Traitement des semences de céréales.
Les CCLS s'équipent en matériel moderne de traitement de semences dont parfois des stations mobiles. Chez les investisseurs privés, ce type de matériel peut permettre de produire des semences de ferme au niveau de l'exploitation et chez ses voisins (activité rémunérée).
BrochureSemenceOAIC.pdf
Document Adobe Acrobat [576.7 KB]
Dossier Production de semences
Un recueil d'articles sur la production de semences. Dossier qui reste à compléter.
LivreProductionSemences.pdf
Document Adobe Acrobat [268.7 KB]

A L G E R I E,

S E M E N C E S  .

 

Les CCLS réalisent un énorme travail de traitement des semences. Question: afin de toucher plus d'agriculteurs, ne serait-il pas possible de développer les semences de ferme triées et traitées? Pourquoi ne pas laisser le libre choix à certains agriculteurs qui souhaiteraient maintenir des variétés de terroirs en aidant au développement d'unités mobiles.

 

SEMENCES, TENSIONS ET RETARD

D. BELAID 1.12.2014

 

Sous le titre « Agriculture : Tension autour de la distribution des semences à Tiaret », Fawzi Amellal relate dans l'édition du 18.11.14 la difficulté de certains céréaliers à se procurer de la semence.

 

CCLS, DES OBJECTIFS PEU AMBITIEUX

Signalons tout d'abord les efforts de l'ITGC et des CCLS en matière de production de semences et de leur traitement. L'OAIC a acquis plusieurs stations de semences. Le journaliste cite en effet un objectif de 70 000 quintaux dont 65 000 auraient déjà été livrés. On peut se demander quels sont les besoins réels. Pour cela en tablant sur environ un quintal de semence par hectare, on voit bien que les objectifs de livraison même atteints ne semblent pas couvrir la totalité des superficies céréalières de la zone en question. Même en progrès ces objectifs ne sont pas ambitieux.

 

PRODUCTION DE SEMENCES, MODE D'EMPLOI

Les semences sont d'abord produites dans des stations de l'ITGC puis multipliées chez des agriculteurs spécialisés en production de semences. Il faut assurer par exemple un désherbage correct et une épuration manuelle au printemps (arracher à la main les épis d'orge par exemple dans un blé). Pour cela, entre les passages de semoir, il s'agit de laisser un espace pour les ouvriers chargés de l'épuration. N'est donc pas producteur de semences qui veut. A ce propos, une anecdote. Jeune ingénieur affecté à Kaïs dans un Domaine Socialiste Agricole en 1981, Mr Saïd Bahaz, responsable céréales à la DSA de Batna m'avait fait confiance. Il avait dirigé vers le DAS près de 200 quintaux de semences à multiplier. Si Bahaz s'était dit : puisqu'il y a Djamel au niveau du DAS, je peux lui faire confiance. Les camions avaient déchargés dans nos hangars des sacs de deux variétés bien identifiables d'après les étiquettes. Cependant, n'ayant pas fait attention, croyant qu'il n'y avait qu'une seule variété, j'ai laisser les ouvriers agricoles prendre les sacs des précieuses semences et semer. Les deux variétés se sont trouvées semées de façon mélangée. Et donc de semences, la production est devenue du tout venant...

 

COMPTER AUSSI SUR LA SEMENCES DE FERME

L'absence de semences certifiées est dramatique. Voilà ce qu'écrit le journaliste :«J’ai engagé depuis un mois ma facture pour que je puisse enlever mon quota de semence de blé dur mais les services de la coopérative des céréales et légumes secs de Tiaret me font tourner en rond», s’est plaint, hier, Abdelkader, un agriculteur préoccupé par le retard pris dans les labours et d’ajouter dépité qu’«au niveau d’un des nombreux guichets de la CCLS-Tiaret on m’a fait savoir que le C.A.D n’est pas encore parvenu».

Comme les CCLS n'arrivent pas à approvisionner tous les agriculteurs, nous proposons une alternative complémentaire aux efforts de l'Oaic. Améliorer la production de semences fermières. Comment ? En fournissant aux céréaliers et à des jeunes de l'ANSEJ de petites unités de tri et de traitements de semences.

http://www.kewego.fr/video/27bf14259bbs.html

Ces unités peuvent être artisanales made in DZ ou importées dans un premier temps. Une unité de tri de semences est un tamis mécanique. Il peut être perfectionné avec une soufflerie incorporée. La société Marot en propose d'assez perfectionner et de toute taille. Pourquoi ne pas importer ce genre d'appareils pour les fellahs? Voir la référence sur le site : Nettoyeur | CFCAI www.cfcai.com/nettoyeur

 

Voyez ce que l'on peut trouver comme expérience d'agriculteurs français sur la discussion à propos de TRIEUR A GRAINS sur le Forum agricole forum.terre-net.fr/topic-240916. TRIEUR A GRAINS = s u i t e. Je viens de faire l'acquisition d'un trieur MAROT(fabriqué ou je suis né, comme quoi !) n° 5 , un truc de fou. Après quelques manip. et être tombé par hasard sur la notice encore parfaitement lisible, me voilà fin prêt pour faire mon triage. Ce soir, examen réussi sur un mélange triticale-pois, ma semence sort très propre dans le bac n°5 sans avoir à la remélanger. C'est autant de saleté qui retourne pas dans le champ, car de plus les petits grains sans valeur n'auraient rien fait, autant qu'ils soient dans le ventre de mes moutons et mes vaches. Le prix d'achat de 200 € correspond à 100 kg de pois ASSAS, donc amortissement -éclair. Pour ceux que cela intéresse, TARARE, TRIEUR ou appareils anciens, il y a une offre large sur AGRIAFFAIRES (matériel de collection); donc en passant merçi à philpg 1.

