L'ogre Cévital tient 70 % du marché national du sucre ne laissant par son lobby de pression aucune initiative de réhabilitation du sucre produit localement à El Khemis et Sfisel
Sur la base d'une étude approfondie du milieu l'authentique INRA avait entre 1970 et 1973 préparé un grand dossier pour une autosuffisance et l'Etat dispose structures pouvant non seulement réguler
le marché, mais faciliter les investissemens parfois inhibés par une vieille fille .
les sous produits de l'industrie du sucre pourraient aussi être utilisés comme importants aliment du bétail selon une expérience faite àTadmit au temps de l' INRA Algérie
C'est ainsi que la La commission parlmentaire a proposé au gouvernement «d'encourager l'investissement dans ces filières, pour rééquilibrer le marché afin qu'il n'y ait pas de situation de monopole
et souhaite la régulation du marché et la création d'un mécanisme, une formule ou un organe pour la régulation des filières sucre et huile». Le même rapport revient sur d'autres aspects liés à
l'organisation du marché.
Ainsi, les quatre produits soutenus actuellement coûtent 300 milliards de DA au Trésor, a indiqué le président de la commission d'enquête de l'APN.
PRODUCTION DE SIROP DE MALT
Il est possible de produire du sucre (maltose) à partir d'orge. Ce sucre peu être utilisé dans les préparations culinaires. Nous proposons deux vidéos pour expliquer ce principe.
L E S U C R E E N A L G E R I E
En Algérie la production de sucre de betterave sucrière a été arrêtée à la fin des années 70. Ce geste pouvait se comprendre dans le contexte de l'époque: faible productivité des exploitations. De nos jours ce choix est incompréhensible. La culture de la betterave sucrière est totalement mécanisable (variétés monogermes), le déserbage chimique est efficace. Par ailleurs, nos capacités d'irrigation ont augmenté.
Il faut voir les succès des planteurs de betterave au Maroc. Pourquoi est-il dénié à l'agriculteur Algérien de produire de la betterave?
Il faut rappeler que les sous produits dégagés peuvent servir dans l'alimentation du bétail et la fabrication de levure boulangère.
PRODUCTION DE SUCRE, L'ANOMALIE ALGERIENNE.
D. BELAID 3.05.2014
En Algérie, nous avons des façons originales de produire du sucre et des produits sucrants. Ainsi, groupe Metidji utilise du maïs importé pour produire par attaque à l'acide chlorhydrique du sirop de glucose. Quant à Cevital, il utilise du sucre brut importé qui est raffiné à Béjaïa. On le constate, notre sucre est entièrement produit à partir de matières premières importées. Est-il possible de faire autrement? A suivre...
AMIDONNERIE DE MAGHNIA UN BIJOU TECHNOLOGIQUE
Le groupe Metidji a racheté au secteur d'Etat l'amidonnerie de Maghnia. Cette unité industrielle permet de produire à partir de maïs importé du sirop de glucose qui sert à l'industrie agro-alimentaire: boissons, confiserie, …
Voici comment est présenté sur le site de la société ce produit: « Le sirop de glucose est une solution aqueuse de sucres nutritifs dérivés de l'amidon. Il est obtenu par hydrolyse acide de l'amidon et confère une plasticité qui améliore la structure et la texture des divers produits de la confiserie. Son pouvoir sucrant étant moyen, le choix d'une combinaison adéquate avec le saccharose permet d'obtenir l'intensité sucrée désirée. Le sirop de glucose se différencie essentiellement par son D.E. (Dextrose Equivalent) qui caractérise le degré de conversion de l'amidon en sucres : plus l'hydrolyse est poussée, plus la teneur en mono et disaccharides augmente et plus le D.E. est élevé ».
Outre le sirop de glucose, cette unité produit actuellement tout une gamme de produits. Le seul problème est que ces produits sont obtenus à partie de maïs importé. Et il y a peu d'espoir pour remplacer le maïs importé par un maïs produit localement. Cette culture est semée au printemps et son cycle végétatif se déroule en été. Aussi, la culture consomme trop d'eau. Sauf, à le cultiver en utilisant le goutte à goutte comme au Maroc, ou mieux, le goutte à goutte enterré.
Il existe une solution afin de produire du sirop de glucose made in DZ. Utiliser l'amidon qui vient d'une plante qui pousse facilement en Algérie: l'orge ou la pomme de terre.
L'orge: actuellement les agriculteurs savent produire de l'orge. Un meilleur respect de l'itinéraire technique permettrait une nette augmentation des rendements1. Même en produisant beaucoup d'orge localement un problème restera posé: celui de son utilisation en alimentation animale. Cette céréale constitue la base de l'alimentation des moutons, vaches et même volailles2. A l'heure actuelle, utiliser de l'orge pour produire du sirop de glucose concurrencerait son utilisation en élevage.
La pomme de terre: la culture de la pomme de terre en Algérie est une belle réussite. La production est parfois supérieure à la demande. A tel point qu'il est arrivé des cas de mévente chez les producteurs. Si la filière pomme de terre a su à ce point réussir jusqu'à arriver à produire des excédents, pourquoi ne pas orienter une partie des superficies afin de produire de la fécule (amidon). Il faut utiliser pour cela des variétés spécifiques. Mais l'itinéraire technique reste identique à celui de la pomme de terre de consommation. Bingo! Pourrait-on se dire voilà le problème résolu.
AMIDONNERIE DE MAGHNIA, PROGRAMMEE POUR UTILISER DU MAIS
Utiliser de l'orge ou de la pomme de terre au niveau de l'amidonnerie de Maghnia semble à l'heure actuel impossible. Cette unité est organisée pour utiliser du maïs et non pas de l'orge ou de la pomme de terre.
Utiliser une autre source de matière première nécessiterait des équipements différents même si le procédé d'attaque acide de l'amidon reste le même.
