Un dossier sur le programme en cours au MADR. UN programme ambitieux mais qui nécessite de sortir des sentiers battus.
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Désherbage chimique de la lentille: Lire
Un recueil d'articles sur la culture des légumes secs.
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LEGUMES SECS EN ALGERIE .
Les légumes secs ont une importance stratégique dans l'alimentation en Algérie. Nous nous proposons de réaliser une veille technologique sur la question (les apports des lecteurs sont les bienvenus). Un grand merci aux agronomes marocains pour la qualité de leurs travaux et aux responsables marocains qui encouragent la mise en ligne de ces références. Espérons qu'en Algérie, cet exemple soit suivi.
2 fiches techniques (synthèse) en cours de construction:
FICHE TECHNIQUE POIS CHICHE .
Introduction:
Dans l'itinéraire technique du pois-chiche, il y a deux points sont fondamentaux: semer tôt et assurer un désherbage de qualité.
Fertilisation:
Date de semis:
C'est le point le plus sensible afin de faire progresser les rendements. Privilégier les semis précoces (dates à établir selon les régions). Pour les semis précoces, on choisira les parcelles les plus propres.
nb: des observations réalisées en 2013 dans le Sud de la France (Arvalis) montrent un net avantage aux semis précoces (résultats en % du rendement optimum):
- fin novembre 95%
- 11/12 100%
- 15/1 100%
- 1/3 85%
- 15/3 56%
Semis:
Après semis, il est bon de passer un rouleau. Il y a à cela deux avantages. D'abord, hâter la levée (traditionnellement lente chez le pois-chiche); ce qui permet d'essayer de ne pas se faire concurrencer par les adventices (la culture a un faible pouvoir couvrant). Mais surtout, cela permet d'applanir le sol afin de faciliter la récolte. Les sols avec cailloux sont déconsllés.
Désherbage:
Le désherbage peut être chimique ou mécanique. L'un peut compléter l'autre.
- désherbage chimique:
- désherbage mécanique: on peut utiliser plusieurs outils: bineuse, herse étrille ou houe rotative. Le désherbage mécanique est d'autant plus efficace qu'il est réalisé tôt. L'avantage de la herse étrille et de la houe rotative est de ne pas être obligé de laisser de forts écartement entre rangs comme pour l'emploi de la bineuse. Il est préférable d'agir au stade "fil blanc" des plantules de mauvaises herbes.
nb: Une astuce afin de mieux cerner ce stade "fil blanc". Disposer sur la parcelle une plaque de plexiglass transparente. Ainsi, vous pourrez plus facilement repérer ce stade critique.
nb: les herses étrilles sont actuellement inexistantes en Algérie. Suggestion: installer plusieurs rangées de dents flexibles derrière une bineuse.
nb: pour plus de détails, voir les vidéos postées dans la rubrique "Protection des plantes". Djamel BELAID 14.01.2014
FICHE TECHNIQUE LENTILLE.
Fertilisation:
A noter l'effet "précédent" de la culture de lentille sur le blé qui suit. Cela est net au niveau de la couleur et de la vigueur des plants de blé.
Date de semis.
Un semis est possible dès le mois de décembre.
Semis.
Il faut choisir une parcelle sans cailloux. Profondeur 4 à 5 cm. Dose: 80 kg/ha. Variétés possibles: Dahra, Métropole. Après le semis, on passera un rouleau afin de favoriser la levée et faciliter la récolte. Il est possible de semer en semis direct. Dans ce cas, prévoir au moins une semaine avant le semis l'application de Glyphosate (4l/ha).
Irrigation d'appoint:
Elle est possible et concerne surtout la période de sensibilité au stress hydrique lors du remplissage des gousses.
Désherbage.
Il peut être réalisé de façon chimique ou mécanique. Les deux pouvant se compléter.
- désherbage chimique: Utiliser un produit homologué.
--Gesagard ( Prométryne à 3 l/ha) en post-levée.
--Challenge 4l/ha efficace contre les dicotylédones mais pas contre toutes les graminées.
--Dans ses essais l'INRA Maroc obtient les meilleurs résultats avec Tribunil puis Fusilade en post-émergence contre les graminées.
- désherbage mécanique: Il est possible d'utiliser la herse étrille. Cependant, la lentille est une plante fragile, et il y a risque de perte de pieds. On devra donc régler finement la herse.
Insecticides:
Afin de lutter contre la bruche, utiliser un produit homologué juste après floraison (exemple Karaté).
Récolte:
Avec une machine mal réglée, les pertes à la récolte peuvent atteindre les 30%.
Djamel BELAID 14.01.2014
AXIUM et le développement de la lentille.
