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TIMAC AGRO:
Chakir Bouzidi, directeur commercial de Timac Agro
« Nous envisageons de produire »
20 mars 2012
11:00
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Le groupe français Rouiller, spécialisé dans la culture et l’innovation des intrants agricoles et fertilisants a choisi de s’installer sur le marché national, à travers sa filiale Timac Agro
Algérie. Son directeur commercial, Chakir Bouzidi, nous explique, dans cet entretien, le choix d’être sur place.
L’Eco : Les produits Rouiller sont déjà commercialisés sur le marché algérien depuis des années, qu’est ce qui a justifié le choix d’implanter une filiale
sur place ?
Chakir Bouzidi : la stratégie du groupe est de demeurer le précurseur de la fertilisation dans le pays où il se trouve, en apportant une
expertise agronomique et industrielle pour répondre aux besoins de l’agriculture de demain, notamment dans le domaine de la nutrition de la plante et de l’animal. C’est un enjeu majeur et un
véritable cheval de bataille pour le groupe Rouiller, qui existe depuis plus d’une cinquantaine d’années, avec 6 000 collaborateurs répartis dans 40 pays. Aujourd’hui, pour conquérir le marché de
l’agriculture algérien, il faut être présent sur place. Ce secteur connaît une forte demande des produits agricoles, essentiellement les engrais, le groupe a donc la volonté de renforcer son
développement en Algérie par la création de sa filiale Timac Agro.
Donc, c’est de la proximité mais ça reste une représentation commerciale?
C’est une entreprise de droit algérien, appartenant au groupe français Daniel Rouiller ; son effectif, à 100% algérien, compte 80 personnes, outre les 300 postes indirects que sont les
distributeurs de nos produits. Notre mission en Algérie est de servir un secteur agricole en plein mutation, tout en faisant face aux besoins croissants d'alimentation et d'énergie, dans
l’harmonie et le respect de l'environnement.
Quels sont les produits fournis par la filiale Rouiller au marché algérien ?
Le groupe Rouiller dispose d’une large gamme de produits, mais pour l’Algérie, nous fournissons essentiellement trois types de segments, à savoir, l’agrofourniture, l’agro-industrie et
l’agroalimentaire. Nous faisons aussi les intrants agricoles (engrais) dont le besoin des agriculteurs algériens ne cesse de croître. Nous avons trois gammes de fertilisants : solides, liquides et
hydrosolubles. Chacune est destinée à une utilisation spécifique, sachant que les engrais solides représentent 80% des besoins des agriculteurs algériens. Tous les produits sont mis au point dans les
centres de recherche du groupe, répondant ainsi aux normes internationales de qualité et de sécurité. Nos produits permettent une approche optimisée et adaptée aux exigences d’une agriculture
productive et durable. En Algérie, nous avons plus de 300 distributeurs, nous les accompagnons au quotidien avec des supports techniques, de la formation et aussi avec des financements.
Comment cela se fait-il ?
Nous accordons des différés de paiement à nos distributeurs et des crédits de campagne qui eux mêmes les répercutent sur les agriculteurs. C'està- dire que nous livrons les produits aux
agriculteurs et le paiement se fait selon un échéancier, répercuté directement sur l’agriculteur. Nous avons aussi une force commerciale composée de 30 ingénieurs agronomes répartis sur le territoire
national qui, eux sont à la disposition des agriculteurs. Notre but est d’aller vers ces derniers et de les accompagner techniquement.
Comment avez-vous gagné le marché avec plus de 300 distributeurs ?
Aujourd’hui, on peut dire que nous sommes la plus importante force en matière d’intrants agricoles en Algérie, avec une force de vente de 30 ingénieurs et de plus de 300 distributeurs. Grâce à une
politique d'investissement d'envergure et une maîtrise optimale du savoir-faire technique, les unités industrielles du groupe Rouiller auquel nous appartenons ont atteint un haut niveau de
compétitivité. Le fait d’être présent via nos ingénieurs agronomes sur tout le territoire national, chaque jour, sur le terrain, nous a permis de créer cette force. Pour ce faire, l’entreprise assure
une formation technique pointue à ses techniciens pour en faire de vrais professionnels de la conduite des cultures et de véritables experts en matière de nutrition des plantes.
Est-ce que le marché algérien est prometteur ?