A ce jour, la réponse reste dans les mains des ingénieurs de l'usine. Changer de matière première nécessiterait d'investir dans la recherche-développement et d'installer un pilote expérimental pour des essais. L'enjeu en vaut la chandelle. L'importation de maïs gonfle le montant des importations d'autant plus que la demande chinoise et l'utilisation de cette céréale comme agrocarburant entraîne une hausse des prix.
En première approche, cette voie semble peu utilisée. En Europe, la production de sucre est assurée par la culture de la betterave sucrière défendue par le puissant lobby des producteurs et transformateurs. Quant aux USA, ils utilisent du maïs pour produire leur sucre (sirop de glucose). Développer en Algérie, une transformation de l'amidon de pomme de terre en sirop de glucose reste donc un processus industriel original à développer.
L'économie locale possède des atouts: producteurs de pomme de terre, chercheurs universitaires, quelques PME de la métallurgie (dont les établissements Djoudi Métal), Groupe Metidji possédant une expérience de l'attaque acide de l'amidon.
1Voir à la rubrique céréales « Intensification de l'orge en Algérie », les travaux de Arezki Mekliche sur la question.
2De récents travaux montrent que l'orge peut être en partie substituée au maïs importé à condition de respecter certaines règles: ajout d'enzymes spécifiques et augmentation de la quantité de lipides de la ration.
La betterave sucrière en Algérie
Défis et perspectives
le 11/04/2011 El Watan
La betterave sucrière (Beta vulgaris) est une plante de la famille des chénopodiacées. Elle est originaire du bassin méditerranéen. Elle est cultivée pour sa racine riche en saccharose, dont la teneur varie de 16 à 20%.
Elle a été testée pour la première fois en Algérie en 1887 dans la plaine de la Mitidja. Les colons ne se sont pas intéressés à son développement parce qu’en France elle a connu un essor dès 1811 sous le règne de Napoléon qui ordonna sa culture sur 32 000 ha avec une aide financière de l’Etat. A cette époque déjà, en 1828, en France il existait 89 sucreries qui produisaient 4000 tonnes de sucre. Actuellement, en 2011, ce sont 42 sucreries qui produisent environ 4,9 millions de tonnes de sucre par an. Dans le monde, la betterave sucrière est cultivée sur 7 millions d’hectares. La production mondiale de sucre en 2010 (de canne et de betterave) est de 158 millions de tonnes.
Elle a diminué pour la deuxième année consécutive et n’arrive pas à satisfaire les besoins estimés à 167 millions de tonnes. En 1966, la première sucrerie-raffinerie algérienne a démarré à Khemis Miliana, suivie de celle de Guelma. Le but n’était pas de supprimer les importations, mais de produire une certaine quantité au niveau national afin de réduire la dépendance du marché international et de moderniser l’agriculture au niveau des périmètres irrigués ; la betterave sucrière est une culture industrielle fortement mécanisée et à forte marge brute. La sucrerie d’El Khemis a été conçue pour un traitement de 1 500 tonnes de betterave par jour, soit 150 000 tonnes pour une campagne de 100 jours, ce qui correspond, avec des rendements évalués à l’époque à 30 t/ha, à une superficie de 5 000ha.
Produits de la betterave sucrière
Les besoins en sucre au niveau mondial étant assurés à 38% par la betterave sucrière, le reste par la canne à sucre, la proportion de la betterave ne cesse d’augmenter. Diverses raisons expliquent cette situation : la betterave est beaucoup moins exigeante en eau et plus riche en sucre que la canne. Dans une tonne de betterave on peut extraire 130 à 140 kg de sucre, 50 kg de mélasse et 500 kg de pulpes humides.
La betterave sucrière est une plante bisannuelle, mais récoltée la première année pour la production de sucre au bout de 200 jours environ après le semis, elle n’a pas d’exigences particulières. Au niveau de la parcelle, la biomasse aérienne (feuilles et collets) représentent 40% de la récolte. Pour un rendement de 60 t/ha, on peut avoir 24 t de vert avec 12% de matière sèche, soit 2,8 t/ha de fourrages riches pour l’alimentation des animaux, avec 0,8 UF, c’est l’équivalent de 23 quintaux d’orge !
Les autres sous-produits développent toute une industrie de distillation (100 litres d’éthanol par tonne de racines) et de levure de panification (10 kg de levure sèche par tonne de mélasse). Les pulpes sont consommées soit fraîches, soit ensilées, soit déshydratées. C’est par toutes ces utilisations que la betterave sucrière entraîne dans son sillage le développement de l’élevage notamment bovin. Si les besoins estimés à 700 000 tonnes de sucre par an en Algérie sont importés en totalité, nous subissons à chaque fois les coups de la spéculation et de l’instabilité des marchés internationaux.
Le choix se pose entre le raffinage, l’importation du produit fini ou la culture de la betterave en Algérie. Dans le souci d’éviter les crises récurrentes de ce produit stratégique, il est impératif dès maintenant de procéder à la mise à niveau des sucreries existantes et relancer dans un cadre organisé les coopératives spécialisées en cultures industrielles afin d’exploiter en commun les moyens matériels (semoirs de précision, bineuses, arracheuse, etc.).
Notre contribution pour la réhabilitation de cette culture fait suite aux dernières décisions concernant le sucre ; nous pensons que ces mesures conjoncturelles ne règlent point le problème, d’ailleurs une décision officielle a été prise. Cette situation n’ira pas au-delà du mois de septembre 2011. Nous pensons que cette culture doit de nouveau être progressivement intégrée dans les systèmes de production afin d’assurer le minimum de sécurité alimentaire surtout que c’est une culture facile et que les compétences existent. Pour encourager les futurs betteraviers à investir dans cette culture, il est nécessaire de les aider durant les premières années en subventionnant certains intrants propres à la culture (semence, fertilisation et produis phytosanitaires).
