, du statut de pays importateur de sucre à celui d’exportateur en doublant pratiquement sa production qui devrait atteindre, selon les chiffres avancés, près de deux millions de t/an, grâce à l’extension d’une raffinerie d’un groupe privé algérien. Aucune de ces prévisions n’a été atteinte.
Sachant que la betterave sucrière représente presque la moitié de la production mondiale de sucre raffiné et que c’est l’une des cultures industrielles les plus importantes des régions tempérées comme la nôtre, qu’est-il a devenu de cette option agricole hautement rentable? Nous sommes en droit de nous poser la question.
A cet effet, nous avons contacté le directeur général de l’Itcmi (Institut technique de la culture maraîchère et industrielle), Mustapha Mechkour, qui nous a informés que «la culture de betterave sucrière ne se pratique plus en Algérie, depuis 1981».
Le ministère de l’Industrie avait, à l’époque, instruit les raffineries d’El Khemis et de Guelma de ne plus utiliser la betterave pour la production sucrière et lui substituer le sucre roux importé, le prix du kg de sucre revenant ainsi moins cher...
Pourtant des coopératives spécialisées et équipées de matériel hautement sophistiqué avaient été mises en place pour le traitement de ce tubercule à El Khemis et Annaba pour le destiner à la raffinerie de Guelma où quelque 5000 hectares, selon M.Mechkour, étaient destinés à cette culture qui bénéficiait du même périmètre agricole que dans le Haut Chelif pour la seconde raffinerie d’El Khemis.

Abdelkrim AMARNI

 

Lundi 10 janvier APS DZ
 
Relancer la production de la betterave sucrière et développer les oléagineuxLe ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a évoqué lundi les possibilités de relance de la production de la betterave sucrière et de développer la culture des oléagineux en réunissant tous les facteurs nécessaires à leur développement.

« Des projets appartenant à des opérateurs privés et à des fermes pilotes sont à l’étude pour la reprise de la production de la betterave sucrière et le développement des cultures oléagineuses » pour la production d’huile de table, a indiqué le ministre lors d’un point de presse animé en marge d’une réunion sur les fermes pilotes.

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dimanche 14 avril 2013, par NOUREDDINE MORSLI

