LES "MENUES PAILLES" POUR LA LITIERE DES VACHES.
H Y G I E N E E T S O I N S A U X A N I M A U X
Cette rubrique concerne l'hygiène et la prévention contre des affections des animaux d'élevage. Elle s'inspire notamment de cas vécus auprès du Docteur Vétérinaire Mme BELAID Baya durant trois années de travail sur le terrain auprès des éleveurs de Kaïs (W. de Batna).
Photo: désinfection des trayons.
STRONGLES DIGESTIFS: TOUJOURS SE QUESTIONNER
(D. BELAID 30.10.2014 Un article passionnant de la Revue REUSSIR BOVINS relatif aux strongles. Plusieurs points sont abordés dont l'acquisition d'immunité des animaux contre les strongles. Cela ouvre des perspectives pour les calendriers de traitements. Ce point serait à approfondir dans les conditions algériennes. Des mémoires de fin d'études pourraient y être consacrés. L'article note également des cas de risques de résistances aux produits utilisés).
Qui traiter ? et quand traiter ? sont les deux questions à se poser chaque année avec le vétérinaire pour gérer les strongles digestifs dans les meilleures conditions possibles. C’est-à-dire en conciliant l’installation de l’immunité et la protection des animaux.
Les strongles digestifs sont partout. Dès qu’un animal pâture, il est en contact avec eux. Il ingère avec l’herbe, des larves, et le cycle du parasite se met en route. Lorsque ces parasites sont présents en grand nombre dans le tube digestif, l’infestation par les strongles digestifs peut avoir des conséquences sur la santé et les performances des bovins. Il est donc nécessaire de contrôler leur infestation.
Les anthelminthiques, jusque-là très efficaces, souvent faciles à administrer et assez bon marché, permettent cela et sont très souvent utilisés. Cependant, un usage massif de ces produits induit une forte pression de sélection sur les parasites, pouvant faire émerger des phénomènes de résistance aux antiparasitaires. De plus, leur usage s’il est trop fréquent et peu raisonné va à l’encontre de la problématique actuelle de limitation des intrants chimiques en élevage. Il est nécessaire de s’adapter à cette nouvelle donne.
D’autre part au niveau de l’élevage, la gestion des parasites internes est bien souvent d’abord basée sur des habitudes, et n’est pas toujours bien raisonnée. Cette conduite s’explique probablement par la recherche d’une sorte d’assurance sanitaire, notamment dans les grands troupeaux. Mais l’optimisation des performances ne sera pas assurée si un traitement antiparasitaire est utilisé à la mauvaise période et/ou sur des animaux mal sélectionnés. Le sujet mérite que l’on se penche à nouveau dessus à la lumière de connaissances récentes.
FAVORISER ET PRESERVER L’IMMUNIUTE DES ANIMAUX
Le principe de la gestion raisonnée des strongles digestifs repose sur un compromis à trouver entre contamination, pour aboutir à l’immunisation des animaux, et protection des animaux, pour préserver leurs performances et leur santé. En quelque sorte, il s’agit de vivre en bonne entente avec les strongles digestifs.
Pour que l’immunité s’installe, il faut que les bovins soient en contact avec des strongles, mais en petit nombre, et pendant un temps long, de plusieurs mois. « L’immunité s’installe tout doucement. Ce n’est pas comme celle qui est acquise après passage d’un virus, car le parasite est beaucoup plus gros et complexe. Les procédés d’immunité en jeu sont très compliqués », explique Nadine Ravinet de l’Institut de l’élevage. « Et d’autre part, pour qu’elle perdure dans le temps, la présence du parasite est nécessaire. » C’est ce qu’on appelle une immunité « concomitante » qui n’empêche pas totalement l’infestation mais aboutit à un équilibre entre le bovin et les parasites : les animaux sont immuns mais bien porteurs de parasites en faible nombre.