La teneur en sucre des différentes variétés de betteraves varie de 16 à 20 %, selon les rendements. La quantité de sucre obtenue est en moyenne de 10 tonnes par hectare. Les travaux de l’ex-IDCI (institut de développement des cultures industrielles) ont montré les potentialités de cette culture en Algérie. En expérimentation avec 600 mm d’eau on obtenait 80 t/ha ; la moyenne au Maroc est de 70 à 80 t/ha. Avec 40 000 ha entre les plaines du haut Chéliff, de Annaba et les nouveaux périmètres irrigués on peut donc assurer, avec un rendement moyen de 50 t/ha, une production nationale de 400 000 tonnes de sucre annuellement soit 57% de nos besoins et ceci avec tous les avantages cités plus haut. La réussite de cet objectif exigera du temps et dépendra de l’installation de nouvelles sucreries et de l’équipement en matériel spécifique des futurs betteraviers.
M. S. Cherfaoui. Enseignant à la faculté agro-bio de l’université de Tizi Ouzou
مكننة قلع الشمندر السكري بمنطقة ملوية
Il est faux d'affirmer que la betterave à sucre (BS) ne peut pas pousser en Algérie.
Regardez comment cette culture mécanisée au Maroc donne des résultats.
C'est un scandale économique qu'il n'y ait pas de BS en Algérie.
Technique de fabrication du sucre de betterave
La transformation de la betterave en sucre est une opération technologiquement simple. Il suffit de faire passer de l'eau à 70°C au
milieu de fines lamelles de betterave. Il est possible pour un industriel d'imaginer mettre sur pied une usine. Le sucre est un produit stratégique.
Fabrication du sucre chez TEREOS
Toutes les étapes expliquées de façon précise.
Fabrication du sucre de canne non raffiné en Inde
La technique est simple. Pour cultiver de la canne à sucre, il faut de l'eau.
L'idéal serait d'utiliser de l'eau recyclée de station d'épuration.
LE GENERAL, LA TECHNOLOGIE DU SUCRE ET LA BETTERAVE
ALGERIENNE
14 avril 2013, par
Le mot « sucre » est d’origine arabe et le produit qu’il désigne a été connu en Asie bien avant que les anciens Irakiens (les sumériens) n’inventent l’écriture. Le nom scientifique du
produit est « saccharose ».
Jusqu’au XIX siècle, il était produit à partir de la canne à sucre, plante que les anciens Iraniens (les Perses) appelaient « la plante qui produit du miel sans les abeilles ».
Au XVI siècle, la découverte de l’Amérique met le sucre à la portée du consommateur ordinaire. Auparavant, seules les classes aisées « se sucraient », sucraient leurs mets avec du…miel. De
retour d’Amérique, Christophe Colomb a donc ramené dans ses bagages beaucoup de produits bien utiles (or, sucre, pomme de terre etc.…) et d’autres assez gênants et même nuisibles (café, tabac
etc.…).
Du XVI au XIX siècle, l’Europe était approvisionnée en sucre par le commerce avec les Amériques. Un beau jour, Napoléon Bonaparte décida de triturer l’Europe pour la recomposer au profit de son pays,
la France et sa révolution (il fit de Rome un simple chef-lieu de département sous tutelle de Paris).
L’Angleterre, la « perfide Albion », cet eternel ennemi, ayant d’autres intérêts et la marine la plus puissante du monde s’y opposa et organisa un blocus : plus rien ne doit arriver en
Europe par mer. Plus de commerce avec les Amériques ; plus de sucre pour l’Europe.
Napoléon réagit promptement ; il demanda qu’on fabrique du sucre en Europe et prit des mesures incitatives. Féru de mathématiques, il savait n’exiger que des choses réalisables et… accompagner
la réalisation. Ainsi le sucre pût être produit en Europe, en 1812, à partir de la betterave sucrière, cette plante similaire à la canne à sucre en matière de teneur en saccharose et qui pousse très
bien en Europe.
Des essais avaient déjà été faits auparavant mais le processus manquait de rentabilité financière. C’est le technologue « Jean Baptiste Queruel » qui leva la contrainte dans la fabrique de
« Jean Delessert ».
En plus de cette innovation, il faut savoir que c’est Napoléon Bonaparte qui a, dans le sillage de la révolution de 1789, fait la France moderne. Il a créé beaucoup d’institutions qui lui ont survécu
et qui existent à ce jour (l’école militaire Saint Cyr, la cour des comptes, le Senat, le cadastre du pays, etc.…) et c’est lui qui a réveillé l’Egypte à la modernité pour la laisser, malgré lui, à
Mohamed Ali. Il a failli occuper l’Algérie puisqu’il envoya, en 1812, un espion pour établir un plan de débarquement. C’est ce plan qui sera utilisé en 1830 (remarquons la continuité dans le
travail).On peut dire que l’œuvre de Napoléon est l’exemple de ce que peut faire un puissant général qui ne se laisse pas tenter par le mercantilisme dans « l’import/import » et les villas
« F16 ».
Aujourd’hui, prés de la moitié de la production mondiale de sucre se fait à partir de la betterave. Des pays comme la France et la Pologne en sont de grands producteurs et possèdent de bons
spécialistes en la matière.
Le sucre de canne ou de betterave est produit dans une sucrerie. Le processus technologique d’une sucrerie est le plus compliqué et le plus délicat de l’industrie alimentaire (conserverie, huilerie,
laiterie-fromagerie, etc.…)
A l’indépendance, l’Algérie a hérité d’une sucrerie installée à Sfisef (Sidi-Bel-Abbès) mais sa capacité de traitement trop faible et ses équipements trop vétustes nécessitèrent sa fermeture.
