Page en cours de ré-organisation.
UN EXEMPLE D'ELEVAGE BOVIN PEU INTENSIFIE.
Peu de fourrages, pas d'eau dans l'étable. Mais bravo à l'éleveur. Mais il aurait besoin d'aide et de conseils.
La ferme Djerba Béjaia
Tipasa : bientôt un complexe de production laitière
EL WATAN 13.10.13
Depuis 2003, le jeune fellah et investisseur Tiar Youcef, alias Younès, avait investi sa parcelle de terrain qui s’ouvre sur la Mitidja, l’Atlas blidéen, le Mont Zaccar et le pic de Menaceur, pour faire naître, à l’aide de ses propres moyens, un complexe de production laitière.
Il sera opérationnel à partir au début janvier 2014. «J’espère que les agriculteurs de notre wilaya travailleront en partenariat avec mon complexe dès que nous nous lançerons dans la production du lait, déclare Tiar Youcef, car notre production de lait annuelle débutera avec un volume de 1,2 million de litres, et nous comptons augmenter cette production grâce à nos compétences et la technologie», ajoute-t-il. L’investisseur algérien Tiar Youcef était contraint de patienter et supporter les souffrances pendant une décennie, afin que ses installations qu’il avait façonnées voient le jour.
Son complexe a accueilli 132 vaches laitières. Les bêtes empruntent les différents hangars pourvus des équipements sophistiqués. Les gestionnaires du complexe utilisent l’outil informatique à toutes les étapes afin de pouvoir suivre l’évolution de leur cheptel. Les cas spéciaux diagnostiqués sont traités par les docteurs vétérinaires. Dans les hangars de vêlage, on trouve les abreuvoirs automatiques, les nurseries et des espaces équipés en DAL (distributeurs automatiques du lait) qui permettent l’allaitement des veaux depuis l’âge de 10 jours jusqu’à 6 mois.
Un hangar sert d’abri pour les génisses et les vaches taries. Un autre hangar équipé en DAC (distributeur automatique du concentré), un aliment spécial pour les vaches laitières confectionné dans le laboratoire du complexe est destiné à la stabulation des vaches laitières. Chacune d’elles porte autour du cou une carte mémoire enfouie dans une médaille, afin de permettre aux vétérinaires de détecter la chaleur et de suivre le cycle sexuel, éventuellement agir en cas d’urgence afin de procéder à l’insémination, d’une part, et d’autre part vérifier l’alimentation de la vache.
Une salle de traite reliée à la salle de contrôle abrite des équipements modernes. La production de lait de chaque vache est suivie. Deux silos de stockage d’aliments d’une capacité globale de 20 m3 sont plantés à proximité de l’unité de fabrication des aliments. Une fosse d’un volume de 1400 m3 traite le lisier qui est produit par l’ensemble des bêtes réparties dans les hangars. Cette fosse permet le traitement de tout ce que dégagent les vaches afin d’obtenir l’eau épurée et la boue qui seront utilisées par la suite à d’autres fins au niveau du complexe (irrigation et engrais).
14 chambres froides sont déjà montées à proximité d’une unité de transformation du lait que produiront les pensionnaires du complexe de production laitière. L’investissement aura coûté 500 millions de dinars. Il aura fallu beaucoup d’abnégation à la famille Tiar pour franchir tous les obstacles bureaucratiques et obtenir des crédits financiers et des autorisations administratives pour concrétiser leur projet.
M'hamed Houaoura
2 - Mohamed Amokrane Nouad, expert consultant en agronomie
«Moraliser la filière pour préserver la production»
EL WATAN 14.10.13
M. Nouad est docteur en développement des filières et ancien cadre du ministère de l’Agriculture. Il revient dans cet entretien sur les obstacles au développement de la filière ovine et les solutions à préconiser.
-On estime que la filière ovine souffre davantage d’un manque d’organisation que de production. Qu’est-ce qui, selon vous, freine son développement ?
Avant la période coloniale, plus des deux tiers de la population algérienne vivait du mouton. L’élevage ovin occupait la totalité du territoire avec un système de production et d’organisation très harmonieux basé sur une association élevage/céréaliculture qui permettait une production avec une productivité.Avec la colonisation, ce système a été déstructuré par l’amputation de la zone du process de production de la viande (zone du Tell) et le cantonnement des élevages en zone steppique, provoquant ainsi le cycle de dégradation de la steppe avec toutes les conséquences.
A l’indépendance, on a aggravé la situation et toutes les décisions prises étaient en défaveur de l’élevage ovin. La troisième phase de la révolution agraire a eu raison de l’organisation tribale avec tout son professionnalisme. L’industrialisation rapide a engendré une forte résorption du chômage par une large création d’emplois et un nouveau circuit d’alimentation humaine de type collectif (cantines et les collectivités locales) qui ont eu pour conséquence une forte demande en viandes et un déficit au niveau de la production.