La première manifestation de l’immunité est la baisse de fécondité des strongles femelles : les pontes d’œufs se réduisent (ce qui explique des coproscopies souvent négatives chez les animaux immuns). Puis la taille des strongles diminue. Ensuite, le développement des strongles est bloqué au stade L4 dans les parois de la caillette et le cycle redémarre beaucoup moins bien. Enfin, quand l’animal a acquis une immunité protectrice complète, les larves L3 s’implantent beaucoup moins bien dans la caillette. Chez les animaux immuns, la population de vers est donc régulée.
L’élimination de l’infestation par des traitements antiparasitaires trop fréquents et à rémanence longue peut retarder l’installation de l’immunité chez les jeunes, voire dégrader momentanément l’immunité d’animaux déjà immuns.
« Pour favoriser la mise en place de l’immunité tout en protégeant les animaux pour éviter les baisses de performance, il faut répondre aux deux questions suivantes : quand traiter ? et qui traiter ? » expose Nadine Ravinet. On considère que les animaux jeunes qui n’ont pas encore d’immunité, sont tous égaux face aux strongles pour simplifier les choses. Il s’agit alors de traiter les animaux par lot et de répondre à la question « quand traiter ». Par contre pour les adultes, il faut se poser les deux questions : « quand traiter » et « qui traiter ». En effet, plusieurs études ont été conduites en abattoir sur des vaches adultes, dont une sur vaches allaitantes à l’abattoir de Pamiers par l’École vétérinaire de Toulouse. « Ces études ont montré que la plupart des caillettes de vaches adultes contiennent des parasites, mais que la majorité des vaches hébergent très peu de parasites. Et que seulement une minorité en héberge beaucoup, et probablement suffisamment pour induire des pertes de performances », explique Nadine Ravinet. Selon les études, cette proportion de vaches adultes plus fortement parasitées est de 2 %, 15 %, voire 20 %.
TRAITER AU BON MOMENT CEUX QUI EN ONT BESOIN
Ce dossier ne répondra pas de façon universelle aux questions « quand traiter » et « qui traiter », car ceci doit relever d’une approche propre à chaque élevage. C’est un diagnostic épidémiologique annuel à réaliser avec le vétérinaire qui fournira les réponses. « Le protocole doit en effet être raisonné selon de nombreux critères propres à l’exploitation : date des vêlages, objectifs techniques, mode de gestion des prairies, organisation de l’allotement et des manipulations des animaux… Le choix de l’antiparasitaire doit aussi être raisonné avec le vétérinaire. Les animaux destinés à l’engrais seront protégés de façon préventive et pour les animaux destinés à rester sur l’élevage, le protocole visera à développer leur immunité », explique Dr Didier Guérin du GDS de la Creuse. « Un point sur la gestion des strongles gagne à être fait au printemps, pour définir la stratégie à adopter pour la saison de pâturage, et à l’automne pour en tirer le bilan et mettre en place si nécessaire un traitement antiparasitaire adapté. »
ENCADRE: Trois stades de larves
• Les strongles digestifs sont des vers ronds. Chez les bovins, Ostertagia, strongle digestif de la caillette, est le plus fréquent et le plus pathogène, mais on regroupe avec lui sous le terme de strongles digestifs d’autres parasites fréquents : Cooperia et Nematodirus (intestin grêle), Oesophagostomum (gros intestin) et Trichostrongylus (caillette). Bunostomum (intestin grêle) et Haemonchus (caillette) sont plus rares sous nos climats tempérés.
• Les œufs de strongles gastro-intestinaux sont rejetés dans les bouses et ils évoluent en larves de 1er, 2e et 3e stade.
• Les larves infestantes (L3) migrent depuis les bouses vers l’herbe et sont ingérées avec elle par les bovins.
TROIS GROUPES DE STRONGYLICIDES
. Les strongylicides à action immédiate agissent aussitôt après leur application, mais au-delà de 3 à 70 heures, leur action est terminée.
. Les strongylicides à action rémanente ont une action qui persiste plusieurs semaines, de deux à cinq semaines environ. Ils contrôlent l’infestation et l’excrétion dans les bouses pendant cette durée.
. Les strongylicides à libération continue, intégrés dans des bolus, libèrent le produit de façon continue (90 à 145 jours environ) ou de façon séquentielle (toutes les trois semaines environ). S’ils sont administrés à la mise à l’herbe, l’absence d’excrétion d’œufs au printemps entraîne une certaine décontamination des pâturages par une diminution des larves infestantes sur l’herbe en septembre-octobre.