Deux(02) sucreries ayant chacune une capacité de traitement de quatre mille (4000) tonnes de betterave par jour furent construites dans les années soixante-dix l’une à Khemis-Miliana (A.Defla) et
l’autre à Guelma. Une raffinerie traitant le sucre roux importé fut installée, équilibre régional oblige, à Mostaganem.
La betterave sucrière possède donc une petite histoire en Algérie, une histoire pleine d’aberrations et nous en donnons ci-dessous quelques aperçus :
-L’étude de faisabilité de la sucrerie de Guelma a prévu d’installer l’usine à Drean (Wilaya de Et-tarf) c’est-à-dire au milieu des champs de betterave. La « boulitique » la fit construire
à Guelma soit soixante dix(70) kilomètres plus loin et un cout de transport énorme. Il ne faut pas s’empresser d’accuser le colonel, il n’y est pour rien. C’est l’œuvre des pseudo-technocrates qui
savent susciter des désirs chez le chef, les justifier et aller au devant d’eux pour les satisfaire et servir leurs desseins.
-Les deux(2) sucreries étaient approvisionnées en betterave par l’agriculture. C’est le département ministériel de l’agriculture qui fixait chaque année et pour chaque domaine la surface à semer en
betterave sucrière. Au bout de quelques années,quand la « révolution agraire » s’est embourbée, les domaines faisaient tout pour refuser la betterave et quand on les y obligeait, certains
n’hésitaient pas à l’abandonner à son sort dés les semailles (ce fait me rappelle le rapport d’un universitaire sur le démarrage des premiers domaines autogérés à l’indépendance ; certains
avaient semé des céréales sans avoir labouré).Il faut savoir que la betterave sucrière ne se vend pas au bord de la route nationale et ne se prend pas chaque soir pour les besoins de la marmite
familiale mais on doit reconnaitre que ce comportement des paysans a été induit par ces nombreux responsables politiques et administratifs qui venaient au domaine remplir les coffres arrières de
leurs véhicules avec divers produits alors que le producteur n’est pas autorisé à y toucher même en les payant.
-Avec quatre mille(4000) tonnes de betterave par jour, une sucrerie peut produire trois cent(300) tonnes de sucre ; les nôtres ont été amenées à tourner des journées entières sans rien
obtenir : la betterave entrait mais point de sucre à cause des pannes et de la mauvaise qualité de la betterave qui se dégrade rapidement si elle n’est pas traitée immédiatement après
l’arrachage. Il est arrivé que tout le sucre produit pendant la campagne ne couvre même pas les frais de transport de la betterave. Pourtant beaucoup de gens avait pour mission de veiller à la bonne
marche de l’usine : le directeur, l’encadrement, le syndicat, le travailleur gestionnaire tel que le définit la G.S.E., la cellule du parti FLN, etc.…, mais le système « hallouf » a
fait en sorte que tous ces gens se neutralisaient au lieu de se compléter.
Actuellement, le voisin Marocain arrive à satisfaire une partie, faible mais non négligeable, de ses besoins en sucre et en aliment de bétails grâce à la culture de la betterave ; l’Algérie
importe tout le sucre qu’elle consomme et elle en consomme beaucoup. L’Algérien, grand suiveur en matière d’habitudes alimentaires, fait exactement le contraire des Européens qui en majorité
consomment le café dilué mais sans sucre.
Nous avons déjà dit que le processus technologique d’une sucrerie est compliqué et délicat. Nous en donnons ci-dessous quelques éléments d’information.
Les principales opérations du processus sont :
-Réception, pesage et analyse de la betterave.
-Lavage de la betterave
-Découpage de la betterave en fines lamelles dites « cossettes ».
-Mise en contact des cossettes avec l’eau chaude pour en extraire le saccharose ; l’opération se fait par diffusion dans un équipement dit « diffuseur ».Il ressemble à un four de
cimenterie sans bruleur et dans lequel l’eau et les cossettes circulent à contre courant. On obtient ainsi une solution sucrée dite « jus ».Les cossettes qui ont perdu une grande partie de
leur saccharose sont dites « pulpe » et, comme le feuillage de la betterave, sont utilisées comme aliment de bétail.
-Concentration du jus dans des évaporateurs. C’est un grand réservoir (vingt mètres cube au moins) ayant un échangeur tubulaire qui reçoit la vapeur et évapore l’eau du jus. Le jus concentré est dit
« sirop ».
-Epuration du sirop avec du lait de chaux. Celui-ci est obtenu dans un four à chaux par calcination du calcaire
CaCO3=== CaO + CO2 , CaO + H2O === Ca(OH)2
Mélangé au sirop, la chaux absorbe les impuretés et elle est précipitée par injection du CO2 du four à chaux
Ca(OH)2 + CO2 === CaCO3 + H2O (c’est la réaction inverse de celle qui c’est déroulée dans le four à chaux )
En filtrant ce mélange, on obtient un sirop plus ou moins clair. Pour obtenir un sirop parfaitement clair, on le fait passer à travers des « échangeurs d’ions ».
-Cristallisation et obtention d’un produit semi-fini dit « sucre roux » à cause de sa couleur.
Le sucre roux est vendu aux raffineries qui procèdent à sont traitement : redissolution, épuration par le même procédé, recristallisation, séparation, par essorage dans des centrifugeuses, de la
phase solide qui est du sucre blanc de la phase liquide qui est une forme de sirop dite « égout » et qui reviendra a l’épuration.
Il est à noter que les unités de Khemis-Miliana et Guelma sont des sucreries –raffineries.
A coté de ce processus principal consistant à produire du sucre, il y a d’autres processus secondaires :
-Le four à chaux dont on a vu plus haut le fonctionnement.
-La centrale thermique qui produit la vapeur nécessaire à l’usine.
-La centrale électrique qui produit l’électricité nécessaire a l’usine. Avant d’aller au procès, la vapeur passe par un alternateur.
- Le poste de traitement des eaux. Il supprime la dureté de l’eau envoyée aux chaudières.