Cette phase est caractérisée par un déficit en viandes et protéines en général, dû à la sécheresse mais surtout à l’explosion des revenus et de la démographie. Ceci s’est traduit sur le marché par
des importations de viandes rouges et les produits de l’aviculture.
Ensuite, durant la décennie 80, il y a eu le désengagement de l’Etat de la filière viande rouge avec une situation aggravée sur les marchés des viandes depuis 1980. Les prix ont été multipliés par 10
de cette date à 1983 à 1990, par 12-15 à 1998 et par 3 à aujourd’hui.
Tous ces éléments nous montrent que la filière souffre plutôt de la faiblesse de sa productivité tant numérique que pondérale. La faible productivité n’est pas due essentiellement aux conditions du
milieu, mais également à un ensemble d’autres contraintes qui limitent l’expression du potentiel productif. Elles sont d’ordre organisationnel, nutritionnel, technique et sanitaire.
-Mais quels sont ces facteurs ?
Les principaux facteurs limitant la production sont une faible disponibilité en espace agricole intensifiable, des ressources modestes en alimentation animale et une forte dépendance en intrants
d’aliments de bétail.
Le marché de la viande rouge est spéculatif et archaïque : maintien des méthodes artisanales et ancestrales. La production de ces viandes est irrationnelle. La restructuration du secteur public
agricole a engendré la déstabilisation des structures d’élevage en amont et en aval de la filière. On peut également ajouter la faiblesse de l’organisation et d’encadrement de la profession.
Une concentration très forte de cheptel : environ 8% des éleveurs possèdent 40% du troupeau, alors que 50% d’éleveurs ne disposent que d’à peine 12% du troupeau. Cette inégalité a des conséquences néfastes sur la production. Parmi elles, les plus déterminantes du point de vue de la commercialisation font que d’une part les petits éleveurs sont condamnés à vendre leur croît au printemps, période durant laquelle les animaux prennent le plus du poids et donc sont susceptibles d’apporter le maximum de recettes. D’autre part, les gros éleveurs ont les possibilités d’attendre, ou au moins de mieux distribuer leurs ventes dans le temps (relations au marché plus élastique), ce qui leur permet de tenir compte de la conjoncture du marché pour écouler leur production aux prix les plus élevés.
A cela, il faut ajouter la particularité de la consommation de la viande en Algérie qui présente des irrégularités assez tranchées, qui ne font que compliquer les relations entre les producteurs et les consommateurs : la non-correspondance entre l’augmentation des ventes des producteurs et consommation et la non-correspondance entre l’offre des producteurs et demande finale à un moment donné. L’existence également d’une période de «surconsommation» (Ramadhan, fêtes, aïd et le retour des hadjis).
Cette particularité profite aux intermédiaires grossistes et aux gros spéculateurs qui vont profiter des conditions structurelles de la production et des conditions conjoncturelles de la consommation pour provoquer des raretés artificielles et provoquer une flambée des prix.
-La disponibilité et le coût de l’aliment de bétail constituent un souci majeur pour les éleveurs. Y a-t-il moyen d’y remédier, sachant notamment la dégradation des parcours steppiques à cause de la sécheresse ?
Il s’agit à présent de viser plutôt le retour à l’équilibre entre offre alimentaire cultivée et spontanée pour les cheptels disponibles tout en cherchant l’optimalisation des taux d’extraction en
viandes. Les axes de développement doivent être en rapport avec les vocations et les potentialités de la zone et également tenir compte de l’équilibre entre les ressources fourragères et l’élevage
lié aux parcours.
Une organisation de la filière viande rouge à mettre sur pied avec des groupements d’éleveurs à professionnaliser et une intégration obligatoire de maillons de la filière ovine dans l’agrosystème :
intégrer le mouton au moins pour l’engraissement des agneaux dans la zone cultivée du Nord, les régions céréalières doivent développer des systèmes d’élevage ovin intensifs basés sur des cultures
fourragères à dominante de Médics, et la résorption de la jachère par l’introduction du système blé-médicago, le recours aux techniques de lay-farming (rotation entre une céréale et une prairie
naturelle de médicago ou de trèfle souterrain) est à encourager en vue de la suppression à terme des terres en jachère.
Spécialiser les foncions de l’élevage en fonction des ressources alimentaires en revenant au système ayant fait ses preuves durant la période coloniale en le modernisant en optant pour une bi ou tripolarisation de l’élevage ovin en réservant la steppe à une fonction de naisseuse à faible ponction sur les réserves alimentaires, la zone céréalière à l’élevage intensif et à l’embouche et la zone du Nord à des élevages industriels.
-On parle d’un effectif ovin de 25 millions de têtes actuellement. Certains remettent en cause la fiabilité des chiffres. Qu’en pensez-vous ?