Les strongylicides se présentent sous forme injectable ou buvable. D’autre part, la phytothérapie, l’aromathérapie, et l’homéopathie pourraient constituer des alternatives aux antiparasitaires classiques, mais les études visant à démontrer leur efficacité sur des bases objectives restent rares, voire absentes.
ÊTRE PRUDENT DANS L’USAGE DES ANTHELMINTHIQUES
« Des baisses d’efficacité, voire des résistances avérées aux anthelminthiques sont bien documentées dans différentes régions du monde. Chez les bovins, les problèmes sont plus récents que chez les ovins, mais de nombreux cas ont été rapportés en Australie, Amérique du Sud, Nouvelle-Zélande et États-Unis. Des études menées en Europe en signalent également en Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique et Suède. Et une étude récente(1) indique des baisses d’efficacité en France aussi », rapporte Nadine Ravinet de l’Institut de l’élevage. D’après cette étude conduite sur des génisses laitières en première année de pâturage, dans quatre troupeaux parmi les dix français étudiés où les anthelminthiques étaient beaucoup utilisés, des baisses d’efficacité du traitement (formulation injectable d’ivermectine et de moxidectine) ont été constatées. « C’est pourquoi il faut commencer à être très prudent dans l’usage de ces traitements si l’on souhaite assurer la durabilité de leur efficacité, et il est nécessaire de remettre en question les pratiques de gestion des strongles digestifs », précise Nadine Ravinet.
(1) Anthelmintic resistance of cattle gastro-intestinal nematodes in 4 European countries. Geurden
et collaborateurs. In : Proceeding WAAVP, Perth, Australia, 25 – 29 August 2013, p. 167.
L'ESSENTIEL:
-Le risque est à évaluer dans chaque élevage et pour chaque catégorie d’animaux. Le risque est à évaluer dans chaque élevage et pour chaque catégorie d’animaux.
FIEVRE VITULAIRE.
Il m'a souvent été donné de voir des éleveurs faire appel au vétérinaire après le vêlage d'une de leur vache laitière. Affolé l'éleveur décrit souvent un état comateux de l'animal qui serait à l'article de la mort.
Après auscultation de l'animal dont prise de température et enquête auprès de l'éleveur, il apparaissait que dans la plupart des cas il s'agissait de cas de fièvre vitulaire. Une perfusion en intraveineuse durant une heure d'un sérum riche en calcium permettait de remettre de façon spectaculaire l'animal sur pied.
Après la perfusion, afin de tester les réflexes de l'animal, un peu d'eau était jetée vers l'oreille de l'animal. Une réaction de l'animal à ce désagrément indiquait une situation revenue normale.
Prévention:
-
tarir l'animal en gestation (sinon celui-ci doit fournir du calcium pour édifier le squelette du foetus et pour la production de lait),
-
apporter un complément minéral vitaminé (CMV) durant la gestation.
Ps: les bovins sous alimentés en minéraux phospho-calciques présentent souvent un dos creux. Leur colonne vertébrale n'est pas droite.
JAUNISSE « SAFAYAR »
Il m'a souvent été donné de voir des éleveur consulter le vétérinaire pour des cas de jaunisse de bovins. Dans la plupart des cas, l'agent causal est un tique qui transmet la piroplasmose.
Prévention:
Lutter contre les tiques sur le pelage des animaux et dans l'étable par des produits homologués.
COMPLEMENTATION MINERALE DES BOVINS.
A Kaïs, en 1982, il nous a été donné d'observer des vaches laitières croquant de petites pierres calcaires pavant la cour autour de leur étable. En fait ces animaux étaient carencés en éléments phospho-calciques et essayaient de ce procurer tant bien que mal ces éléments minéraux.
En absence de pierre à lécher sur le marché, il leur a été apporté des pierres de sel gemme achetées à l'époque sur le marché de Batna. Les pierres ont été disposées dans les mangeoires. Les pauvres bêtes se disputées pour pouvoir lécher ces pierres. En quelques semaines les pierres avaient disparues.