-L’atelier « pulpe » pour le séchage et le conditionnement de ce sous- produit de la sucrerie utilisé comme aliment de bétail.
Le sous produit de la raffinerie est dit « mélasse » ; il est utilisé pour produire la levure.
Pour gérer les fonctions production et maintenance d’une sucrerie, il faut une huitaine d’ingénieurs, certains en chimie mais ayant assimilé certaines connaissances en mécanique et en électricité et
d’autres en mécanique et électricité et ayant assimilé certaines connaissances en chimie. Il en est de même pour les dizaines de techniciens et techniciens supérieurs de la production et de la
maintenance.
Il est à noter qu’une sucrerie-raffinerie (ou une raffinerie de sucre) travaille en continue »H24 ».Elle est arrêtée une fois par an pendant un mois.
Actuellement la situation est la suivante :
-la raffinerie de Mostaganem et les deux sucrerie-raffineries ont été privatisées.
- A Guelma, on n’a traité la betterave que pendant quatre ou cinq ans ; sa culture a été abandonnée en 1981 ou 1982.
-Il est certain que les sucreries ne sont plus en mesure de traiter la betterave et il est très probable que l’agriculture n’est pas en mesure d’en fournir ; on se limite au raffinage du sucre
roux importé. Les usines, anciennement publiques travaillent très certainement dans des conditions technologiques et financières très difficiles. Ce sont des « antiquités » par rapport à la
raffinerie CEVITAL de Bejaia.
Tout ce que peut faire le citoyen conscient des enjeux c’est d’imiter ces Européens qui consomment du café dilué mais sans sucre. On bénéficie ainsi des bienfaits de la caféine à dose modérée sans
gaspillage de sucre. Le budget de l’Etat en bénéficiera et il y aura un peu moins d’ « import/import ».
M.N. « noureddine83αhotmail.com »
(*)Universitaire
Agriculture Algérie : réhabiliter le sucre de betterave à El Khémis et Sfisef
@ 2011-11-30 – 06:29:47
ALGERIE: LE SUCRE, 100% IMPORTE.
Djamel BELAID Septembre 2013. (article plus long en cours de rédaction).
La demande en sucre est forte en Algérie. Il n'existe aucune production locale alors que notre voisin marocain produit moitié de ses besoins à partir de betterave à sucre et de cannes à sucre.
Nous nous proposons d'analyser les moyens de réduire le niveau des importations.
La consommation de sucre.
Cette consommation est forte. Cela peut être expliqué par:
- l'augmentation de la population,
- le soutien des prix,
- les habitudes alimentaires,
- la contrebande de sucre aux frontières.
Agir sur la consommation locale.
Les statistiques le montrent, l'excés de consommation de sucre et le manque d'activité physique est la cause d'un fort taux de diabète en Algérie.
Plusieurs voies d'actions sont possibles; agir sur:
- le consommateur par le biais d'un éducation nutritionnelle dès le plus jeune,
- les industriels.
Les industriels utilisent de fortes quantités de sucre notamment dans les sodas, les biscuits, glaces et deserts.
Un des moyens d'action des pouvoirs publics serait de conclure des "chartes d'engagement avec le secteur de l'agro-alimentaire. Il serait possible de définir des taux de sucre dans les produits et des seuils à ne pas dépasser.
En France, une telle démarche à permis de soustraire du marché 10000 tonnes de sucre. La poursuite de cette politique pour les matières grasses et le sodium a également permi de soustraire du marché 400 tonnes de matières grasses et 200 tonnes de sodium (GUILLOU, MATHERON 2011).
Références bibliographiques:
GUILLOU M., MATHERON G., 2011 9 milliards d'hommes à nourrir. François Bourin éditeur. 421p.
2 - PRODUCTION DE SUCRE DE DATTES.
Said Harzallah, agriculteur et exportateur de miel de dattes
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08:59
Ancien cadre de Naftal, Said Harzallah s’est tourné vers l’agriculture dès les années 1980. Propriétaire d’une palmeraie à Hassi Messaoud, dans la wilaya d’Ouargla, il a mis sur pied une fabrique de miel de dattes. Trois ans seulement après avoir lancé sa fabrique, il a réussi à exporter cinq tonnes de miel de dattes vers le marché européen.
L’Econews : Vous venez d’exporter cinq tonnes d’extrait de dattes vers l’Europe. Pouvez-vous nous donner des détails au sujet de cette opération commerciale ?
Said Harzallah : je souhaite d’abord revenir en arrière, en 1971 plus précisément. C’est au cours de cette année que le défunt président Houari Boumediene avait fait un discours lors duquel il avait dit qu’il ne fallait pas compter sur le pétrole et qu’il fallait se tourner vers le pétrole vert, autrement dit l’agriculture. Ces paroles sont restées gravées dans ma mémoire et quelques années plus tard, en 1985, j’ai bénéficié d’un terrain à Hassi Messaoud dans le cadre de la loi sur la valorisation des terres sahariennes. J’y ai planté une palmeraie que j’ai justement baptisée « pétrole vert ».
Pour assurer une meilleure rentabilité à ma palmeraie, j’ai décidé de fabriquer du miel de dattes à l’image de ce que faisaient nos ancêtres. Il s’agit d’un extrait de dattes obtenu selon un procédé assez simple, en vérité. En gros, les anciens mettaient de grandes quantités de dattes sur une sorte d’estrade et recueillaient, ensuite, le liquide produit sous le poids des dattes elles-mêmes.
Il y a quelques années, j’ai mis en place une petite fabrique de miel de dattes en respectant l’ancien procédé, sauf que pour avoir une production en quantité industrielle, j’ai dû utiliser des machines. Des machines dont j’ai fait les schémas et dont j’ai commandé la fabrication auprès d’entreprises industrielles algériennes.