Concernant le traitement des semences triées, il est possible d'utiliser une simple bétonnière pour mélanger le produit aux graines de blé ou d'orge.

 

Cela est tellement facile, que nous conseillons à tout agriculteur ou jeune investisseur de se lancer dans le développement par auto construction d'une petite unité mobile pour aller faire de la semences fermières chez les agriculteurs.

 

Les pouvoirs publics devraient encourager cela en formant ces investisseurs. Car les machines tourneraient H24. Puis, c'est un crime économique de retarder les semis. Passée la date optimale de semis, le rendement chute. Il nous semble qu'à l'accoutumée, les décideurs publics choisissent des solutions centralisées (unités de tri dans les CCLS). A ce choix, il nous semble nécessaire également de développer de petites unités. Nous serions intéressés de recevoir des avis de membres de la filière céréales pour en débattre. Tout avis, sera mis en ligne.

 

 

Semences de ferme ou certifiées, que choisir ?

 (Un article de "Réussir grandes cultures". Il est intéressant car il traite des façons de faire des céréaliers français. En Algérie, tout le traitement des semences est pris en charge par les CCLS. Nous pensons qu'il existe de la place pour de petites installations privées. B. BELAID 30.09.2014).

 

Sur blé tendre, les problèmes de germination sur pied incitent à se tourner davantage vers la semence certifiée. Oui, mais le prix du blé régresse, d’où la volonté de réduire les coûts…

Abonnez-vous Réagir Imprimer Envoyer

Chantier de triage à façon de semences de ferme par EFC Semences.Chantier de triage à façon de semences de ferme par EFC Semences. - © N. Ouvrard

 

Depuis ces dernières années, on constate une légère tendance à la hausse des surfaces de blé tendre semées avec des semences certifiées. C’est un phénomène toujours observé quand les cours des céréales sont élevés. Mais la forte baisse des prix du blé de la récolte 2014 pourrait remettre en cause cette tendance. En fait, cette année, deux phénomènes s’opposent, sans savoir lequel des deux l’emportera. D’une part, le prix du blé a fortement régressé sur les marchés mondiaux. Une baisse accentuée localement par la mauvaise qualité des grains engendrant des réfactions et du déclassement en blé fourrager. Cette situation peut pousser certains agriculteurs à se servir dans leur tas de grains pour produire leur propre semence afin de réduire les coûts de production de la campagne prochaine. D’autre part, la dégradation de la qualité des grains peut, au contraire, pousser les céréaliers à privilégier la semence certifiée afin de s’assurer une levée optimale pour les semis de l’automne.

 

Le test de germination est indispensable

 

 

Alors, que faire ? Et tout d’abord est-il possible d’utiliser du blé ayant un temps de chute de Hagberg très faible, voire du blé faiblement germé pour produire sa propre semence ? À ces deux questions, Arvalis répond par la positive, suite aux études que l’institut a pu conduire en 2000 et 2001 où les conditions climatiques avaient été relativement proches. Mais il est indispensable de prendre certaines précautions. La première est de soigner les conditions de stockage. Il faut avoir un grain inférieur à 15 % d’humidité et ventiler le lot pour descendre la température à 15-20 %. En plus du test de germination que vous aurez fait à la récolte, il faut renouveler l’opération en septembre après quelques temps de stockage. Il est en effet très difficile de prévoir comment vont se comporter les lots prégermés et surtout comment va évoluer leur faculté germinative. « Si le taux de germination est inférieur à 80 %, le lot n’est pas utilisable pour faire des semences et il faut prévoir des semences certifiées », insiste Arvalis dans une note technique.

 

Pas de panique, selon les trieurs à façon

 

 

La germination sur pied est un phénomène que Sylvain Ducroquet, trieur à façon à la tête de sa société CapSemences dans le Nord, connaît bien même s’il n’est pas le plus concerné par ce problème cette année. « En Nord-Picardie, nous y sommes confrontés une année sur trois, et pourtant la moitié des surfaces de blé sont semées avec des semences de ferme avec des rendements très élevés », rassure-t-il. Pour autant, le président du syndicat des trieurs à façon (Staff) donne quelques conseils. « Les lots qui ont des germes d’un centimètre sont à éliminer. Il ne faut pas prendre de risque. On peut garder un lot quand les germes commencent juste à pointer, au stade ‘point blanc’. »

Jean-Louis Courtot, trieur à façon, est au cœur des secteurs les plus touchés par la germination sur pied. Avec sa société EFC Semences qui traite 57 000 quintaux par an pour 900 clients, il parcourt les régions Bourgogne, Franche-Comté et Rhône-Alpes. « Les gens se posent beaucoup de questions cette année, mais je pense avoir une augmentation de mon activité cette campagne plutôt qu’une baisse. Dans les exploitations céréalières, la semence de ferme n’est pas une activité secondaire. Les agriculteurs travaillent leur semence avec professionnalisme, avec une anticipation sur le choix de variété, un plan de mise en culture, une conduite particulière des parcelles et des lots. »

 

Un grain légèrement germé peut se conserver deux mois

 

 

Il insiste aussi sur les améliorations réalisés chez les trieurs à façon. « Nous avons beaucoup investi dans nos stations de semences mobiles en améliorant à la fois la sécurité, la qualité du triage et du traitement de semences ». Pour lui, le grain légèrement germé peut se conserver deux mois sans difficulté. « De toute façon, la machine aura éliminé la majeure partie de ces grains du lot », souligne-t-il.

