1 – Boues résiduaires et cadmium (cd) dans les plantes
Quelques remarques sur le cadmium. Plus d’informations suivront.
-en Algérie comme à l’étranger, l’utilisation des boues est soumise à analyse en métaux lourds,
-leur épandage doit être déclaré, et un plan d’épandage est fisé par les autorités (doses / ha, fréquences, …)
-les boues résiduaires peuvent être riches en cd lorsqu’il y a des déversements d’eaux usées en provenance d’usines chimiques spécialisées dans la station d’épuration,
-un moyen efficace est de demander aux usines d’intégrer une mini-station d’épuration de leurs eaux usées,
-ce taux de cd dans les boues peut être baissé par la vigilance des autorités sanitaires (c’est le cas en France) où on est passé de 160 mg de cd/kg de boues en 1977 à 2 mg cd/kg en 2002,
-les engrais phosphatés apportent certaines quantités de cd,
-les sols calcaires (cas de l’Algérie) bloquent le cd et l’empêche de migrer dans la plante,
-le blé dur accumule plus de cd que le blé tendre
-les canadiens affirment avoir identifiés le gène qui contrôle l’absorption du cd par la plante et auraient mis au point des variétés de BD absorbant de cd,
-il n’ya pas automatiquement un lien entre taux de cd du sol et taux de cd de la plante
ELEMENTS de bibliographie :
Courrier de l’environnement de l’INRA n°53, décembre 2006
Epandages de boues d’épuration urbaines sur des terres agricoles :
impacts sur la composition en éléments en traces des sols et des grains de blé tendre
Denis Baize
Denis.Baize@orleans.inra.f
2-Les seuils de cadmium toxiques pour le blé dur
Le durcissement annoncé de la réglementation européenne sur le cadmium pourrait exclure du débouché alimentaire une partie significative de la production française.
ÉPÉE DE DAMOCLÈS
La montée au créneau de la filière française, épaulée par les industriels italiens inquiets pour leurs importations, convainc les experts bruxellois.Ceuxci acceptent de créer une catégorie spécifique
pour le blé dur, avec un seuil remonté à 0,15 mg/kg. Le projet prévoit que cette valeur soit effective trois ans après l’adoption de la nouvelle réglementation, après une première étape à 0,175 mg/kg
au bout d’un an. Fin de l’histoire? Pas vraiment. Car selon une étude réalisée par Arvalis, France- AgriMer et des organismes collecteurs, le seuil de 0,15 mg/kg, s’il avait été appliqué en
2009-2010, aurait exclu 7 % de la production française, avec un taux de rejet se hissant à 17 % dans certaines régions. « Nous comprenons la logique qui conduit à baisser la limite, mais si le
curseur est trop bas, ce sera intenable pour la production et l’on ne pourra plus fournir les usines », s’alarme Bruno Barrier-Guillot dans son bureau d’Arvalis.Chez les industriels, outre la menace
pour les approvisionnements, on s’inquiète également de l’absence de méthode d’analyse Selon plusieurs acteurs de la filière, il sera désormais difficile de revenir sur la valeur de 0,15. Reste à
éviter que le couperet ne tombe trop tôt. « Un délai de trois ans nous semble trop court, il existe un risque réel d’exclusion de certaines régions », assure Bruno Barrier- Guillot.