L’élevage ovin est un capital à une rotation rapide, notre cheptel est dessaisonné pouvant donner des produits deux fois par an et théoriquement on peut doubler l’effectif en deux ans. Mais,
malheureusement, cet atout n’est pas valorisé chez nous.
On continue toujours à stocker le cheptel et le malmener d’un marché à un autre sans se soucier de la fonction production et de la productivité. Le maintien d’un cheptel improductif sur une longue
période (c’est anti-économique de garder un mouton au-delà d’une année) pousse les spéculateurs à décapitaliser le patrimoine génétique en abattant les brebis et les agnelles, donc remettre en doute
les chiffres avancés.
La politique des viandes rouges ne doit pas se limiter à la seule question de la production d’animaux sur pieds. Les problèmes de commercialisation du cheptel vif, de son abattage, de sa transformation en viande, de son stockage et de sa commercialisation sont aussi importants pour maîtriser l’ensemble de la filière viande rouge. La commercialisation du cheptel vif est le tableau relativement obscur de la filière. Cette tranche de la filière apparemment exploite au mieux l’effort de la production. Donc, il y a nécessité de rationaliser pour préserver les efforts consentis pour la production.
Cet effort pour moraliser cette filière aura des répercussions positives sur l’élevage et la notion de contrebande n’aura pas raison d’être du fait que les pouvoirs publics soutiennent et encouragent les exportations hors hydrocarbures. Un projet de consortium d’exportation développé par l’Organisation des Nations unies pour le Développement de l’industrie et dédié à la filière viandes et dérivés est mis en place et pourra être une locomotive pour le développement de cette filière à l’externe et lui redorer son blason d’antan où l’Algérie exportait jusqu’à 1 million de têtes ovines vers la métropole. Safia Berkouk
3-ENGRAISSEMENT DE BOEUFS AU MAROC.
J'adore cette vidéo. Je vous la recommande vivement.
Il faudrait la montrer aux étudiants en introduction de tout cours de zootechnie.
Sur cette vidéo marocaine on voit bien la supériorité de la vitesse d'engraissement d'animaux sélectionnés par rapport à des races locales non améliorées (voir à partir de 0:25).
Observez aussi le système d'abreuvoir pour chaque animal.
Dire qu'en élevage ovin, les éleveurs Algériens n'ont aucun moyen pour faire du croisement industriel et engraisser des agneaux mixtes au croît quotidien superieur à clui des races locales.
Maroc : L'engraissement des bovins
Casablanca : La filière viande rouge
MANQUE DE SURFACES FOURRAGERES. Témoignage d'un petit éleveur algérien bovin désabusé.
La production laitière nécessite d'importantes surfaces fourragères.
Les maquignons imposent également leur loi.
Comment aider ces jeunes investisseurs?
-les aider à produire des fourrages?
-les aider à vendre la viande en direct?
-les aider à se grouper en association d'éleveurs avec recrutement d'un technicien (avec aide de l'Etat) comme cela se fait en France? Car, a-t-il toute la panoplie technique? élaboration des rations - complémentation CMV - importance d'une alimentation en eau dans l'étable? ...
Algerie : l'éleveur de Kabylie * * * *
Difficultés d'un éleveur.
ET LES DIFFICULTES AU MAROC.
Vidéo très intéressante. De petites et de grandes exploitations ultra-modernes...
Elevage bovin au Maroc entre coût et rentabilité
UNE PETITE ETABLE EN KABYLIE.
Etable en Kabylie
APPRENDRE AUX VACHES A ETRE PROPRES...
Une vidéo du Franco-Algérien Stéphane AISSAOUI (il en a produit plusieurs, je vous les recommande):
Lait: innovation maxi, coût mini
LES ACTIVITES DU GROUPE SOTRACV.
Des efforts certains. Mais on peut se demander pourquoi dans les étables du groupe les animaux n'ont pas de système d'alimentation en eau à volonté.
SGP-PRODA GPE SOTRACOV
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Huile de menthe.
Principe: par distilation. Usage: bloquer la germination des pommes de terre
Semoir semis-direct:
www.youtube.com/watch?v=SJcHIT7HY3c
Démarche cluster Unido * * * *
Comment développer son activité au sein d'un cluster
dans sa région. Cas de l'olive à Bouira.
Utiliser le fumier
des élevages.
Des entreprises DZ proposent des pompes agricoles solaires.
Semences de ferme.
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Elagage des arbres en ville ou en verger.
www.youtube.com/watch?v=uX3dgBNigRU
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Irrigation nano
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"Danettes" au lait de soja et agar-agar
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Conseils de Mohamed MAYOUF
Désherbage bio - YouTube
www.youtube.com/watch?v=q7Wyv0uTfp8
Betterave sucre au Maroc
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