 

Pas de problème de disponibilité en semence certifiée

 

 

Les parcelles de multiplication de semences ont elles aussi subi les mêmes difficultés et des rumeurs courent qu’il y aurait des problèmes de disponibilité en semences certifiées. Ce que réfute Pascal Monbled, directeur commercial de Semences de France, le réseau de semenciers des coopératives, et président de la section Céréales de l’Union française des semenciers (UFS). « Il est vrai que toute la zone sud du Bassin parisien, Bourgogne, Franche Comté, Lorraine est très affectée. Par exemple, 80 % des lots en production de semences ne sont pas aux normes sur les plateaux de Bourgogne. Mais cela ne reflète pas toute la France. » Sur la partie ouest du pays, le rendement et la qualité sont présents. Dans le Sud-Ouest, le Sud-Est et le Centre, la qualité est moyenne. Quant au Nord, les rendements sont élevés et la qualité hétérogène. « L’année est compliquée car il y a beaucoup d’allotements, mais il y aura de la disponibilité. En blé tendre, les grandes variétés seront au rendez-vous », insiste-t-il. Pas de problème non plus en orge et blé dur. En revanche, pour le triticale la situation est plus tendue. « Quant à la qualité des semences, outre les tables densimétriques, les stations de semences sont quasiment toutes équipées de trieurs optiques depuis le retour de l’ergot. Nous avons investi », poursuit-il.

En France, la semence certifiée doit répondre à un cahier des charges très strict en termes de qualité. Ainsi, le taux de germination doit être supérieur à 85 % avec un taux de pureté variétale d’au moins 97,7 %. « Il y a quelques dizaines d’années, les semenciers demandaient régulièrement des dérogations sur les normes pour atteindre leur plan de production. Ce n’est plus le cas quels que soient les accidents climatiques », souligne François Burgaud du Gnis. De plus, la filière a constitué un réseau commercial robuste, en circuit long. « Une coopérative à la fois productrice et distributrice de semences qui ne produit pas assez de semences fait appel aux autres pour se fournir », explique François Burgaud. En temps normal, 10 à 15 % des volumes de semences en céréales à paille passent par le circuit long. Cette année ce sera sans doute davantage.

 

Une course contre la montre pour assurer les livraisons

 

 

Vivescia, bien que situé à l’est de la France, va être fournisseur du circuit long pour Semences de France et Limagrain. « Nous avons la chance que la majorité de nos contrats de multiplication se situent au nord de notre secteur, qui est le moins touché par la germination sur pied, souligne Florent Perchat, directeur semences de la coopérative. Les bons rendements vont permettre de compenser les retraits de lots non conformes. » Une des difficultés auxquelles doit faire face Florent Perchat cette année est la course contre la montre pour réussir à livrer les 6500 adhérents. « Les analyses et allotements nous ont fait perdre du temps. Mais on y arrivera », rassure-t-il.

Alors, semences de ferme ou certifiées, il faut agir au cas par cas, y compris selon les variétés. Mais, selon François Burgaud, le temps où les agriculteurs basculaient en une année du tout semence certifiée au tout semence de ferme, ou inversement, est fini. Cette décision est réfléchie sur plusieurs années, et l’approche n’est pas qu’économique car aujourd’hui, l’instauration de la CVO semences, d’environ 5 euros par hectare, sur toutes les céréales à paille a réduit l’écart financier entre les deux stratégies.

- © N. Ouvrard

Un grain ayant un indice de Hagberg faible n’est pas forcément prégermé

 

 

. Si le pourcentage de grains germés visibles à l’œil nu est élevé, le temps de chute de Hagberg est forcément faible. En revanche, il peut n’y avoir aucun signe visible de germination dans un lot et que, malgré tout, l’indice de Hagberg soit très bas, y compris à 61 secondes, indice le plus bas possible.

. Le temps de chute de Hagberg mesure la dégradation de l’amidon suite à un déclenchement de l’activité des enzymes (alpha-amylases). Une entrée massive d’eau dans le grain peut engendrer une baisse de l’indice de Hagberg sans prégermination. Le phénomène est très variable selon les variétés et les conséquences sur la qualité boulangère aussi. À ce stade, si le grain est séché convenablement, la faculté germinative n’est pas altérée.

 

PHYTOS

TRAITEMENT DES SEMENCES, DES NOUVEAUTES

D.BELAID 12.09.2014

Le domaine du traitement de semence est un secteur en pleine évolution. Nathalie ROBIN d'Arvalis note certaines avancées qui peuvent être intéressantes dans le cas algérien. Nous voudrions attirer l'attention sur deux exemples où un traitement de semences permet même d'éviter ou de retarder les traitements en culture. Cela peut être intéressant dans le cas des exploitations sous équipées.

 

Ainsi le fluxapyroxad est si puissant qu'il pourrait permettre d'envisager la suppression du premier traitement fongicides (T1).

 

Le fluxapyroxad dans les starting-blocks.