J’ai commencé à vendre mon miel de datte aux pharmaciens avant de rencontrer, dernièrement, un distributeur basé en France et qui approvisionne le marché européen en différents produits. Il m’a fait une commande de cinq tonnes d’extrait de dattes, soit 16.000 pots. Une commande que j’ai expédiée le 20 septembre dernier en France.
Est-ce que la commande faite pour le marché européen dépasse les quantités que vous vendiez jusqu’ici en Algérie ?
Oui. Cela fait trois ans que j’ai commencé la production de mon miel de dattes sous la marque AlFaiza et jusqu’ici je ne vendais mon produit qu’à quelques pharmaciens puisque le miel de dattes est recommandé, notamment pour les femmes enceintes et les enfants. Les Européens ont visiblement compris l’intérêt que représente ce produit naturel, c’est ce qui explique la commande qui m’a été faite.
En fait, l'extrait de dattes Alfaiza est le résultat d'un travail sur trois variétés de dattes. L'extraction se fait selon une répartition proportionnée en fonction de la richesse quantitative en minéraux et en oligo-éléments de chacune des variétés. Cette technique permet d’avoir un meilleur atout nutritif du produit fini. D'autre part, la valeur nutritive des ces trois variétés provient de leur valeur intrinsèque et de leur milieu de culture.
La palmeraie « pétrole vert » est située dans une région où le sol est constitué d'alluvions millénaires. Ces alluvions sont composés de fossiles ayant justement constitués le sous-sol du champ pétrolier de la région.
Avez-vous rencontré des difficultés pour exporter votre produit ?
Sur le plan administratif, je n’ai rencontré aucune difficulté à partir du moment où j’ai complété mon dossier. En revanche, avoir le bon emballage pour le produit a été un véritable problème. Malheureusement, certains industriels spécialisés dans l’emballage ne respectent pas les délais de livraison. J’ai rencontré le même problème pour les boites en carton, pour les pots et pour les bouchons. C’est actuellement le seul problème auquel je fais face.
Quel est votre plan d’action pour les mois à venir ?
Après l’Europe, je vise le marché canadien. J’ai déjà entamé des pourparlers avec un distributeur installé dans ce pays et je pense exporter vers ce pays une petite quantité comme première étape. Cela me suffit pour le moment. Mon rêve était de donner vie à ma ferme, « pétrole vert » et de pouvoir exporter. Aujourd’hui, j’ai réalisé mon rêve et je compte céder mon affaire à mon fils. Vous savez, j’ai fait le calcul et aujourd’hui un baril de miel de dattes coûte 24 fois plus qu’un baril de pétrole. Finalement, le pétrole vert est bien meilleur que le pétrole noir.
Par Ahmed Gasmia
FABRIQUER DU SUCRE DE MAÎS (OU DE POMME DE TERRE).
MODE DE FABRICATION DU SUCRE DE MAïS ET SES DANGERS.
High Fructose Corn Syrup (Killer Sweetener) - YouTube
2.1.4. Utilisations industrielles de l’amidon
www.petitpanda.info/index.php?module=pdt&id=214
L’industrie utilise des amidons de diverses origines : blé, orge, maïs, pomme de terre, patate douce, riz, manioc… Comme les réactions chimiques sont identiques pour les différents amidons, ils sont interchangeables. Ils possèdent cependant des structures granulaires différentes modifiant leurs propriétés physiques.
L’amidon est utilisé dans les industries alimentaires et non-alimentaires comme matière première pour l’obtention de matières plastiques, de colles, pour le couchage du papier…
Dans certains secteurs, l’amidon a été remplacé en grande partie par des résines, qui offrent une plus grande résistance à l’humidité ; celles-ci remplacent progressivement l’amidon dans l’industrie textile… Les gommes naturelles entrent en compétition avec l’amidon dans la fabrication du papier.
Cependant, le développement de nouveaux produits a rendu possible l’extension de son utilisation en raison de ses qualités, comparées à ses nombreux substituts.
2.1.4.1. Alimentaires
Les industries alimentaires utilisent l’amidon sous forme modifiée, non modifiée, de sirop de glucose et de dextrose (D-glucose). Il est utilisé comme épaississant (potages, sauces, ...) pour le coffrage et le capsulage, comme gélifiant et comme stabilisant (de par sa grande rétention d’eau).
2.1.4.1.1. Production de glucose
En 975, Abu Mansur, un enseignant et pharmacologue arabe, décrit la conversion de l’amidon par la salive en miel artificiel. Kirchoff découvre en 1811 que le glucose peut être obtenu par hydrolyse acide de l’amidon. Le dextrose est moins sucré que le saccharose, mais agit en synergie avec lui lorsqu’ils sont mélangés, donnant un pouvoir sucrant élevé.
La fabrication commerciale du sirop de glucose à partir d’amidon a commencé lors des guerres napoléoniennes en Angleterre, lorsque les fournisseurs de sucre ont été séparés de la France par un blocus maritime. Des progrès rapides ont été faits dans la production aux USA au milieu du XIXème siècle. De nos jours, le glucose est produit sous forme de poudre ou de sirop. Les propriétés physiques du sirop varient avec le « Dextrose Equivalent » (DE = équivalent glucose) et selon les méthodes de production.
Il existe deux méthodes :
-
Conversion par hydrolyse acide
-
Conversion partielle par hydrolyse suivie d’une conversion par des amylases.
-
Acidification : elle est réalisée par lot (en batch) ou en processus continu. L’empois d’amidon est mélangé à de l’acide (H2SO4 ou HCl) afin d’amener la valeur du pH aux environs de 1, 8 – 2,0 dans un convertisseur à vapeur chauffé aux environs de 160°C jusqu’au DE désiré. Le processus continu qui remplace le processus par lot implique l’introduction de l’amidon et de l’acide dans un échangeur thermique tubulaire ; le temps et la température sont ajustés pour obtenir le DE souhaité.