PROGRAMMES DE RECHERCHE
La filière est en effet confrontée à un problème de taille: les recherches menées depuis les années 90 sur le cadmium n’ont pas encore abouti à des préconisations garantissant le respect du futur
seuil. « Nous avons identifié des leviers, mais nous ne sommes pas en mesure de donner des solutions techniques applicables au champ et adaptées aux différentes situations », reconnaît Laurence
Denaix, chercheuse à l’Inra et spécialiste du sujet. Côté sol, il s’agit de mieux comprendre ce qui influence la biodisponibilité du cadmium. « Ce n’est pas parce qu’il est présent en forte
concentration dans le sol qu’on le retrouvera dans le végétal, insiste Laurence Denaix. On ne peut donc pas calquer une carte des contaminations sur la carte de répartition du cadmium. » Deux pistes
sont particulièrement explorées : le rôle du pH, puisqu’il est établi que la contamination des grains est souvent plus faible à pH élevé, et l’influence de la matière organique, capable de bloquer le
cadmium dans le sol et de limiter son transfert dans les cultures. Côté plante, les travaux de recherche ont démontré la différence d’accumulation selon les espèces. En grandes cultures, le blé dur
et le tournesol sont ainsi particulièrement exposés. S’ajoute à cela un effet variétal. « Sur blé dur, un essai conduit sur dix-huit lieux pendant quatre ans dans le réseau Arvalis a permis de
mesurer que le lieu explique 50 % de la variabilité des teneurs en cadmium dans les plantes, contre 23 % pour l’effet année et 11 % pour la variété, rapporte Laurence Denaix. Aujourd’hui, nous
essayons de comprendre les phénomènes à l’oeuvre dans les cas de forte contamination, afin d’identifier les situations à risque et de disposer d’indicateurs précoces pour classifier les sols. »
L’objectif, d’ici quelques années, est de jouer sur le triptyque pH - matière organique - variété pour gérer la problématique cadmium. Le programme Cadur, spécifique au blé dur et lancé en 2012 par
l’Inra et Arvalis, s’inscrit dans cette approche très appliquée. Plus large, le programme Casdar Multicontaminations vise à suivre les niveaux de contamination liées aux ETM et aux mycotoxines dans
les sols et les plantes à l’échelle du territoire. Les chercheurs sont dorénavant lancés dans une course contre la montre, aiguillonnés par le calendrier réglementaire. Car Bruxelles entend boucler
rapidement le dossier cadmium avant d’abattre deux nouvelles cartes : le plomb et l’arsenic. La famille est loin d’être au complet.
Les engrais phosphatés, principale source d’accumulation de cadmium
L’origine du cadmium dans les sols est à la fois naturelle (altération des roches, émissions volcaniques) et anthropique (intrants et retombées des émissions industrielles).Comme les pertes vers les
nappes sont cent fois inférieures aux apports, cet élément trace métallique a tendance à s’accumuler. Dans les parcelles agricoles, les engrais phosphatés sont les premiers vecteurs de cadmium, mais
la relation entre les apports et la contamination des grains est très complexe. Ainsi, dans un essai portant sur ce type de fertilisants, des chercheurs canadiens n’ont pas pu établir de corrélation
claire entre la concentration de cadmium dans le blé dur et les doses d’apports, ni avec les degrés de contamination des différents engrais, sauf sur les sols acides.
Pour ne rien simplifier, « les flux peuvent entraîner une biodisponibilité plus importante de l’élément en agissant indirectement sur la chimie du sol », souligne la chercheuse Laurence Denaix. Après les engrais phosphatés, les boues d’épuration et les effluents d’élevages sont les principaux pourvoyeurs de cadmium. Pour la scientifique, la présence du contaminant ne doit toutefois pas condamner l’épandage de ces produits. « En apportant également de la matière organique, les boues contribuent à bloquer le cadmium déjà présent dans le sol. Mieux vaut apporter de la matière organique, même un peu contaminée, que pas de matière organique du tout. »
En outre, la réglementation encadrant les apports de boues intègre le pH, composante fondamentale de la biodisponibilité des éléments traces métalliques. Les effets bénéfiques du lisier et du fumier sur la concentration en cadmium dans les plantes ont été eux aussi démontrés par des essais en maïs et en tournesol.
3 - UN DOSSIER METAUX LOURDS SUR LE SITE DU SENAT EN FRANCE.