« La récente homologation de Vibrance Gold constitue probablement le prélude à une arrivée plus massive de fongicides SDHI dans les années à venir. BASF attend pour fin 2012 l’homologation d’une spécialité TS à base de fluxapyroxad, substance active commercialisée depuis cette année en produit foliaire sous le nom de Xémium. Sur orge, ce nouveau SDHI serait actif vis-à-vis de différents pathogènes de la semence mais aussi vis-à-vis de maladies foliaires (helminthosporiose, rhynchosporiose...). Il pourrait ainsi permettre la suppression du T1. Au-delà de la lutte fongicide à proprement parler, des effets physiologiques sont également soupçonnés* ».

 

 

Protection contre la jaunisse nanisante.

L'INPV et différents spécialistes algériens mettent en garde contre la jaunisse nanisante sur orge.
Cette maladie à virus transmise par les pucerons peut être handicapante pour le rendement. Il serait intéressant qu'un observatoire (à l'INPV par exemple) se basant sur des correspondants locaux puisse établir la carte des wilayas les plus atteintes. Cela reste à faire d'autant plus que les dégâts causés par la maladie sont variables selon les années.

 

Quelle méthode utiliser? Les pulvérisations sur culture contre les pucerons vecteurs du virus sont intéressantes. Encore faut-il disposer d'un pulvérisateur. Est-ce le cas chez les petites exploitations de 20 hectares? Encore faut-il avoir le temps d'intervenir. Beaucoup de grandes exploitations sont dotées d'anciens pulvérisateurs à la largeur insuffisante.

 

Une solution peut-être le traitement de semence. Nathalie Robin d'ARVALIS-Institut du végétal en parle dans l'extrait d'article ci dessous. Il serait intéressant de faire le point concernant l'Algérie. Peut-on utiliser des insecticides semences tels le Gaucho? Quel risque y aurait-il pour les abeilles? Il faut savoir qu'en France c'est surtout les semences de maïs qui ont posé des problèmes aux apiculteurs.

L'avis d'un spécialiste algérien de la question serait le bienvenu. Nous ne manquerons pas de suivre ce sujet. Il est passionnant. Comme l'OAIC le dit, à travers sa direction, des semences traités sont un des moyens de faire rentrer le progrès dans les exploitations. Nous devons envisager toute la gamme de la protection possible dans le cas des parcelles non traitées en végétation. La protection des semences s'avère ainsi une voie intéressante.

 

« Les traitements de semences insecticides permettent de protéger les cultures contre certains dégâts de ravageurs, et notamment ceux provoqués par les pucerons et cicadelles. Ces ravageurs, qui viennent coloniser les jeunes semis, peuvent causer de graves préjudices lors de leurs piqûres alimentaires en transmettant le virus de la jaunisse nanisante de l’orge (pucerons) ou celui de la maladie des pieds chétifs (cicadelles). Les attaques sont très variables d’une année sur l’autre dans leur fréquence, leur intensité et leur répartition géographique (figure 1). Le traitement des semences avec un insecticide systémique à base de néonicotinoïde (action par ingestion) permet une protection efficace contre ces viroses peu prévisibles. Cette protection repose aujourd’hui sur une seule substance active, l’imidaclopride. Elle est présente dans la spécialité Gaucho 350, autorisée à ce jour, sur blé, seigle, triticale, orge et avoine (tableau 2). Le contrôle de ces ravageurs est également envisageable avec un traitement foliaire, à base de pyréthrinoïdes. Son efficacité est fortement dépendante de son bon positionnement.

Rappelons que les semis les plus précoces sont habituellement plus exposés au risque de viroses et nécessitent une surveillance accrue. Attention également à la présence de repousses de céréales, à l’interculture ou dans la parcelle et son environnement proche : ce sont des plantes relais qui peuvent constituer de véritables réservoirs à virus* ».

(*) Nathalie Robin 2011 ARVALIS-Institut du végétal n.robin@arvalisinstitutduvegetal.fr CEREALES A PAILLES: ASSOCIER LES TRAITEMENTS DE SEMENCES SELON LES BESOINS PERSPECTIVES AGRICOLES - N°380 - JUILLET-AOÛT 2011

 

 

 

ALGERIE LES ENJEUX DE LA PRODUCTION DE SEMENCES CERTIFIEES

D. BELAID 1.04.2014

 

La production de céréales et en particulier de blé dur répond à deux objectifs : assurer un revenu aux agriculteurs et permettre la production par les transformateurs du secteur agro-alimentaire de produits de qualités.

Dans le cadre des réseaux qualité-blé, les semouliers ont opté pour le choix variétal. Ils recommandent ainsi aux agriculteurs certaines variétés. Dans quelle mesure les objectifs des céréaliers et ceux des transformateurs coïncident ? Quels sont les enjeux agronomiques, économiques, technologiques et ceux de la filière derrière le choix variétal en Algérie ?

ENJEUX AGRONOMIQUES

L’utilisation des semences certifiées ont permis de notables augmentations de rendement. Celles-ci sont particulièrement importantes dans le cas des variétés récemment introduites lorsque le pack technique qui va avec la semence est respecté : semis en ligne, engrais, protection phytosanitaire voire irrigation d’appoint.

Les essais réalisés au niveau des stations de l’ITGC ont permis de proposer pour chaque région les variétés les mieux adaptées. L’adhésion des agriculteurs est forte. En témoigne les variétés utilisées par les agriculteurs figurant dans le club 50 quintaux du MADR. Le nom des variétés qui revient le plus souvent est Vitron, GTA, Waha. Nulle trace des Mohamed Ben Bachir, Oued Zenati ou Hedba3. Suite à la poursuite d’observations de comportement en station, l’ITGC introduit régulièrement de nouvelles variétés. La progression dans l’utilisation de ces nouvelles variétés se fait de différentes façons : semences disponibles au niveau des CCLS, visite d’essais, bouche à oreille. Une façon rapide de valider les avantages offerts par de nouvelles variétés peut passer aussi par un enregistrement des performances réalisées annuellement sur les parcelles d’agriculteurs en réseau.