-
Neutralisation : La solution est neutralisée avec du carbonate de sodium ou de la chaux pour éliminer l’acide libre et amener la valeur du pH entre 5,0 – 7,0. Le chlorure de sodium formé dans le sirop, en petite quantité, reste dans la solution.
-
Raffinage : Des impuretés (protéines précipitées et graisse figée) peuvent être éliminées par centrifugation.
-
Filtration : La solution est filtrée sur filtre-presse ou sur filtres en céramique.
-
Décoloration : Le filtrat brun-clair obtenu est décoloré par passage sur du charbon actif ; celui-ci enlève la couleur et les autres impuretés par adsorption et ne provoque pas de modifications du glucose. Les résines échangeuses d’ions peuvent remplacer le charbon actif. Un procédé récent consiste à utiliser l’électrodialyse afin d’obtenir un sirop de glucose de qualité supérieure.
-
Concentration : Elle est réalisée sous vide dans des convertisseurs simples ou par échangeurs thermiques jusqu’à un extrait sec (EST) de 80 à 85 %.
-
Stockage et transport : Le sirop de glucose ne doit pas être stocké en grandes quantités pendant de longues périodes en raison d’une détérioration possible de sa couleur. Le transport est réalisé en fûts ou en citernes.
Pour la méthode enzymatique, l’amidon est acidifié, neutralisé et filtré comme précédemment, puis il est injecté dans un convertisseur où des amylases, isoamylases (ou pullulanases) et glucoamylases sont utilisées sous agitation lente. La température et le pH sont ajustés aux conditions optimales. Le temps de conversion dépend du DE initial (obtenu par hydrolyse acide), du type et de la force de l’enzyme, ainsi que du DE souhaité.
A la fin de l’opération, les enzymes sont inactivées par une augmentation de la température et par un ajustement du pH. Le sirop est ensuite traité de la même façon que précédemment.
L’utilisation de certaines enzymes permettent d’obtenir un DE de 98 (conversion quasi-complète de l’amidon en dextrose). Par hydrolyse acide, le DE obtenu est seulement de 92 du à une perte de dextrose liée à l’acidité faible et aux hautes températures nécessaires.
Remarque : le terme sirop de glucose est employé à tort ; il ne s’agit pas d’une solution aqueuse simple de glucose mais suivant la législation en vigueur d’une solution complexe contenant « pas moins de 70 % de matière sèche et plus de 20 DE » ; la matière sèche est composée de glucose, de maltose, d’oligosides et de polyosides, en proportions variables suivant le type d’hydrolyse appliquée.
2.1.4.1.2. Sirop de glucose à haute teneur en fructose
Il est encore appelé isoglucose ou HFSC (High Fructose Syrup Content). Le sirop de glucose est transformé partiellement en fructose par isomérisation enzymatique au moyen d’une glucose isomérase immobilisée. Selon la réglementation, un isoglucose possède un EST de 70 % au minimum et renferme au moins 10 % de fructose et plus de 1 % d’oligosides et de polyosides. Le pouvoir sucrant de ces sirops est voisin de celui du sucre inverti.
2.1.4.1.3. Boulangerie
L’ajout de dextrose dans le pain et dans d’autres produits de boulangerie permet une fermentation plus rapide et plus complète. Il donne aussi une croûte plus brune et brillante par les réactions de Maillard, ainsi qu’une meilleure conservation.
2.1.4.1.4. Confiserie
Le dextrose et le sirop de glucose sont utilisés. L’amidon et l’amidon modifié sont employés dans la fabrication de dragées, de caramels, de gommes dures et tendres, de fondants... L’amidon est utilisé dans la fabrication de moules, ainsi que pour l’enrobage des confiseries afin qu’elles ne collent pas entre elles. Le dextrose empêche la cristallisation et réduit l’hygroscopie du produit fini.
2.1.4.1.5. Fruits en conserves, confitures
Le saccharose est remplacé de plus en plus par du dextrose ou par du sirop de glucose, ce qui aide à maintenir le pourcentage désiré de produit solide sans donner un goût trop sucré (le pouvoir édulcorant étant seulement de 0,4 - 0,7), soulignant ainsi la saveur naturelle du fruit. La cristallisation est également diminuée.
2.1.4.1.6. Glutamate de sodium
Il est utilisé comme agent de sapidité (exhausteur de goût) dans les aliments tels que les viandes, les légumes, les sauces… L’amidon est hydrolysé en glucose dans une solution bouillante d’acide chlorhydrique (HCl) et d’acide sulfurique (H2SO4) dans des convertisseurs sous pression. Le glucose est filtré et converti en acide glutamique par fermentation bactérienne. L’acide glutamique formé est raffiné, filtré et traité par de la soude afin de produire le glutamate de sodium qui est ensuite centrifugé et séché dans des séchoirs rotatifs. Le produit fini est d’une pureté d’au moins 99 %.
2.1.4.1.7. Caramel
Le caramel est utilisé comme colorant dans les aliments, et en sucrerie… Le glucose est plus utilisé que le saccharose de par son coût moins élevé. Un chauffage uniforme et contrôlé est nécessaire afin de porter la caramélisation au point où tous les sucres sont dégradés sans libération de CO2.
2.1.4.1.8. Levures séchées
L’amidon hydrolysé constitue un milieu nutritif à faible coût pour la croissance des levures. Celui-ci apporte des sucres simples (dextrose) ainsi que des matières minérales. Elles sont ensuite séchées sur séchoirs ou sur lit fluidisé et peuvent aussi être inactivées. Les levures inactivées sont utilisées dans l’alimentation diététique, l’alimentation animale et au cours de la panification ; le taux de protéines de ces levures est compris entre 40 et 50 %.