Les effets des métaux lourds sur l'environnement et la santé - Sénat
La baisse probable du taux limite de Cadmium inquiète la filière blé dur
Selon le Professeur Boudene, on n’a rien su de la toxicité du Cadmium avant les années cinquante. En 1900, la métallurgie mondiale extrayait 14 tonnes de cadmium par an. Au début des années 80, la production était passée à 20 000 tonnes. Ce métal a connu un essor foudroyant, grâce à ses propriétés technologiques intéressantes : même si le cadmium est facilement attaqué par des acides, même faibles, c’est un métal anticorrosion. C’est ce qui a décidé les Américains à l’utiliser après la seconde guerre mondiale pour protéger les récipients métalliques destinés notamment aux réfrigérateurs. Le problème, c’est que les acides organiques contenus dans les jus de fruits ont attaqué le cadmium, qui est passé dans ces boissons et a provoqué des intoxications. Il y a d’ailleurs eu, au même moment, des intoxications alimentaires spectaculaires dans des cantines à Alger (Algérie), à la suite du transfert de vin dans des brocs cadmiés. Tout ces problèmes ont révélé la nocivité potentielle de ce métal. Il faut savoir que le cadmium est présent dans notre organisme dès la naissance : on trouve un microgramme (millionième de gramme) de cadmium chez le foetus. Cette quantité n’est heureusement pas fonction de ce que mange la mère, car le cadmium ne peut pas franchir la barrière placentaire. Mais, à l’âge adulte, la quantité totale de cadmium contenue dans l’organisme passe à 30 ou 40 milligrammes, ce qui correspond à une accumulation ou bioconcentration énorme, de l’ordre de 30 000 à 40 000 fois plus. En fait, chaque fois que nous ingérons du cadmium, nous en stockons une partie : l’élimination ne compense pas les apports. Le cadmium s’accumule ainsi de manière transitoire dans le foie puis passe dans les reins. Lorsque la concentration dans le rein dépasse 200 ppm (200 mg par kilogramme), il en résulte des lésions irréversibles. Le problème est que le cadmium n’est pas le seul produit néfaste pour les reins : plusieurs médicaments, certains antibiotiques et anti-inflammatoires par exemple, le sont également. Or, la toxicité rénale se cumule. De plus, les reins commencent à donner des signes de dysfonctionnement à partir de 65 ans. Et comme l’espérance de vie s’accroît d’un trimestre par an, les effets des toxiques vont d’autant plus se révéler qu’on avance en âge.
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Eau minérale Youkous : un taux anormal de cadmium
le 12.07.13 | 10h00El Watan
Les mesures prises par le ministère du Commerce, suite à la découverte dernièrement de quantités importantes de streptocoques dans l’eau minérale de marque Youkous, ont déclenché un véritable état d’alerte dans plusieurs wilayas où d’autres surprises ont été faites.
Hier à Constantine, les services du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, de la direction du commerce ont révélé que les analyses physicochimiques réalisées sur des échantillons
prélevés sur un lot de l’eau minérale Youkous, embouteillé au mois d’avril dernier, ont donné un taux anormal de cadmium estimé, selon les mêmes services, à 0.05 mg/l, alors que le taux admis est de
0.003mg/l. Il est à noter que le cadmium est un métal cancérigène. Un taux élevé de ce produit dans l’eau peut provoquer des troubles rénaux graves. Ce qui a poussé la direction du commerce de
Constantine à ordonner la destruction de ces quantités évaluées à des milliers de bouteilles, en plus de celles ciblées par la note du ministère pour présence de streptocoques. Il s’agit précisément
du lot n°164 embouteillé le 13 juin 2013, alors que les opérations de contrôle se poursuivent toujours.
Arslan Selmane
6 - CADMIUM ET BLE AU CANADA.
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Un blé dur plus sûr en raison de la sélection variétale
Pour que le système canadien d'enregistrement des variétés puisse combler avec succès les besoins des producteurs, de l'industrie céréalière et des clients, il doit être souple et adaptable. Par exemple, on a dû adapter les variétés de blé dur aux nouvelles limites de salubrité en matière de concentration de cadmium.
Un marché prospère pour le blé dur canadien
Au début des années 1990, l'industrie canadienne du blé dur était prospère, dominant 50 % du marché mondial et exportant plus de trois millions de tonnes métriques par année. Une part importante de ce succès était due à la capacité de l'industrie à rencontrer les besoins qualitatifs des clients internationaux. Cette capacité se traduisait par la création et la culture de variétés possédant des qualités importantes aux yeux des clients, telles qu'une teneur plus élevée en protéines, pour améliorer la fermeté des pâtes, et en pigment jaune, pour obtenir une couleur adéquate. Les variétés du moment, telles que Kyle et AC Avonlea, y parvenaient très bien.
Le personnel du Laboratoire de recherches sur les grains détermine la teneur en cadmium du blé dur à l’aide d’un spectromètre de masse à source à plasma inductif (ICP-MS) pour veiller à satisfaire aux exigences des clients en matière de salubrité du grain.La salubrité des grains, une qualité importante
Malgré tous les succès, les années 1990 ont aussi entraîné une prise de conscience et un nouvel intérêt ciblé sur la salubrité des grains.