Le Dr vétérinaire Mahmoud Benelbjaoui, chef de l’entreprise Axium, travaille activement au développe-ment d’une agriculture moderne qu’il définit lui-même comme la
« promotion de la rentabilité alliée à une orientationvers une agriculture raisonnée, donc durable »
.Ce que confirme Ali Zeghida, en affirmant qu’« en Algérie, les grandes cultures, qui constituent l’essentiel des activités, sont surtout conduites sous un régime pluvial, notamment les céréales qui occupent principalement la zone semi-aride. Alors que les superficies emblavées avoisinent les 2 900 000 à 3 500 000 ha/an, seulement un tiers sesitue dans l’étage bioclimatique recevant une pluviométrie moyenne supérieure à 450 mm/an »
.Il ajoute que : « la partie nord de l’Algérie est exposée au grave phénomène de perte de terre, avec une érosion spécifique annuelle moyenne variant entre2 000 à 4 000 tonnes/km, car le climat est caractérisé, en plus de l’irrégularité des précipitations, par des pluies torrentielles ou des averses de forte intensité, très fréquentes en automne, moment où le couvert végétal est faible »
.Alors, selon lui, « les activités de préparation du sol traditionnelles ont conduit à une altération des conditions du sol(création de semelles de labours), favorisant en plus des pertes d’eau par ruissellement, des pertes de sol, aggravant le phénomène de baisse de fertilité et accentuant l’érosion». Des informations importantes qui permettent de s’interroger : quelles bonnes pratiques agricoles en céréaliculture peut-on adopter en l’Algérie ? Et de donner cette réponse : pour-quoi ne pas utiliser le semi-direct, puisque Axium a réussi à le concrétiser pour lutter contre la jachère ? Dans le même ordre d’idée, « l’agriculture de conservation et la résorption de la jachère »
, est un thème qui a été présenté l’année dernière par Matthieu Archambeau de Farming Communication. Cette thématique avait suscité une grande attention de la part de l’assistance. Dans la même orientation Axium a dé-marré, en 2006, un programme de résorption de la jachère par l’alternance des céréales avec les lentilles. Avec 73 ha au départ et près de 9 300 ha pour la saison 20100/2011, il faut croire que« Kenzi », la lentille « made in Algeria » d’Axium, a un bel avenir devant elle puisque les objectifs de 0 000 ha annoncés l’année dernière ont pratique-ment été atteints.
SARA BENABDELAZIZ
La culture de la lentille à Constantine
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Essai de culture de la lentille par M.S.Benhamadi
Mr Benhamadi Mohamed Seddik, exploitant agricole à Aïn Nahasse. Commune du Khroub. Son exploitation agricole a une superficie de 25 ha dont 15 ha de SAU, le reste soit 10 ha
nécessite une mise en valeur.
Il est spécialisé uniquement que dans la céréaliculture depuis son installation à cette profession en 2003. L'assolement pratiqué est céréaliculture jachère avec des rendements comme suit :
- blé dur : 30 quintaux à l'hectare
- blé tendre : 35 quintaux à l'hectare
Voulant sortir de cette routine et utiliser rationnellement son patrimoine agricole, avec l'aide de son cousin pionnier dans cette culture et l'expérience marocaine grâce à un site Internet et l'aide
de l'état, Mohamed se lance dans cette aventure qui n'est pas courante dans la région. Aussi, son expérience, nous voudrions la mettre au profit de l'agriculture algérienne pour sortir de la
monoculture de la céréaliculture où les rendements ne sont pas conséquents et les terres s'appauvrissent et mettre en place les assolements et les rotations qui sont fréquents et courant dans le
monde et chez nos voisins maghrébins.
Essai de la culture de la lentille durant la campagne agricole 2007-2008
Assurer un assolement et une rotation (graminées et légumineuses) pour optimiser l'exploitation agricole, diversification de la production agricole. La culture de la lentille qui est une légumineuse,
enrichit également le sol en azote, donc une diminution en apport en engrais.
L'aide de l'état est également conséquente :
- prime de mise en culture est de 14 000 DA à l'hectare
- prime de rendement est de 20 à 30% du prix de vente de la production
La superficie emblavée en lentille est de 15 hectares avec une variété dénommée Métropole acquise auprès de Sersou Semences de la wilaya de Tiaret.
Itinéraire cultural
Préparation du sol et ensemencement
- Labour de 30 à 40 cm de profondeur (en Novembre 2007)
- Epierrage, terrain moyennement caillouteux. A été retiré six remorques type Rouiba, de pierres de galet d'un poids de 0,350 à 1 kg.