ARTICLE CONCU ET REDIGE PAR MR. NOUREDDINE MORSLI(*)
LE GENERAL, LA TECHNOLOGIE DU SUCRE ET LA BETTERAVE
ALGERIENNE

Le mot « sucre » est d’origine arabe et le produit qu’il désigne a été connu en Asie bien avant que les anciens Irakiens (les sumériens) n’inventent l’écriture. Le nom scientifique du produit est « saccharose ».
Jusqu’au XIX siècle, il était produit à partir de la canne à sucre, plante que les anciens Iraniens (les Perses) appelaient « la plante qui produit du miel sans les abeilles ».
Au XVI siècle, la découverte de l’Amérique met le sucre à la portée du consommateur ordinaire. Auparavant, seules les classes aisées « se sucraient », sucraient leurs mets avec du…miel. De retour d’Amérique, Christophe Colomb a donc ramené dans ses bagages beaucoup de produits bien utiles (or, sucre, pomme de terre etc.…) et d’autres assez gênants et même nuisibles (café, tabac etc.…).
Du XVI au XIX siècle, l’Europe était approvisionnée en sucre par le commerce avec les Amériques. Un beau jour, Napoléon Bonaparte décida de triturer l’Europe pour la recomposer au profit de son pays, la France et sa révolution (il fit de Rome un simple chef-lieu de département sous tutelle de Paris).
L’Angleterre, la « perfide Albion », cet eternel ennemi, ayant d’autres intérêts et la marine la plus puissante du monde s’y opposa et organisa un blocus : plus rien ne doit arriver en Europe par mer. Plus de commerce avec les Amériques ; plus de sucre pour l’Europe.
Napoléon réagit promptement ; il demanda qu’on fabrique du sucre en Europe et prit des mesures incitatives. Féru de mathématiques, il savait n’exiger que des choses réalisables et… accompagner la réalisation. Ainsi le sucre pût être produit en Europe, en 1812, à partir de la betterave sucrière, cette plante similaire à la canne à sucre en matière de teneur en saccharose et qui pousse très bien en Europe.
Des essais avaient déjà été faits auparavant mais le processus manquait de rentabilité financière. C’est le technologue « Jean Baptiste Queruel » qui leva la contrainte dans la fabrique de « Jean Delessert ».
En plus de cette innovation, il faut savoir que c’est Napoléon Bonaparte qui a, dans le sillage de la révolution de 1789, fait la France moderne. Il a créé beaucoup d’institutions qui lui ont survécu et qui existent à ce jour (l’école militaire Saint Cyr, la cour des comptes, le Senat, le cadastre du pays, etc.…) et c’est lui qui a réveillé l’Egypte à la modernité pour la laisser, malgré lui, à Mohamed Ali. Il a failli occuper l’Algérie puisqu’il envoya, en 1812, un espion pour établir un plan de débarquement. C’est ce plan qui sera utilisé en 1830 (remarquons la continuité dans le travail).On peut dire que l’œuvre de Napoléon est l’exemple de ce que peut faire un puissant général qui ne se laisse pas tenter par le mercantilisme dans « l’import/import » et les villas « F16 ».
Aujourd’hui, prés de la moitié de la production mondiale de sucre se fait à partir de la betterave. Des pays comme la France et la Pologne en sont de grands producteurs et possèdent de bons spécialistes en la matière.
Le sucre de canne ou de betterave est produit dans une sucrerie. Le processus technologique d’une sucrerie est le plus compliqué et le plus délicat de l’industrie alimentaire (conserverie, huilerie, laiterie-fromagerie, etc.…)
A l’indépendance, l’Algérie a hérité d’une sucrerie installée à Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) mais sa capacité de traitement trop faible et ses équipements trop vétustes nécessitèrent sa fermeture. Deux(02) sucreries ayant chacune une capacité de traitement de quatre mille (4000) tonnes de betterave par jour furent construites dans les années soixante-dix l’une à Khemis-Miliana (A.Defla) et l’autre à Guelma. Une raffinerie traitant le sucre roux importé fut installée, équilibre régional oblige, à Mostaganem.
La betterave sucrière possède donc une petite histoire en Algérie, une histoire pleine d’aberrations et nous en donnons ci-dessous quelques aperçus :
-L’étude de faisabilité de la sucrerie de Guelma a prévu d’installer l’usine à Drean (Wilaya de Et-tarf) c’est-à-dire au milieu des champs de betterave. La « boulitique » la fit construire à Guelma soit soixante dix(70) kilomètres plus loin et un cout de transport énorme. Il ne faut pas s’empresser d’accuser le colonel, il n’y est pour rien. C’est l’œuvre des pseudo-technocrates qui savent susciter des désirs chez le chef, les justifier et aller au devant d’eux pour les satisfaire et servir leurs desseins.
-Les deux(2) sucreries étaient approvisionnées en betterave par l’agriculture. C’est le département ministériel de l’agriculture qui fixait chaque année et pour chaque domaine la surface à semer en betterave sucrière. Au bout de quelques années,quand la « révolution agraire » s’est embourbée, les domaines faisaient tout pour refuser la betterave et quand on les y obligeait, certains n’hésitaient pas à l’abandonner à son sort dés les semailles (ce fait me rappelle le rapport d’un universitaire sur le démarrage des premiers domaines autogérés à l’indépendance ; certains avaient semé des céréales sans avoir labouré).Il faut savoir que la betterave sucrière ne se vend pas au bord de la route nationale et ne se prend pas chaque soir pour les besoins de la marmite familiale mais on doit reconnaitre que ce comportement des paysans a été induit par ces nombreux responsables politiques et administratifs qui venaient au domaine remplir les coffres arrières de leurs véhicules avec divers produits alors que le producteur n’est pas autorisé à y toucher même en les payant.