En proposant des semences certifiées, les CCLS proposent des variétés nouvelles parfois plus sensibles à certaines maladies dont la rouille. Le caractère explosif du développement de cette maladie nécessite une protection fongicide. L’utilisation de ces variétés permise par les semences certifiées passe donc par l’acquisition par les agriculteurs des moyens techniques pour se prémunir contre le risque maladie: fongicides, pulvérisateurs, réseau de surveillance et d’alerte sanitaire.

Or sur 3 millions d’hectares emblavés, l’OAIC indiquait récemment la mobilisation de quoi traiter seulement 100 000 hectares. Certes, même si les traitements fongicides ne doivent concerner que les parcelles situées dans les zones les plus arrosées, on reste loin du compte.

Outre le progrès génétique, les semences certifiées présentent un autre avantage : celui de comporter un traitement phytosanitaire protégeant la graine d’éventuelles maladies et de divers prédateurs. De ce fait, en assurant une population pied optimale, l’emploi de ces semences permet une population épis adéquate et donc un nombre de grains optimal par unité de surface.

Cette quasi disparition des variétés locales au profit de variétés étrangères est notable même à Guelma, berceau des variétés algériennes. Les céréaliers ne sont plus qu'approvisionnés en variétés aux noms exotiques: Vitron (Espagne), Waha (Syrie), GTA (Mexique). A tel point que dès 2000, un chercheur de l’ITGC du Khroubs, T Hazmoune notait que cette situation se traduit par une véritable érosion génétique. Certes, il existe des collections d’écotypes de blé dur au niveau de l’ITGC et de collections internationales. Cependant, le travail de prospection et de conservation doit se poursuivre.

Selon le célèbre généticien russe Vavilof, l’Algérie, comme la Palestine ou la Syrie est un centre de diversification génétique. Au même titre que la clémentine a pu apparaître dans un verger de mandarine, des écotypes adaptés aux conditions locales sont apparus et ont été sélectionnés par des générations d’agriculteurs algériens. Il faut se rappeler que des variétés de blé dur françaises ou canadiennes se sont développées à partir de gènes isolés à partir d’écotypes issus de terroirs d’Algérie. Certains écotypes locaux bien que très peu productifs pourraient être utilisés à l’avenir par les sélectionneurs pour résoudre des problèmes nouveaux : meilleure tolérance aux maladies, meilleure extraction du phosphore du sol, moindre accumulation dans le grain du cadmium cancérigène du sol.

ENJEUX ECONOMIQUES

Au niveau des exploitations, les enjeux sont multiples. Une variété à haut rendement permet de maximiser le revenu de l’agriculteur. Les variétés de blés durs introduites permettent des rendements de plus de 50 quintaux. Les semences sont vendues par les CCLS. Pour cela les graines sont triées, débarrassées de leurs impuretés telles les graines de mauvaises herbes. Auparavant, nombre d’agriculteurs pouvaient semer du blé et en même temps des graines de mauvaises herbes. Ensuite elles sont traitées à l’aide de fongicides empêchant la « fonte des semis » et d’insecticides. Si ces opérations assurent une marchandise saine et loyale, cela a un coût (5400 DA/Quintal selon une enquête réalisée en 2011 à Khenchela par L Merabet). Il faut en effet compter :

-le prix des graines de la variété de blé produite chez un multiplicateur agréé,

-le coût des opérations de tri et de traitements phytosanitaires,

-le conditionnement en sacs,

-le transport des semences de la CCLS à l’exploitation,

-un éventuel retard de livraison qui retardera les semis et donc le rendement potentiel.

La solution actuellement retenue en Algérie est la concentration de la production de semences au niveau des CCLS. Actuellement, celles-ci couvrent une part variable des besoins (1/3 selon une étude réalisée en 2011 à Khenchela). La direction de l’OAIC parle d’une couverture moyenne supérieure à 50% en 2012. L’avantage de cette concentration de la production de semences permet d’imposer les variétés recommandées par les transformateurs.

Pourtant, un autre modèle est possible. Il pourrait complémenter les efforts des CCLS : des unités mobiles de tri et de traitement de semences. De telles unités privées pourraient se développer de ferme en ferme et conditionner les semences des agriculteurs. Cela se pratique par exemple en France. Dans ce type de configuration l’agriculteur ne paye plus que le produit phytosanitaire appliqué sur les semences et le travail à façon. Un tel modèle ne permet pas d’orienter les variétés recommandées par les transformateurs puisque l’agriculteur est libre d’utiliser les variétés de son choix. Malgré la progressive perte de spécificité variétale, de telles semences de fermes auraient l’avantage d’éliminer les grains cassés, les graines de mauvaises herbes et d’assurer un minimum de protection phytosanitaire. Il est étonnant que rien ne soit fait dans cette direction.

Actuellement, bien qu’en augmentation, les rendements céréaliers ne permettent pas d’être compétitifs par rapport au marché international. Il faut rappeler que des négociations sont actuellement en cours pour une adhésion de l’Algérie à l’OMC. Par ailleurs, jusqu’à quand les pouvoirs publics pourront accéder des prix à la production de 4500DA par quintal de blé dur ? La poursuite de la céréaliculture passe donc par la réduction du coût de production. Bien que minimes par rapport aux réductions possibles du coût de mécanisation, la réduction du poste semences n’en demeure pas moins un objectif à atteindre.