Conclusion de ces observations: les pierres à lécher (dosées scientifiquement) sont indispensables en élevage bovin et ovin.
DONNER DU CHLORURE D'AMMONIUM (ClNH4) POUR COMBATTrE LES CALCULS URINAIRES DES AGNEAUX A L ENGRAISSEMENT:
La lithiase urinaire ou gravelle a une étiologie alimentaire. Elle est due à la formation de cristaux ammoniaco-magnésiens par excès de phosphore alimentaire apporté par les céréales.
Cette affection peut prendre un aspect endémique dans sur certains lots en atelier d'engraissement. Elle peut être sporadique sur les mâles adultes préparés pour la monte avec de fortes rations de céréales.
Les normes alimentaires pour les agneaux à l'engraissement sont : phosphore < 0,4 % de la ration et calcium > 1,2 %.
La prévention de la lithiase se fait par apport de chlorure d'ammonium qui, par acidification urinaire, prévient la formation des cristaux ammoniaco-magnésiens : ClNH4 = 0,75 % de la ration.
Donc le Cl NH4 ne peut être prescrit que sous forme de prémélange pour les aliments médicamenteux (ordonnance obligatoire). NB : Il existe un seul prémélange avec Cl NH4 sur le marché le VO13 de SOGEVAL !
Il est proposé des solutions de substitution pour une prescription au cabinet :
- Urolase (Agri santé) à base de SO4Mg - Cl2Ca - CO3Ca - Chlorure de choline - acide citrique - extraits de plantes : 0,7 à 1% de l'aliment complet.
- Chlorure de choline à 60 % : 1 à 3 kg / T d'aliment.
Symptômes
Les mâles atteints sont abattus, anorexiques. Ils peuvent présenter des efforts de miction avec épreintes et ténesmes.
Dans les formes plus avancées, on peut observer un oedème du fourreau et du scrotum. Un plastron
oedèmateux sous ventral peut se former. Lors de suspicion d'urolithiase, un examen de l'appendice vermiforme peut être nécessaire pour confirmation. Dans de nombreux cas, cet appendice est très congestionné, voire nécrosé. On peut identifier la présence de calculs [Cf. Vidéo page suivante].
Nb: sur le site de la SNGTV un descriptif d'interventions chirurgicales sont proposées.
Sources: SOCIETE NATIONALE DES GROUPEMENTS TECHNIQUES VETERINAIRES.
Fiche n°94. Mai 2000.
La santé des pieds des bovins * * * *
La santé des pieds des bovins est essentielle afin d'éviter les boiteries. Notez la phase de diagnostic: lavage des pattes puis observation individuelle.
Observez le matériel: la petite glace, la fraise rotative pour décaper le sabot.
Elevage bovin : Le parage des onglons étape par étape
Opération annuelle indispensable.
Findeisen Klauenpflege Soins aux sabots.
Remarquez comment le sabot est reformé.
Stalosan Udder Wash for Cows
Démonstration de produits pour l'hygiène de la traite.
Hygiène de la mamelle : les meilleures pratiques
Aujourd’hui, les laiteries et surtout les consommateurs exigent un lait de haute qualité avec un niveau bas de cellules somatiques et de bactéries, offrant de bonnes qualités organoleptiques. Pour atteindre ce niveau de qualité du lait il est important de mettre en place de bonne routine de traite et d’hygiène. En effet, une bonne hygiène de traite permet de limiter les mammites et ses conséquences.
Avec les pertes résultant du lait perdu, de l’augmentation des coûts de traitements, de main d’œuvre et des taux de remplacements, la mammite est devenue la maladie la plus onéreuse pour les élevages laitiers d’aujourd’hui. Les mammites entrainent également un changement de composition du lait en réduisant les composants utiles et en augmentant le niveau de substances indésirables.