-Avec quatre mille(4000) tonnes de betterave par jour, une sucrerie peut produire trois cent(300) tonnes de sucre ; les nôtres ont été amenées à tourner des journées entières sans rien obtenir : la betterave entrait mais point de sucre à cause des pannes et de la mauvaise qualité de la betterave qui se dégrade rapidement si elle n’est pas traitée immédiatement après l’arrachage. Il est arrivé que tout le sucre produit pendant la campagne ne couvre même pas les frais de transport de la betterave. Pourtant beaucoup de gens avait pour mission de veiller à la bonne marche de l’usine : le directeur, l’encadrement, le syndicat, le travailleur gestionnaire tel que le définit la G.S.E., la cellule du parti FLN, etc.…, mais le système « hallouf » a fait en sorte que tous ces gens se neutralisaient au lieu de se compléter.
Actuellement, le voisin Marocain arrive à satisfaire une partie, faible mais non négligeable, de ses besoins en sucre et en aliment de bétails grâce à la culture de la betterave ; l’Algérie importe tout le sucre qu’elle consomme et elle en consomme beaucoup. L’Algérien, grand suiveur en matière d’habitudes alimentaires, fait exactement le contraire des Européens qui en majorité consomment le café dilué mais sans sucre.
Nous avons déjà dit que le processus technologique d’une sucrerie est compliqué et délicat. Nous en donnons ci-dessous quelques éléments d’information.
Les principales opérations du processus sont :
-Réception, pesage et analyse de la betterave.
-Lavage de la betterave
-Découpage de la betterave en fines lamelles dites « cossettes ».
-Mise en contact des cossettes avec l’eau chaude pour en extraire le saccharose ; l’opération se fait par diffusion dans un équipement dit « diffuseur ».Il ressemble à un four de cimenterie sans bruleur et dans lequel l’eau et les cossettes circulent à contre courant. On obtient ainsi une solution sucrée dite « jus ».Les cossettes qui ont perdu une grande partie de leur saccharose sont dites « pulpe » et, comme le feuillage de la betterave, sont utilisées comme aliment de bétail.
-Concentration du jus dans des évaporateurs. C’est un grand réservoir (vingt mètres cube au moins) ayant un échangeur tubulaire qui reçoit la vapeur et évapore l’eau du jus. Le jus concentré est dit « sirop ».
-Epuration du sirop avec du lait de chaux. Celui-ci est obtenu dans un four à chaux par calcination du calcaire
CaCO3=== CaO + CO2 , CaO + H2O === Ca(OH)2
Mélangé au sirop, la chaux absorbe les impuretés et elle est précipitée par injection du CO2 du four à chaux
Ca(OH)2 + CO2 === CaCO3 + H2O (c’est la réaction inverse de celle qui c’est déroulée dans le four à chaux )
En filtrant ce mélange, on obtient un sirop plus ou moins clair. Pour obtenir un sirop parfaitement clair, on le fait passer à travers des « échangeurs d’ions ».
-Cristallisation et obtention d’un produit semi-fini dit « sucre roux » à cause de sa couleur.
Le sucre roux est vendu aux raffineries qui procèdent à sont traitement : redissolution, épuration par le même procédé, recristallisation, séparation, par essorage dans des centrifugeuses, de la phase solide qui est du sucre blanc de la phase liquide qui est une forme de sirop dite « égout » et qui reviendra a l’épuration.
Il est à noter que les unités de Khemis-Miliana et Guelma sont des sucreries –raffineries.
A coté de ce processus principal consistant à produire du sucre, il y a d’autres processus secondaires :
-Le four à chaux dont on a vu plus haut le fonctionnement.
-La centrale thermique qui produit la vapeur nécessaire à l’usine.
-La centrale électrique qui produit l’électricité nécessaire a l’usine. Avant d’aller au procès, la vapeur passe par un alternateur.
- Le poste de traitement des eaux. Il supprime la dureté de l’eau envoyée aux chaudières.
-L’atelier « pulpe » pour le séchage et le conditionnement de ce sous- produit de la sucrerie utilisé comme aliment de bétail.
Le sous produit de la raffinerie est dit « mélasse » ; il est utilisé pour produire la levure.
Pour gérer les fonctions production et maintenance d’une sucrerie, il faut une huitaine d’ingénieurs, certains en chimie mais ayant assimilé certaines connaissances en mécanique et en électricité et d’autres en mécanique et électricité et ayant assimilé certaines connaissances en chimie. Il en est de même pour les dizaines de techniciens et techniciens supérieurs de la production et de la maintenance.
Il est à noter qu’une sucrerie-raffinerie (ou une raffinerie de sucre) travaille en continue »H24 ».Elle est arrêtée une fois par an pendant un mois.