ENJEUX TECHNOLOGIQUES

Pour le transformateur, une variété de blé dur est intéressante lorsqu’elle présente un bon rendement de transformation en semoule et des qualités pastières. Des grains mitadinés donnent plus de farine que de semoule.

Alors que les variétés Waha et GTA figurent en tête du palmarès des variétés préférées des céréaliers pour leur rendement, leurs aptitudes semoulières et pastières sont différentes. Ainsi, la variété GTA présente des aptitudes intéressantes au niveau de la trituration, du taux de protéines et de l'indice de gluten (92% contre 45% pour Waha). Or, taux de protéines et indice de gluten sont les paramètres qui permettent de fabriquer de la semoule de qualité des pâtes qui tiennent à la cuisson. Des paramètres tels la couleur jaune de la semoule et l’absence de mouchetures sur le grain peuvent s’avérer cruciaux.

Le développement de l’irrigation d’appoint en augmentant le rendement, dilue les protéines du grain dans l’amidon. La pratique de l’irrigation nécessite donc un pilotage plus fin de la fertilisation azotée. Celle-ci reste un point crucial pour la qualité. Cela est d’autant plus grave qu’actuellement la majorité des surfaces conduites sans irrigation ne font l’objet d’aucune estimation de l’azote du sol avant calcul de la dose. Or plus que pour le phosphore ou la potasse, l’azote est le seul élément dépendant d’un cycle géo-biologique. Son taux dans le sol fluctue d’une année sur l’autre en fonction des températures et de la pluviométrie hivernale.

Les transformateurs peuvent donc agir sur la qualité du blé dur en recommandant, comme cela est courant à l’étranger, des variétés pour la semoulerie. Ils peuvent également recommander au niveau des réseaux de qualité blé qu’ils animent (Benamor, Sim, Sopie, Keraghel, Metidji) le fractionnement des doses d’azote (voir le site de l’ITGC sur cette question) mais surtout la mesure de l’azote du sol en sortie hiver avant tout apport d’engrais.

ENJEUX DE FILIERE

Incontestablement, en contribuant aux récentes hausses de rendement, les semences et le pack technologique qu’elles apportent directement ou indirectement ont rendu plus crédible aux yeux des pouvoirs publics l’ensemble de la filière.

La filière céréales peut compter sur le nombre des agriculteurs concernés : plus de 600 000 céréaliculteurs. La réussite de leur activité contribue non seulement à l’autonomie alimentaire du pays mais permet un développement rural et une contribution à l’occupation du territoire en réduisant l’exode rural.

Cependant, cet atout du nombre reste fragile. Il existe bien des filières stratégiques totalement dépendantes de l’importation. C’est le cas des oléagineux et du sucre. Où sont les champs de colza et de betteraves à sucre en Algérie ? En cas de difficultés financières les pouvoirs publics pourront-ils continuer à assurer des prix à la production de 4500DA par quintal pour le blé dur et des prêts R’fig sans intérêt ? L’OMC permettra-t-elle ce soutien à outrance de la filière céréales ? Sans ce filet protecteur des pouvoirs publics, les céréaliculteurs algériens pourront-ils être aussi compétitifs que les céréaliculteurs canadiens ou ceux du bassin parisien installés sur de grandes exploitations en sols limoneux profonds et avec une pluviométrie abondante ? En cas de pressions extérieures ou de réduction de la rente gazière la tentation pourrait être grande de la part des pouvoirs publics de laisser les céréaliculteurs algériens vivoter avec une céréaliculture extensive associée à un élevage ovin rémunérateur.

Quant aux transformateurs, l’exemple de Cevital montre qu’ils peuvent se développer (jusqu’à quand) sans compter sur un approvisionnement local en matière première. Que quiconque essaye d’exhiber un seul kilogramme de graines de colza trituré dans les moulins de cette société. Cela est tout simplement impossible. Plus que tout long discours le positionnement des moulins de Cevital dans des ports est une indication majeure. Déjà, des transformateurs de céréales développent une activité de trading. Lors du dernier Salon International de l’Agriculture à Paris Adel Benamor l’a indiqué à un journaliste d’Oumma.com. Le PDG de SIM, Mr Tayeb Ezzraïmi a évoqué dans la presse la possibilité de son groupe d’exporter des pâtes alimentaires vers la Tunisie et la Lybie. Forts de rentrées financières abondantes ces transformateurs pourraient comme pour les oléagineux et le sucre fonctionner sur la base d’un approvisionnement en blé français, canadien ou ukrainien et ré-exporter leurs productions vers des produits tiers. Quelle sera la production de céréales dans une Ukraine avec de grands domaines agricoles dirigés part des chefs d’exploitations céréalières français désireux de s’agrandir? Certains sont déjà en Pologne.

L’intérêt des céréaliers algériens est d’arrimer les transformateurs nationaux à un approvisionnement local en quantité et en qualité. Moyennant une meilleure maîtrise des itinéraires techniques, la spécificité du terroir algérien permet de cultiver des blés durs à haute teneur en protéines. De tels blés de force pourraient permettre des coupages avec des blés durs français de moindre qualité, comme cela se pratiquait auparavant avec le vin algérien.

Les atouts de la filière.