« Même si les clients étaient satisfaits de la qualité du blé dur canadien, l'industrie était préoccupée par la possibilité d'être tenue à l'écart d'importants marchés européens en raison de l'inquiétude quant à la teneur en cadmium. Elle a décidé de prendre une approche proactive et de se concentrer sur la recherche de nouvelles façons de réduire la teneur en cadmium du blé dur canadien par une sélection des plantes et par la mise en place de limites obligatoires de teneur en cadmium pour l'enregistrement des nouvelles variétés » dit Eugene Gawalko, gestionnaire de programme, Éléments traces (retraité).
Un sélectionneur inspecte une nouvelle lignée de blé dur cultivée dans le cadre d’un essai conjoint en champ.Photo fournie par Jim Downey, Association SeCan.
Préoccupations en matière de salubrité
Le cadmium est un élément trace représentant un danger pour les humains et les animaux. Il se trouve naturellement dans le sol. Le sol des zones nord-américaines de culture de blé contient une quantité élevée de cadmium de façon naturelle. En général, le blé dur accumule plus de cadmium à partir du sol que toute autre céréale couramment cultivée.
Limites faibles de cadmium proposées
Bien que le cadmium ait été une préoccupation de sécurité générale, peu d'attention a été porté à sa concentration dans le blé dur. En outre, le système canadien d'enregistrement des variétés n'imposait pas de limites en ce qui a trait au cadmium. La situation a changé lorsque Codex Alimentarius, un comité international dédié à protéger la santé du consommateur et veiller à ce que le commerce alimentaire soit équitable, a envisagé d'établir la limite de teneur de cadmium dans le blé dur à 200 parties par milliard.
Les limites constituent un défi
Selon M. Gawalko, même si cette limite n'était encore qu'une suggestion, l'idée a semé l'inquiétude au sein de l'industrie canadienne du blé dur. Si le Codex Alimentarius établissait une norme pour le cadmium, on devait s'attendre à ce que plusieurs pays suivent le pas et établissent des limites comparables.
« À l'époque, les variétés de blé dur canadien n'auraient pas été sous les limites de 200 parties par milliard proposées par Codex. Cette situation aurait été problématique et aurait tenu le Canada à l'écart de certains marchés, tels que ceux de l'Union européenne » dit-il.
Une équipe de recherche est formée
Ne voulant pas laisser une telle situation se produire, l'industrie céréalière a pris les mesures nécessaires en formant une équipe de recherche dont le mandat était de réduire la teneur en cadmium dans le blé dur afin qu'il soit conforme aux limites éventuelles fixées par Codex Alimentarius.
L'équipe était constituée de sélectionneurs de blé, d'experts en matière de qualité des grains et d'éléments traces de la Commission canadienne des grains, et de négociants. Leurs travaux et recherches ont mené à l'identification d'un seul gène dominant permettant de réduire de jusqu'à 50 % la concentration de cadmium. L'incorporation de ce gène réduit la teneur en cadmium dans le blé dur à un taux bien en deçà des limites internationales proposées. La Commission canadienne des grains a débuté les études sur le cadmium pour les lignées de sélectionneurs en 1997.
De nouvelles variétés plus sûres sont élaborées
Armés de cette information, les sélectionneurs ont élaboré de nouvelles variétés comprenant toutes les nouvelles caractéristiques agronomiques et qualitatives recherchées, et absorbant moins de cadmium du sol. Leurs travaux ont mené à l'enregistrement de la variété Strongfield en 2004. Il s'agit de la première variété à teneur réduite en cadmium et c'est actuellement une variété dominante dans la production du blé dur canadien.
La réduction en cadmium est devenue une exigence
Les sélectionneurs de végétaux ont démontré qu'il était possible d'engendrer de nouvelles variétés absorbant moins de cadmium sans effets adverses sur les caractéristiques agronomiques et qualitatives. Par conséquent, la Commission canadienne des grains a recommandé que toutes les nouvelles variétés de blé dur proposées pour l'enregistrement aient une limite de 100 parties par milliard. La recommandation a été faite au Comité de développement des grains des Prairies, un comité qui conseille l'Agence canadienne d'inspection des aliments sur l'enregistrement des variétés, et elle a été acceptée en 2005. Toutes les variétés de blé dur enregistrées depuis ont une teneur réduite en cadmium.
