ALGERIE
IRRIGATION D'APPOINT SUR CEREALES.
EXEMPLE DE PILOTAGE DE L'IRRIGATION * * * *
PACA Fin d’irrigation du blé dur : de la chaleur pour accompagner la maturation des grains
Retrouvez le dernier bulletin d’avertissement à l’irrigation du blé dur, Cultivances.
Les partenaires régionaux (ARVALIS – Institut du végétal, Ardepi, SCP, Raison’Alpes, Lycée de Valabre et CIRAME) vous proposent des bulletins d’avertissement à l’irrigation du blé dur.
Au sommaire de ce numéro : point météo et stades, exemples de différentes situations avec suivis tensiométriques.
Consultez le dernier Bulletin Cultivances du 10 juin
Retrouver les précédents bulletins Cultivances :
- Message du 13 mai
- Message du 28 avril
- Message du 15 avril
- Message du 2 avril
Stéphane JEZEQUEL (ARVALIS - Institut du végétal)
IRRINOV®
Méthode de pilotage de l'irrigation
Concilier rendement et qualité grâce à une bonne maîtrise de l’irrigation
IRRINOV® est diffusée par culture dans des guides régionaux accessibles en ligne. Il donne des réponses concrètes et régionales aux questions des irrigants.
Avantages clés
-
Une alimentation hydrique optimale, sans gaspillage d'eau
-
Une prise de décisions facilitée et sécurisée
-
Des mesures sur le terrain compatibles avec le travail de l'irrigant
-
Un rendement élevé et une qualité optimisée des produits récoltés
Modalités pratiques
Dans cette méthode, on retrouve :
-
des conseils pour positionner les sondes tensiométriques nécessaires à la méthode et interpréter les mesures,
-
des règles pour piloter l'irrigation, depuis le déclenchement du premier tour d'eau jusqu'à l'arrêt de l'irrigation, en fonction du stade de la culture et du type de sol,
-
un carnet de terrain, outil opérationnel indispensable pour déterminer et suivre les stades-clés de la culture et noter les apports d'eau effectués.
Contact
Agri79 Informations 14 mai 2009 | Par Jean-Louis Moynier
Céréales - Irrigation des céréales à paille : choisir le bon moment
L’apport d’eau permet d’augmenter les gains de rendement.Lesquels varient toutefois en fonction du type de sol et de l’année climatique.
L’irrigation des céréales à paille permet de maximiser et de régulariser les rendements, en particulier dans les sols à faible réserve hydrique et durant les années sèches. Les objectifs de rendement étant mieux maîtrisés, la fertilisation azotée est aussi ajustée et l’azote est mieux valorisé pour la qualité du grain lorsque les pluies se font attendre. C’est le cas pour le nord de la région où les enrouleurs sont sortis depuis début mai.
Situés autour de 2 à 2,5 q/ha pour 10 mm d’eau apportée, les gains de rendement demeurent variables en fonction du type de sol et de l’année climatique. En année normale, les besoins en eau d’irrigation varient de 25 à 90 mm selon le type de sol. En année très sèche, ils peuvent dépasser 150 mm dans les sols les plus superficiels (voir tableau). Les gains totaux liés à l’irrigation peuvent ainsi varier de quelques quintaux en sol profond ou lors d’une année humide à 20 25 q/ha en année sèche sur un sol superficiel.
La période de plus forte sensibilité des céréales s’étend du stade dernière feuille à grain laiteux. Toutefois, certaines années au climat sec début montaison, un premier tour d’eau au tout début de la phase sensible, dès 2-3 nœuds, est recommandé. Il peut s’avérer également profitable d’apporter un premier tour d’eau de 20-25 mm pour favoriser l’absorption de l’azote dès le stade 1 nœud en cas d’absence totale de pluie en début de montaison.
Afin de permettre une bonne valorisation de l’eau, on ne dépassera pas le stade « épiaison + 20 jours » dans les sols profonds, pour réaliser les dernières irrigations et « épiaison + 25 jours » (= stade grain laiteux) en sols superficiels.
Les périodes d’irrigation des céréales étant très variables selon les années, des outils de pilotage comme la méthode IRRINOV®, sont disponibles pour aider les producteurs à mieux gérer leur irrigation.
La qualité des céréales est intimement liée à leur teneur en protéines. L’ajustement de la dose d’azote à apporter est donc primordial pour atteindre les objectifs de qualité. En situation irriguée, le potentiel de rendement supérieur à celui d’une culture sèche doit impérativement être intégré lors du calcul des besoins en azote de la parcelle.
Eviter la sortie des étamines
Pendant la floraison et plus particulièrement pendant l’ouverture des glumes (sortie des étamines), l’irrigation peut amplifier les effets de la pluie en augmentant le maintien de conditions humides favorables à la contamination par les fusarioses et au développement de la moucheture pour le blé dur. Pour limiter ce risque, il est déconseillé d’irriguer pendant une durée de 8 jours environ à partir de la sortie des étamines.
Etude de la tolérance a la séchresse de quelques varietés de blé ...
Irrigation des céréales à paille : choisir le bon moment
L’apport d’eau permet d’augmenter les gains de rendement.Lesquels varient toutefois en fonction du type de sol et de l’année climatique.
L’irrigation des céréales à paille permet de maximiser et de régulariser les rendements, en particulier dans les sols à faible réserve hydrique et durant les années sèches. Les objectifs de rendement étant mieux maîtrisés, la fertilisation azotée est aussi ajustée et l’azote est mieux valorisé pour la qualité du grain lorsque les pluies se font attendre. C’est le cas pour le nord de la région où les enrouleurs sont sortis depuis début mai.