A l’initiative du MADR, la filière céréales s’est enrichie depuis 2010 de CRIC et CNIC. Bien qu’imparfaites du point de vue de la représentation des associations professionnelles paysannes, ces structures administratives constituent des pools d’excellence regroupant la filière.

Il est à noter qu’il n’existe pas localement de production de matériel de tri et de traitement de semences. Des industriels tels Djoudi métal ou PMAT pourraient être encouragés à produire de petites stations mobiles de tri et de traitement des céréales. En effet, ils possèdent des compétences techniques reconnues. Idem concernant les silos métalliques, les pompes à céréales, les vis sans fin, les convoyeurs et les boisseaux de chargement. Il est étonnant que leur fabrication locale ne soit pas encouragée. Avec la production locale de moissonneuses-batteuses Sampo, PMAT a réalisé un saut technologique appréciable.

L’ITGC possède une compétence reconnue en matière de multiplication de semences et de sélection variétale. Au contact d’experts internationaux, ses cadres ont par ailleurs été sensibilisés au risque d’érosion génétique.

LES SEMENCES DEMON OU DEMIURGE ?

La récente forte augmentation de l’utilisation de semences présente des avantages et étonnamment quelques inconvénients (érosion génétique).

Enjeux agronomiques. Les avantages proviennent par exemple de l’augmentation des rendements que permet la semence certifiée. Celle-ci constitue un vecteur du progrès agronomique et technologique. Les semences certifiées sont essentiellement constituées de variétés étrangères. A l’égard des variétés locales, elles constituent un véritable rouleau compresseur. Cela s’explique par le haut potentiel des variétés introduites. Variétés, qui quand elles bénéficient d’un pack technologique assurent toute leur productivité. Dans la mesure où les variétés locales sont répertoriées dans des collections nationales, leurs gènes peuvent être conservés. Il n’y a donc pas contradiction à l’utilisation de telles variétés. De telles banques de gènes permettront aux chercheurs algériens des croisements pour de nouvelles variétés.

Afin de conserver le maximum d’écotypes locaux de céréales, il convient de poursuivre les prospections (l’orge céleste qu’on croyait disparue vient d’être retrouvée).

Enjeux économiques. Incontestablement, le développement de l’utilisation de semences certifiées grâce aux efforts des CCLS, constitue un des moyens d’améliorer la compétitivité des céréaliers algériens. Cependant, la couverture nationale pourrait être améliorée par une plus grande disponibilité en petites unités mobiles de tri et de traitement de semences.

Enjeux technologiques. La constitution de grands groupes de transformation des céréales et le développement d’exploitations céréalières sous statut privé ont profondément modifié le secteur semencier. Les transformateurs ont besoin d’un approvisionnement quantitatif et qualitatif en blé dur. Avec le secteur de l’agrofourniture, ils constituent actuellement le fer de lance du conseil agricole de proximité. Les transformateurs poussent à un choix variétal précis qui correspond aux spécificités de leurs produits (semoule, couscous, pâtes). Cela est vrai tant que les transformateurs sont forcés par les pouvoirs publics à s’approvisionner en blé dur local. En 2010, alors que les cours mondiaux étaient à 250 $ la tonne, ces transformateurs ont préféré un approvisionnement à partir de produits étrangers, certes de meilleure qualité (absence d’impureté et de mitadinage). Le renforcement de structures de trading au niveau des grands groupes de transformateurs privés montre qu’en cas de défaut quantitatif et qualitatif, ces industriels n’hésiteront pas à se détourner du marché local.

Enjeux de Filière.De part leur capacité d’arbitrage, les pouvoirs publics constituent actuellement l’acteur essentiel dans l’utilisation des semences certifiées. On ne dira jamais assez combien est déterminant le soutien public à la filière céréales et notamment concernant l’emploi de semences certifiées. Cette action peut être directe. C’est le cas avec les CCLS qui produisent actuellement l’ensemble des semences certifiées et cela à des tarifs en partie subventionnés. Avec l’obligation faite aux transformateurs de s’approvisionner localement, l’utilisation de semences certifiées a été indirectement encouragée.

Le choix variétal opéré par les producteurs de blé dur à travers l’achat de semences certifiées n’est pas neutre. Il nécessité une analyse fine de la part d’universitaires afin de cerner les différents enjeux.

 

 A P P A R E I L S   S I M P L E S

 

Le trieur de graines


www.youtube.com/watch?v=-iEYVykqzOw

 

 

Clipper 2B Special Seed & Grain Cleaner

www.youtube.com/watch?v=ZUE2IiBtKrw

 

Rajkumar Mini Grain cleaning machine.


www.youtube.com/watch?v=1inG_AUTJ94

 

 

Seed Cleaning machine


www.youtube.com/watch?v=qOMQPHYQHKg

 

 

 

Triage de grain

Il serait bien que les agriculteurs aient ce genre de trieur.



www.youtube.com/watch?v=WurANL2T3tc

 

 APPAREILS GRANDE CAPACITE

Seed Cleaning

www.youtube.com/watch?v=CYHtprJxvmo

 

 

La semence en Algérie Débat TV

 

 

 

Beaucoup de passion de la part de l'invitée mais un manque de précisions dans ses propos et quelques confusions. Elle reste au niveau de grands principes par exemple sans même citer un seul nom de variété locale.

Certes, il y a un travail local de collection encore insuffisant. Mais elle ne semble pas connaître les détails de même que la multiplication de semences.