Les producteurs de blé dur sont prêts pour les limites de cadmium
En 2005, aux termes de plusieurs années de réflexion, Codex Alimentarius a établi la limite de concentration en cadmium du blé dur à 200 parties par milliard. Les années de travail en vue de réduire la teneur en cadmium ont bien préparé l'industrie canadienne du blé dur à respecter la limite imposée par Codex, et l'ont positionnée bien en avant des concurrents importants à cet égard.
Les améliorations se poursuivent
À mesure que des variétés de blé dur à faible teneur en cadmium font leur apparition et remplacent les variétés régulières, la concentration de cadmium dans la plupart des cargaisons de blé dur canadien destinées à l’exportation est bien inférieure à la limite de 200 parties par milliard imposée par Codex. Elle est par ailleurs assez faible pour respecter la limite de 150 parties par milliard que l’Union européenne envisage actuellement pour ce qui est de la concentration de cadmium dans les céréales, les produits céréaliers et les oléagineux.
Selon Bin Xiao Fu, Ph.D., gestionnaire de programme, Recherches sur le blé dur, les efforts pour améliorer les variétés de blé dur ne se sont pas arrêtées là.
« En prévision du resserrement à long terme des limites de concentration de cadmium par l'Union européenne, une réduction additionnelle de la teneur en cadmium positionnera mieux le blé dur canadien sur les marchés de l'Union européenne. Les sélectionneurs de végétaux continuent à tenter de réduire la teneur en cadmium à la concentration la plus basse possible. Le système d'enregistrement des variétés a démontré sa souplesse et sa réceptivité aux préoccupations des clients quant à la salubrité des grains. Il a mis en place les critères qui guident les sélectionneurs et protègent les marchés des producteurs » dit-il.
Grâce aux efforts déployés par l’industrie afin de répondre aux besoins des clients en matière de qualité et de salubrité, dans le cadre des activités de développement et d’enregistrement des variétés, la part canadienne du marché mondial d’exportation de blé dur est supérieure à 50 p. 100.
Sujet : Analyse de la disponibilité du cadmium dans les sols agricoles cultivés en blé dur.
(même si la date pour postuler est dépassée cette annonce reste intéressante).
Localisation : UMR 1220 TCEM INRA-Bordeaux Science Agro, Centre INRA Bordeaux Aquitaine – Villenave d’Ornon (33)
Envoyer CV et lettre de motivation à:
Laurence Denaix, denaix@bordeaux.inra.fr Tel : 0557122510
Valérie Sappin-Didier, didier@bordeaux.inra.fr Tel : 0557122508
André Schneider, schneide@bordeaux.inra.fr Tel : 0557122513
Salaire : environ 2700 euros brut /mois suivant l’ancienneté
Compétences recherchées : Géochimie, Science du Sol, chimie environnementale.
Cadre contractuel : Programme CADUR – Partenaires :
UMR 1220 TCEM INRA
ARVALIS-Institut du Végétal
Contexte du travail
Certains éléments trace minéraux (ETM) présents dans le sol sont fortement toxiques pour l'Homme à de très faibles concentrations (plomb, arsenic, mercure, cadmium, …). C'est par exemple le cas du
cadmium (Cd). Le cadmium est présent naturellement à l'état de traces dans les sols, en moyenne 0,3 mg kg-1 de sol (Baize 2000). Cependant, en raison de l'activité humaine (industrielle, agricole,
…), la concentration du cadmium dans les sols cultivés tend à augmenter régulièrement. Cet élément est absorbé par les plantes cultivées et contamine ainsi la chaine alimentaire. Pour protéger les
consommateurs, les directives européennes fixent des valeurs seuils pour la concentration maximale de certains contaminants (Cd, Hg, Pb) dans les produits à destination de l’alimentation animale (EC
2005/87) et humaine (EC 2008/629). En 2009, à la suite d'une étude d'évaluation des risques, l'European Food Safety Authority (EFSA) a conclu que la population européenne était trop exposée au Cd par
voie alimentaire. Les contaminants minéraux du sol et particulièrement le cadmium constituent donc un risque réel pour la santé humaine.