Certainement ! Le groupe Rouiller considère que le marché algérien est très prometteur et qu’il y avait beaucoup à faire dans le secteur agricole, c’est pourquoi il s’engage à investir. Je vous
confirme que notre chiffre d’affaires est en nette augmentation d’année en année. Il faut savoir qu’aujourd’hui en Algérie, le marché de l’agriculture présente un très beau challenge et la meilleure
façon de le remporter est de s’installer carrément ici, pour être au plus près des agriculteurs. Le groupe Rouiller existait auparavant en Algérie à travers les distributeurs durant une dizaine
d’années et ses produits sont appréciés par les agriculteurs. C’ est marché porteur, le groupe a installé deux importantes directions commerciales : l’une chargée des régions Est et Sud, la seconde
pour l’Ouest et Centre.
Avez-vous des projets en perspective ?
Evidemment, nous avons des projets qui sont en cours d’étude au niveau du groupe. Il est vrai que jusqu’à aujourd’hui, nous commercialisons des produits que nous importons, mais comme le marché
est très porteur, notre objectif à court et moyen termes est de produire en Algérie. Nous envisageons de produire les engrais solides en Algérie puisqu’ils représentent la gamme la plus demandée avec
80%. Nous accompagnons également des fermes pilotes pour obtenir des références agronomiques. Nous sommes également en train de lier des partenariats avec des instituts d’Etat et, bien sûr, nous
restons fidèles à notre activité principale qui est d’accompagner les agriculteurs pour démontrer que nous pouvons obtenir de la qualité pas nécessairement plus chère, mais en travaillant selon les
normes.
Naima Allouche
Actualités : Journée entreprises Alban - spéciale Est Algérie
22 mai 2013
Après Blida l'an dernier, Bretagne Commerce International a organisé le 14 mai 2013 une rencontre privilégiée avec l'Est Algérien afin d'approfondir les relations d'affaires avec le secteur
laitier entre Bretons et Algériens.
Au programme :
- Présentation aux prospects algériens des savoir-faire et des offres des 14 entreprises Alban' présentes.
- Un panorama économique, agronomique et transformation laitière de l'Est algérien avec un industriel laitier, un professionnel de l'élevage et un représentant local des entreprises.
- et enfin des rencontres B2B entre les investisseurs algériens et les entreprises Alban'.
De nombreux projets sont en cours de réalisation dans la distribution de produit pour l’amont, dans la transformation, dans la construction de bâtiments d’élevage…etc
Algérie: Filière lait - Premier couac du programme «Alban»
Par Ziad Abdelhadi, 19 Mai 2013
De nombreux éleveurs de vaches laitières des wilayas de Souk Ahras, Relizane et Blida n'ont pas hésité à interpeller le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, lors
de sa tournée, jeudi dernier, dans les stands du 13e Salon international de l'élevage, des technologies végétales, du machinisme et de l'agroalimentaire (Sipsa).
Rachid Benaïssa qui s'apprêtait à se rendre dans un autre pavillon, s'est vu entouré par les plus téméraires des trois cents éleveurs décidés à faire part au ministre des problèmes qu'ils
rencontrent. Portant tous une casquette de couleur bleu flanquée du sigle «Alban», ces éleveurs avaient intégré le projet algéro-français de coopération pour l'amélioration des connaissances
techniques des éleveurs laitiers en matière de culture des fourrages et de suivi sanitaire des troupeaux bovins. Partie prenante dans l'accord signé en 2011 entre l'Institut des techniques d'élevage
(Itlv) et Bretagne international, plus connu sous le nom de «projet Alban».
Les éleveurs ont fait savoir au ministre qu'ils étaient incapables de rénover leurs étables et de répondre à d'autres exigences du programme «Alban» sans un accompagnement financier de l'État.
«Je ne suis pas en mesure de rénover à 100% mon étable comme me l'a recommandé le groupe d'appui à l'élevage (Gapel). Je n'ai pas les moyens financiers nécessaires. Et je ne suis pas le seul dans
ce cas de figure», nous dira un éleveur laitier de la wilaya de Relizane à qui nous avons demandé de nous expliquer la raison de sa colère.
Un autre de Souk Ahras renchérira : «Nous nous retrouvons dans une impasse. Pour preuve, après la formation dont nous avons bénéficié dans le cadre du projet, nous nous attendions à passer à la
seconde étape du programme celle consistant à réunir les conditions pour améliorer les rendements de nos vaches et d'accroître notre cheptel. Mais depuis, nous ne voyons rien venir.