Suggestion à l'animatrice: inviter l'ITGC et des producteurs privés de semences fourragères tels Axium Constantine.


www.youtube.com/watch?v=mpKzYhtu7-k

 

 

ENTREPRISES DE SEMENCES DE FERME

http://dlne.pagesperso-orange.fr/perrein/mtgrain.html

 

La semence autoproduite, un gage de confiance

www.youtube.com/watch?v=N-oqfVDvAnQ

 

 

La semence autoproduite

www.youtube.com/watch?v=FKHXYPbyTZw

 

TRIEUSE TUNISIE

Des résultats époustouflants!


www.youtube.com/watch?v=m5KcXr4X0tg



TECHNIQUE/BUSINESS

 

 

CONTACT

Voir la page Facebook Djamel BELAID

 

SITE HEBERGE

PAR www.1and1.fr

(coût de notre abonnement mensuel 12€). Une moyenne de 400 vues chaque jour.

 

PUBLICATIONS

Agriculture de conservation

ITGC 2015 211 pages.

 

LIENS CONSEILLES

GRDC Australie

Céréales, transfert de technologie

 

FICHES TECHNIQUES DU MAROC

 

GUIDES TECHNIQUES

Super guides de cultures.

 

Le semis direct en Syrie.

Une expérience pour l'Algérie****.

 

للز ا رعة الحافظة

Construction de semoir

(aller en bas de la page)

 

Alternatives Rurales  Pratiques agricoles au Maghreb

 

New Medit

Revue agronomique

 

Entraid

Matériel agricole

 

Permaculture DZ

Site Amis de P. RAbhi

   

TUNISIE

Témoignages sur le semis direct.

 

 

E L E V A G E

Conseil en élevage en Algérie

Leader Sheep

 

Elevage de cailles

Cailles dans un garage

 

OPPORTUNITES D'INVESTISSEMENT

Ghriss Mascara - Algérie | Un fellah fabrique une ... - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/r32AypUxdPg"
https://www.youtube.com/watch?v=r32AypUxdPg
o ...

Fabrication savon d'Alep

Technique artisanale.

 

 

Huile de menthe.

Principe: par distilation. Usage: bloquer la germination des pommes de terre

 

www.google.com/patents/WO2009068803A2?cl=fr

 

Semoir semis-direct:

Essai d'un prototype.

www.youtube.com/watch?v=SJcHIT7HY3c

 

 

Démarche cluster Unido * * * *

Comment développer son activité au sein d'un cluster

dans sa région. Cas de l'olive à Bouira.

www.unido.org/fileadmin/user...we.../interno_web_DEF.pdf
 
 

 

Utiliser le fumier

des élevages.

 

Production de biogaz

 

 

 

Solaire Agricole

Des entreprises DZ proposent des pompes agricoles solaires.

 

 

Traitement de semences

Semences de ferme.

 
www.youtube.com/watch?v=N-oqfVDvAnQ

 

 

Espaces verts machine élagage taille

Elagage des arbres en ville ou en verger.

www.youtube.com/watch?v=uX3dgBNigRU

 

 

 

NOUVELLES TECHNOLOGIES

Irrigation nano

au Maroc.

 

Semoir Semis direct Irakien****

Ras Ar-Rumuh - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/pS1yuxCH844"
www.youtube.com/watch?v=pS1yuxCH844
 

 

Grass Farmer 1414 - YouTube

Pour semer la jachère pâturée

Vidéo pour "https://youtu.be/plIp8DTJFKM"
https://www.youtube.com/watch?v=plIp8DTJFKM
 

 

Aquatrad Subsurface Drip System

www.youtube.com/watch?v=-DBdZ1XvRAo

 

 

ACTU ENTREPRISES

 

Vidéo pour "http://youtu.be/OPMTbk9vTIQ"
www.youtube.com/watch?v=OPMTbk9vTIQ

 

Tapis et revêtements (Algerian Bovines)

www.youtube.com/watch?v=fHrLyufuxCI

 

 

C O U P  DE C O E U R

قناة الشروق - تقنية البذر المباشر ITGC - semis ... - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/xI254EcfDzs"
 
 
 
https://www.youtube.com/watch?v=xI254EcfDzs

 

Crème au chocolat - chef iatto tv - YouTube

"Danettes" au lait de soja et agar-agar

Vidéo pour "https://youtu.be/Vdch6K-mP9M"
www.youtube.com/watch?v=Vdch6K-mP9M

 

 

 

Engrais céréales

Solution Profert Azosul

 

 

 

 

Agrumes intensifs

Conseils de Mohamed MAYOUF

 

 

 

Désherbage bio - YouTube

Vidéo pour "https://youtu.be/q7Wyv0uTfp8"

www.youtube.com/watch?v=q7Wyv0uTfp8

 

 

Betterave sucre au Maroc

Barak Allah oufik Si Abdeslam.

 

www.youtube.com/watch?v=Cecv09YiipI

 

 

SITES .FR

Arvalis

 

Oléagineux

 

SITES .DZ

www.crstra.dz

www.inpv.dz

 www.itgc.dz

 

LE SITE.

Ce site vise à réaliser une veille technologique concernant l'agriculture en milieu semi-aride. Nous proposons ainsi de réaliser un transfert de technologie. Beaucoup d'agriculteurs et agronomes sont à l'origine de techniques innovantes, nous essayerons de mieux les faire connaître.

 

L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".

ps: les contributions externes sont les bienvenues.


Mot d'ordre du site

"Une idée nouvelle par jour".

 

 

Merci pour votre intérêt, la moyenne des consultations du site est de 200 par jour.