Situés autour de 2 à 2,5 q/ha pour 10 mm d’eau apportée, les gains de rendement demeurent variables en fonction du type de sol et de l’année climatique. En année normale, les besoins en eau d’irrigation varient de 25 à 90 mm selon le type de sol. En année très sèche, ils peuvent dépasser 150 mm dans les sols les plus superficiels (voir tableau). Les gains totaux liés à l’irrigation peuvent ainsi varier de quelques quintaux en sol profond ou lors d’une année humide à 20 25 q/ha en année sèche sur un sol superficiel.
La période de plus forte sensibilité des céréales s’étend du stade dernière feuille à grain laiteux. Toutefois, certaines années au climat sec début montaison, un premier tour d’eau au tout début de la phase sensible, dès 2-3 nœuds, est recommandé. Il peut s’avérer également profitable d’apporter un premier tour d’eau de 20-25 mm pour favoriser l’absorption de l’azote dès le stade 1 nœud en cas d’absence totale de pluie en début de montaison.
Afin de permettre une bonne valorisation de l’eau, on ne dépassera pas le stade « épiaison + 20 jours » dans les sols profonds, pour réaliser les dernières irrigations et « épiaison + 25 jours » (= stade grain laiteux) en sols superficiels.
Les périodes d’irrigation des céréales étant très variables selon les années, des outils de pilotage comme la méthode IRRINOV®, sont disponibles pour aider les producteurs à mieux gérer leur irrigation.
La qualité des céréales est intimement liée à leur teneur en protéines. L’ajustement de la dose d’azote à apporter est donc primordial pour atteindre les objectifs de qualité. En situation irriguée, le potentiel de rendement supérieur à celui d’une culture sèche doit impérativement être intégré lors du calcul des besoins en azote de la parcelle.
Eviter la sortie des étamines
Pendant la floraison et plus particulièrement pendant l’ouverture des glumes (sortie des étamines), l’irrigation peut amplifier les effets de la pluie en augmentant le maintien de conditions humides favorables à la contamination par les fusarioses et au développement de la moucheture pour le blé dur. Pour limiter ce risque, il est déconseillé d’irriguer pendant une durée de 8 jours environ à partir de la sortie des étamines.
Conduite de l'Irrigation - Tunisie
Irrigation
Déclencher l'irrigation au bon moment
Une irrigation bien conduite permet de gagner 5 à 8 q/ha pour un apport de 30mm, mais il faut pour cela tenir compte des besoins en eau des céréales à chaque stade de leur développement, ainsi que des réserves en eau du sol. L'adaptation de la stratégie d'irrigation à la quantité d'eau disponible sur l'exploitation est également primordiale.
Les besoins en eau des céréales sont très différents suivant leurs stades de développement. Les besoins les plus élevés surviennent autour de la floraison. Leur
augmentation significative débute à partir du stade 2 nœud. La phase post-floraison jusqu’au stade maturité physiologique nécessite une bonne alimentation hydrique pour assurer le remplissage des
grains d’une part, et limiter l’échaudage d’autre part grâce à la capacité « réfrigérante » de l’eau.
Durant toute la durée du cycle, la consommation du blé dur comme du blé tendre pour un rendement attendu de 100q/ha est de 400-450mm. Cette fourchette dépend des conditions de croissance, du
développement foliaire de la culture courant montaison et de la demande climatique. L’orge d’hiver a une consommation similaire. La consommation de l’orge de printemps est plus faible que celle du
blé (15-25% entre stade épi 1cm et maturité) compte tenu de son cycle plus court.
Réserver l’irrigation en priorité pour la période autour de la floraison
La période de floraison est d’autant plus déterminante que les plantes sont sensibles au manque d’eau et que la probabilité d’un épuisement de la réserve en eau est
forte. En cas de mauvaise alimentation hydrique durant ce stade, la fécondation est mal assurée, ce qui limite le nombre de grain par épi. Si ce déficit se poursuit après floraison, une autre
composante du rendement, le PMG, est également affecté du fait d’un mauvais remplissage des grains. Il est donc primordial de positionner les tours d’eau de manière à
couvrir les besoins en eau durant les périodes de floraison et de remplissage. Cependant, l’irrigation est fortement déconseillée pendant une durée de 8 jours après la sortie des étamines car elle
pourrait créer des conditions favorables aux maladies telles que les fusarioses des épis. Ainsi, si le risque de stress hydrique durant floraison est jugé élevé, il convient de réaliser un tour d’eau juste avant épiaison de manière à
subvenir aux besoins de la plante durant cette période. En cas de sécheresse prolongé, un autre tour d’eau peut être réalisé après floraison pour assurer un bon remplissage des grains.
Une irrigation courant montaison ne doit être mise en œuvre que si la composante densité d’épis risque d’être limitante. En effet, une irrigation trop précoce et abondante conduit à un appareil
végétatif exubérant, ce qui se traduit par une augmentation de la transpiration. Par conséquent, l’irrigation devra être plus soutenue par la suite pour répondre aux besoins en eau plus élevés de la
plante. Les niveaux de croissance et de composantes de rendement sont souvent excédentaires en début de montaison. Ainsi, un déficit de consommation de 40mm pendant la phase de montaison est
considérée comme acceptable sous réserve que le peuplement épi soit suffisant, et qu’il n’y ait pas de carence en azote.
Une irrigation précoce se révèle être très productive lorsqu’elle permet de lever une carence azotée induite par une mauvaise valorisation des engrais.
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