L’hygiène avant traite
L’hygiène avant la traite est un geste essentiel à la qualité du lait ; elle permet d’éliminer les salissures présentes sur la peau des trayons et de supprimer toutes les bactéries responsables des mammites. La vache doit être préparée pour la traite, la mamelle et les trayons doivent être soigneusement nettoyés. Il est également important d’adoucir la peau du trayon tout en utilisant une méthode économique et confortable.
l'hygiène avant la traite
Pour cela plusieurs solutions sont recommandées :
Utilisation d’une solution savonneuse pour nettoyer la mamelle puis séchage des trayons avec des lavettes textiles
Utilisation d’une solution savonneuse pour nettoyer la mamelle puis séchage des trayons avec des lingettes en papier
Utilisation de lingettes imbibées jetables, prêtes à l’emploi
Utilisation d’une solution moussante avant la traite et séchage avec des lingettes en papier.
Il est important de bien sécher les trayons après les avoir nettoyés. Les conditions humides favorisent le développement des bactéries. De même, les trayons humides peuvent entrainer le glissement des faisceaux.
Le temps consacré à la préparation de la mamelle permet d’obtenir une meilleure éjection du lait pendant la traite. Un débit de lait optimal est synonyme de meilleure production de lait. Une bonne préparation de la mamelle empêche une traite incomplète. De plus, si les bactéries de la surface du trayon ne sont pas retirées avant la pose du faisceau trayeur, celles-ci se retrouveront dans le lait et affecteront la qualité du lait.
Eviter la contamination croisée pendant la traite
Pour limiter les contaminations croisées et donc les mammites une décontamination des faisceaux pendant la traite est possible. Les faisceaux trayeurs et surtout les manchons peuvent être la principale source des contaminations croisées sur une salle de traite. Les études ont ainsi montré que la traite d’un trayon infecté par le staphylocoque doré pouvait ainsi contaminer jusqu’à 6 vaches consécutives, et que ce risque était accru par l’utilisation de manchon usagés.
La désinfection des faisceaux et manchons à base d’acide péracétique est un moyen efficace pour limiter le risque de contamination croisée et ainsi réduire les coûts induits par les mammites cliniques et subcliniques. Le choix du type de désinfectant est important, le produit doit répondre à la réglementation biocide qui garantie la désinfection, et le temps de contact doit être court afin d’être respecté.
L’hygiène après traite
Le trempage des trayons après la traite est une des méthodes de prévention contre les mammites les plus efficaces. Elle est utilisée pour réduire le nombre d’organismes pathogènes actifs sur la peau des trayons après la traite, quand le canal du trayon est encore ouvert. Les bactéries qui infectent la mamelle pénètrent par le sphincter. La désinfection, lorsque le sphincter est encore ouvert est alors primordiale pour éviter l’infection. Le choix du trempage doit donc se faire en priorité sur sa capacité de désinfection, pour cela le produit doit respecter les normes biocides. Les produits de trempage doivent également être très cosmétiques afin de prendre soin de la peau du trayon et éviter les gerçures et crevasses.
hygiène après la traite
En effet, une peau de trayon abimée est une porte ouverte à la pénétration des bactéries et donc à l’infection. Certains produits de trempage sont très irritant, notamment ceux à base de dioxyde de chlore, malgré une bonne désinfection il détériore la peau des trayons, laissant pénétrer les bactéries. Le choix des produit de trempage soit donc se porter sur des produit ayant un pH se rapprochant à celui de la peau soit environ 6, avec l’ajout d’émollient.
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Prévenir les mammites
Iodofence, nouveau produit de trempage
des mamelles de la firme DeLaval
le 15 Juillet 2013 AgriAvis.fr
(Nous publions cette publicité car elle apporte des notions techniques)
Après plus de 5 ans de recherche DeLaval a mis au point un produit de
trempage alliant désinfection, soin du trayon, barrière, pour assurer la
meilleure protection contre les mammites. Vous pourrez découvrir ce
produit au salon SPACE et au Sommet de l’Elevage sur le stand DeLaval
respectivement du 10 au 13 septembre 2013, stand n° A6-Hall 11-Allée A
et du 2 au 4 octobre 2013, stand n° 34-Hall 2-Allée D.
Au cours de la traite, les bactéries responsables des mammites
peuvent être présentes à proximité du canal ouvert du trayon, véhiculées
par les mains du trayeur, des manchons contaminés…. Après la traite, les
risques microbiens proviennent de l’environnement, lorsque le sphincter est
encore ouvert.