La betterave sucrière en Algérie
Défis et perspectives
le 11/04/2011 El Watan
La betterave sucrière (Beta vulgaris) est une plante de la famille des chénopodiacées. Elle est originaire du bassin méditerranéen. Elle est cultivée pour sa racine riche en saccharose, dont la teneur varie de 16 à 20%.
Elle a été testée pour la première fois en Algérie en 1887 dans la plaine de la Mitidja. Les colons ne se sont pas intéressés à son développement parce qu’en France elle a connu un essor dès 1811 sous le règne de Napoléon qui ordonna sa culture sur 32 000 ha avec une aide financière de l’Etat. A cette époque déjà, en 1828, en France il existait 89 sucreries qui produisaient 4000 tonnes de sucre. Actuellement, en 2011, ce sont 42 sucreries qui produisent environ 4,9 millions de tonnes de sucre par an. Dans le monde, la betterave sucrière est cultivée sur 7 millions d’hectares. La production mondiale de sucre en 2010 (de canne et de betterave) est de 158 millions de tonnes.
Elle a diminué pour la deuxième année consécutive et n’arrive pas à satisfaire les besoins estimés à 167 millions de tonnes. En 1966, la première sucrerie-raffinerie algérienne a démarré à Khemis Miliana, suivie de celle de Guelma. Le but n’était pas de supprimer les importations, mais de produire une certaine quantité au niveau national afin de réduire la dépendance du marché international et de moderniser l’agriculture au niveau des périmètres irrigués ; la betterave sucrière est une culture industrielle fortement mécanisée et à forte marge brute. La sucrerie d’El Khemis a été conçue pour un traitement de 1 500 tonnes de betterave par jour, soit 150 000 tonnes pour une campagne de 100 jours, ce qui correspond, avec des rendements évalués à l’époque à 30 t/ha, à une superficie de 5 000ha.
Produits de la betterave sucrière
Les besoins en sucre au niveau mondial étant assurés à 38% par la betterave sucrière, le reste par la canne à sucre, la proportion de la betterave ne cesse d’augmenter. Diverses raisons
expliquent cette situation : la betterave est beaucoup moins exigeante en eau et plus riche en sucre que la canne. Dans une tonne de betterave on peut extraire 130 à 140 kg de sucre, 50 kg de mélasse
et 500 kg de pulpes humides.
La betterave sucrière est une plante bisannuelle, mais récoltée la première année pour la production de sucre au bout de 200 jours environ après le semis, elle n’a pas d’exigences particulières. Au
niveau de la parcelle, la biomasse aérienne (feuilles et collets) représentent 40% de la récolte. Pour un rendement de 60 t/ha, on peut avoir 24 t de vert avec 12% de matière sèche, soit 2,8
t/ha de fourrages riches pour l’alimentation des animaux, avec 0,8 UF, c’est l’équivalent de 23 quintaux d’orge !
Les autres sous-produits développent toute une industrie de distillation (100 litres d’éthanol par tonne de racines) et de levure de panification (10 kg de levure sèche par tonne de mélasse). Les
pulpes sont consommées soit fraîches, soit ensilées, soit déshydratées. C’est par toutes ces utilisations que la betterave sucrière entraîne dans son sillage le développement de l’élevage notamment
bovin. Si les besoins estimés à 700 000 tonnes de sucre par an en Algérie sont importés en totalité, nous subissons à chaque fois les coups de la spéculation et de l’instabilité des marchés
internationaux.
Le choix se pose entre le raffinage, l’importation du produit fini ou la culture de la betterave en Algérie. Dans le souci d’éviter les crises récurrentes de ce produit stratégique, il est impératif
dès maintenant de procéder à la mise à niveau des sucreries existantes et relancer dans un cadre organisé les coopératives spécialisées en cultures industrielles afin d’exploiter en commun les moyens
matériels (semoirs de précision, bineuses, arracheuse, etc.).
Notre contribution pour la réhabilitation de cette culture fait suite aux dernières décisions concernant le sucre ; nous pensons que ces mesures conjoncturelles ne règlent point le problème,
d’ailleurs une décision officielle a été prise. Cette situation n’ira pas au-delà du mois de septembre 2011. Nous pensons que cette culture doit de nouveau être progressivement intégrée dans les
systèmes de production afin d’assurer le minimum de sécurité alimentaire surtout que c’est une culture facile et que les compétences existent. Pour encourager les futurs betteraviers à investir
dans cette culture, il est nécessaire de les aider durant les premières années en subventionnant certains intrants propres à la culture (semence, fertilisation et produis
phytosanitaires).
La teneur en sucre des différentes variétés de betteraves varie de 16 à 20 %, selon les rendements. La quantité de sucre obtenue est en moyenne de 10 tonnes par hectare. Les travaux de l’ex-IDCI
(institut de développement des cultures industrielles) ont montré les potentialités de cette culture en Algérie. En expérimentation avec 600 mm d’eau on obtenait 80 t/ha ; la moyenne au Maroc
est de 70 à 80 t/ha. Avec 40 000 ha entre les plaines du haut Chéliff, de Annaba et les nouveaux périmètres irrigués on peut donc assurer, avec un rendement moyen de 50 t/ha, une production
nationale de 400 000 tonnes de sucre annuellement soit 57% de nos besoins et ceci avec tous les avantages cités plus haut. La réussite de cet objectif exigera du temps et dépendra de l’installation
de nouvelles sucreries et de l’équipement en matériel spécifique des futurs betteraviers.
M. S. Cherfaoui. Enseignant à la faculté agro-bio de l’université de Tizi Ouzou
حقل ارشادي لمحصول بنجر السكر
La betterave à sucre en Egypte.
أرضنا الزراعية .. بنجر السكر
Betterave à sucre en Egypte. Remarquez le type d'irrigation
(par submersion). Ce qui est une erreur (gaspillage d'eau).
Au Maroc, (voir les vidéos), le goutte à goutte se développe.
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