Les céréales sont le contributeur majoritaire des apports de cadmium dans l'alimentation (Millour et al. 2011). La réglementation actuelle ne distingue pas les différents blés. Or le blé dur accumule bien plus le cadmium que le blé tendre (Grant et al. 1998; Hart et al. 1998). Pour contribuer à la sûreté sanitaire des végétaux, il est important de déterminer la composition en ETM dans les végétaux consommables. Pour cela, il est nécessaire de prédire le transfert sol-plante de ce métal et, dans une première étape, de prédire sa disponibilité pour un sol donné afin de classer les sols en fonction de leur potentialité à transférer le cadmium vers les racines des végétaux. En effet, la concentration en Cd total du sol n'est pas représentative de ce que la plante pourra absorber. Les facteurs explicatifs de la variabilité du cadmium du blé dur sont à plus de 50 % le lieu de la culture, c'est-à-dire les caractéristiques pédogéochimiques du sol (source Avalis). Plusieurs approches sont développées pour prédire ou évaluer la phytodisponibilité (extraction chimique du Cd du sol, modélisation empirique ou mécaniste, …). Actuellement, aucune de ces approches n'est satisfaisante d'un point de vue opérationnel. La littérature montre différents types d’indicateurs de la phytodisponibilité .La modélisation mécaniste tente d'atteindre la généricité, mais la complexité des modèles s'accroit rapidement (nombre de paramètres important, problème de paramétrage du modèle). Quelques études ont tenté d'élaborer des modèles de pédotransfert pour le blé tendre (Nan et al., 2002; Adams et al., 2003; Baize et Tomassone, 2003), pour le blé dur (Garett et al., 1998). Ces approches peuvent assez bien fonctionner pour un contexte donné, mais sont peu généralisables (Bechtel Jacobs Company, 1998, Tudoreanu et Phillips, 2004).
Objectif du travail de post-doc :
A partir de l’analyse de la littérature, il nous parait important, pour comprendre et modéliser in fine la disponibilité du cadmium, de lier une analyse de la localisation du cadmium dans les sols à
sa mobilité et sa spéciation en solution.
L'objectif de cette étude est de trouver des indicateurs de la disponibilité précoce du Cd vis-à-vis de plantule de blé dur. Pour cela, nous chercherons à comprendre les déterminants de la
disponibilité du cadmium dans les sols cultivé en blé dur, en fonction de sa localisation dans le sol et des paramètres influençant les équilibres sol-solution. Ce travail a pour but de proposer des
indicateurs de la disponibilité du métal, et ainsi d'évaluer les risques de transfert du cadmium du sol au blé dur.
Démarche :
A partir d'une base de données sur l’accumulation du cadmium dans les grains de blé (base de données Arvalis), les situations extrêmes, forte à faible accumulation du Cd dans les grains, seront
identifiées. L'étude sera réalisée sur une vingtaine de sols.
Sur ces sols, le travail du post-doctorant sera d’une part d’analyser la localisation du cadmium dans la phase solide du sol en utilisant différents extractants chimiques.
D’autre part, il faudra caractériser la spéciation du cadmium dans la solution du sol. Cela se fera par mesure directe (Schneider, 2006), soit en utilisant un modèle de calcul géochimique (Visual Minteq).
A partir de ces deux types d’informations, nous établirons le coefficient de partage entre le compartiment mobile présent sur la phase solide et la concentration en cadmium libre en solution (Cd2+).
Enfin, nous mesurerons le flux de transfert sol-solution par DGT (Diffusive Gels in Thin Films) en utilisant la modélisation DIFS (Ernsberger et al., 2002) en cherchant à le relier aux paramètres précédents.
Cette première partie de l'expérimentation sera réalisée en conditions contrôlées au laboratoire, sans végétaux.
Dans un deuxième temps, nous confronterons ces données aux concentrations mesurées dans des plantules de blé, puis dans les grains, cultivés en conditions de plein champ sur ces mêmes sols.
Enfin, ces différents résultats nous permettront de proposer des indicateurs pour classer les sols en fonction du risque d’accumulation du cadmium dans le blé dur.
Résultats attendus :
- Déterminer des indicateurs de la disponibilité du cadmium dans les sols cultivés en blé dur ;
- Déterminer les fonctions de pédotransfert du cadmium dans ces sols
- Etablir les bases de la construction d'un modèle de l'accumulation du cadmium dans le grain de blé dur
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L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".
ps: les contributions externes sont les bienvenues.
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