Iodofence a été spécialement conçu pour empêcher la pénétration de ces
bactéries dans la mamelle. Produit iodé, sa matière active est notifiée dans le
cadre de la directive Biocide (Directive BPD 98/8/EC).
Mais Iodofence va au-delà. Sa formulation brevetée permet une
désinfection optimale dès le trempage et jusqu’à la fermeture du sphincter.
En effet, le brevet I-tech apporte une quantité d’iode libre
(seule partie désinfectante de l’iode) 8 fois supérieure à la moyenne assurant
donc 8 fois plus de désinfection sur le trayon. Cet iode libre qui se dégrade dans
les formulations classiques sera ensuite régénéré afin de conserver un niveau
de désinfection très élevé jusqu’à la fermeture du sphincter.
Alliance de sécurité et de cosmétique
Une peau sèche et craquelée, causée par des conditions climatiques difficiles
ou des produits trop irritants offre un terrain de développement idéal
aux bactéries responsables des mammites. Les produits de trempage des
trayons qui durcissent et desquament l’épiderme exposent les trayons des vaches
à un risque d’infection élevé. Un trayon souple et sein représente la meilleure
défense naturelle contre les infections telles que les mammites. La formulation
de Iodofence a ainsi spécialement été conçue pour adoucir et protéger la peau
des trayons. Il bénéficie de la technologie brevetée ACT aux composants de qualité
cosmétique et au pH neutre assurant une bonne pénétration du produit et une
protection de l’épiderme exceptionnelle. La peau du trayon reste donc seine et
limite la colonisation des bactéries.
Une barrière doublement efficace
Iodofence assure une protection longue durée grâce à sa barrière
révolutionnaire. En effet, il laisse un film physique et chimique empêchant
la pénétration des bactéries entre deux traites. Son film est souple et cireux,
il ne craque et ne se fissure pas, totalement adhérents à la peau du trayon
il ne laisse pas passer les bactéries. Son film est également chimique, associé
à la technologie I-tech, il permet une désinfection pendant 4 heures, jusqu’à la
fermeture complète du sphincter. Les trayons sont ainsi doublement protégés.
En plus de son efficacité le film est très visible permettant de bien identifier
les vaches trempées, il se retire également très facilement à la traite suivante,
évitant tout risque de résidus dans le lait et toute charge de travail supplémentaire.
Efficace et économique
Iodofence possède une excellente adhérence. La fine pellicule élastique reste
en place sur le trayon, sans couler, ce qui représente des économies importantes
par rapport au produit de trempage classique. Iodofence consomme jusqu’à 40%
de moins que certains produits de trempages barrières.
Une exclusivité disponible dans tout le réseau DeLaval
Iodofence est fabriqué sur le site de production « santé animale »
DeLaval en Belgique, selon les normes qualités les plus avancées
(usine G.M.P). Iodofence est une solution réservée à une distribution
exclusive à travers le réseau de concessionnaires DeLaval, vous apportant
conseil et expertise. Iodofence est disponible dès septembre 2013, en
conditionnements de 20 litres et 60 litres.
-
Prévenir les mammites
www.youtube.com/watch?v=TWjllLAse4o
Des mesures simples permettent d'améliorer le bien être des animaux à l'étable en été.
BrochureBovinChaleur.pdf
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Observer régulièrement l'état des animaux permet de deviner leur état de bien être dans l'élevage.
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Semoir semis-direct:
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Démarche cluster Unido * * * *
Comment développer son activité au sein d'un cluster
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LE SITE.
Ce site vise à réaliser une veille technologique concernant l'agriculture en milieu semi-aride. Nous proposons ainsi de réaliser un transfert de technologie. Beaucoup d'agriculteurs et agronomes sont à l'origine de techniques innovantes, nous essayerons de mieux les faire connaître.
L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".
ps: les contributions externes sont les bienvenues.
Mot d'ordre du site
"Une idée nouvelle par jour".
Merci pour votre intérêt, la moyenne des consultations du site est de 200 par jour.