Actuellement la situation est la suivante :
-la raffinerie de Mostaganem et les deux sucrerie-raffineries ont été privatisées.
- A Guelma, on n’a traité la betterave que pendant quatre ou cinq ans ; sa culture a été abandonnée en 1981 ou 1982.
-Il est certain que les sucreries ne sont plus en mesure de traiter la betterave et il est très probable que l’agriculture n’est pas en mesure d’en fournir ; on se limite au raffinage du sucre roux importé. Les usines, anciennement publiques travaillent très certainement dans des conditions technologiques et financières très difficiles. Ce sont des « antiquités » par rapport à la raffinerie CEVITAL de Bejaia.
Tout ce que peut faire le citoyen conscient des enjeux c’est d’imiter ces Européens qui consomment du café dilué mais sans sucre. On bénéficie ainsi des bienfaits de la caféine à dose modérée sans gaspillage de sucre. Le budget de l’Etat en bénéficiera et il y aura un peu moins d’ « import/import ».

M.N. « noureddine83αhotmail.com »
(*)Universitaire

 

LA PRODUCTION DE SUCRE AU MAROC.

Apès tout regardez la vidéo suivante, la récolte de canne à sucre ne se passe pas à Cuba, mais au Maroc. Nos voisins produisent en moyenne 50% de ses besoins en sucre.

 

Certes, il s'agit de cultures qui demandent de l'eau. Mais peut-on rester sans rien faire face à des importations constantes de sucre à raffiner.

 

Baisse de la teneur en sucre de la betterave sucrière

www.youtube.com/watch?v=EX_DvEwoemo
8 juil. 2011 - Ajouté par Marocagriculture
http://www.marocagriculture.com Baisse de la teneur en sucre de la betterave sucrière JT 7 Juillet 2011.
Au débu de la vidéo on voit des betteraves à sucre (BS) qui poussent très bien (elles ressemblent à des salades). La culture de BS est possible en Algérie. Les nouvelles variétés ne nécessitent plus de laborieux démarriages. Toutes les opérations sont mécanisées.

Production de Sucre au Maroc

www.youtube.com/watch?v=lwmyGPkiweg

 

Berkan filaha

www.youtube.com/watch?v=y9PBe73jIEg
5 janv. 2011 - Ajouté par hammadi marsak

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Le semis direct en Syrie.

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Huile de menthe.

Principe: par distilation. Usage: bloquer la germination des pommes de terre

 

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Semoir semis-direct:

Essai d'un prototype.

www.youtube.com/watch?v=SJcHIT7HY3c

 

 

Démarche cluster Unido * * * *

Comment développer son activité au sein d'un cluster

dans sa région. Cas de l'olive à Bouira.

www.unido.org/fileadmin/user...we.../interno_web_DEF.pdf
 
 

 

Utiliser le fumier

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Production de biogaz

 

 

 

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Traitement de semences

Semences de ferme.

 
www.youtube.com/watch?v=N-oqfVDvAnQ

 

 

Espaces verts machine élagage taille

Elagage des arbres en ville ou en verger.

www.youtube.com/watch?v=uX3dgBNigRU

 

 

 

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au Maroc.

 

Semoir Semis direct Irakien****

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Grass Farmer 1414 - YouTube

Pour semer la jachère pâturée

Vidéo pour "https://youtu.be/plIp8DTJFKM"
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Aquatrad Subsurface Drip System

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Tapis et revêtements (Algerian Bovines)

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Betterave sucre au Maroc

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L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".

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