- Recroisage : deux (2) passages de « cover croop » pour briser les mottes, niveler le sol et préparer le lit de semence (en Novembre 2007)
- Engrais de fond et ensemencement avec un semoir classique combiné. L'engrais utilisé est le phosphactyl (phosphate et potassium) à raison de 1 quintal à l'hectare et l'ensemencement avec 1 quintal
de lentilles à l'hectare (20 décembre 2007)
- Passage du rouleau (rouleau plombeur lisse) pour éliminer les poches d'air, adhésion des graines avec la terre pour une bonne germination
- Opération de désherbage à base de Gesa-Gard (3 litres/ha) au poste levée avec émergence de 25% de pousses
- Insecticide juste après la floraison pour lutter contre la bruche (parasite des légumineuses) à base de karaté
Stade de maturation et moisson
- Stade de maturation, gousse contenant 3 à 4 graines (Juin 2008)
- Récolte : début Juillet 2008 avec une moissonneuse batteuse classique. On abaisse juste le tablier et on réduit la vitesse de marche de la moissonneuse. Les bonnes conditions de moisson sont : la
matinée de 9h à 12h en heure fraîche et également l'après-midi à partir de 16h jusqu'à 20h et même la nuit en terrain non accidenté et non caillouteux. Le rendement est de 15 quintaux à l'hectare.
Cette production est destinée à la multiplication selon des critères bien établis au préalable (certificat phytosanitaire) et d'une convention entre l'exploitant et le bénéficiaire de cette
production.
Conclusion
Les contraintes rencontrées sont : perte au stade de la moisson par l'absence d'un matériel spécifique de récolte de la lentille. Manque également de l'expérience dans la mise en place de cette
culture. La perte de la récolte est estimée à 30%, perte au moment de la moisson et graines cassées qu'on doit éliminer. Le quintal de la semence qui était de 6500 DA pour la campagne 2007-2008, a
augmenté à 12 000 DA pour la campagne 2008-2009. Ce prix excessif a découragé Mohamed pour la poursuite de la culture de cette légumineuse.
L'aspect positif : l'assolement a été bénéfique sur les céréales en matière de levée, couleur et vigueur des plants par rapport aux parcelles limitrophes.
Divers : récipients, sacherie constituant les emballages des désherbants et insecticides ont été incinérés dans une fosse. Ce point nécessite un meilleur suivi pour éviter les empoisonnements des
personnes et des animaux et la pollution du milieu (eau, terre…).
Dans le cadre du Renouveau agricole, nous espérons un encouragement permanent sur la diversification et l'amélioration de la production agricole pour atténuer en partie nos importations qui
deviennent excessives.
Entretien avec Mr M.S.Benhamadi par Abdelouahab Karaali
en date du 23/4/2009
INTRODUCTION
Les légumineuses alimentaires occupent une place importante dans les systèmes de culture des zones semi-arides. Ce rôle est lié à leur place dans la rotation et à leur importance économique et nutritionnelle.
Parmi les légumineuses alimentaires cultivées au Maroc, la lentille occupe annuellement une superficie d'environ 44 000 ha, dont 44,5% situés dans la région de Settat. Durant les dix dernières années, la culture de la lentille est en pleine expansion avec une augmentation moyenne annuelle de 2 000 ha/an. Le rendement moyen national de cette culture est d'environ 5 qx/ha.
L'une des principales causes de la faiblesse du rendement de la lentille, est sa faible compétitivité vis à vis des mauvaises herbes, du fait de sa faible stature. Avec la cherté de la main d'oeuvre, on observe que le désherbage manuel est de moins en moins pratiqué au niveau des petites exploitations. Au niveau des grandes exploitations, de larges écartements entre lignes de semis sont pratiqués pour permettre un binage au tracteur. Cette pratique limite largement les niveaux de rendements obtenus.
Le présent travail de recherche s'inscrit dans le cadre de l'amélioration des techniques de production de la lentille,
particulièrement la recherche d'une stratégie de désherbage efficace et économique en associant les diverses méthodes de lutte contre les mauvaises herbes.
Résultats
Les stratégies de désherbage testées
L'essai a été conduit à la station expérimentale de l'Institut National de la Recherche Agronomique à Sidi-El Aydi, dans la province de Settat. Le matériel végétal utilisé est la variété de lentille "Precoze", à floraison précoce, à teneur en protéines moyenne et résistante à la rouille. La densité de semis adoptée est de 30 Kg/ha soit 75 pieds/m².
Le choix des stratégies de désherbage a été effectué pour tenir compte des différentes situations culturales où la lentille est cultivée, notamment le type d'exploitation agricole. Les méthodes de désherbage utilisées sont le manuel, le mécanique, le chimique, ainsi que leurs combinaisons.
Pour un souci d'économie, les opérations de désherbage ont été réduites à un maximum de deux interventions au cours du cycle de la culture. Le choix des moments d'intervention ainsi que celui des désherbants chimiques a été fait sur la base de résultats antérieurs (Tab. 1).
La flore adventice de la lentille
La liste exhaustive des espèces rencontrées au niveau de l'essai, au cours du cycle de la culture et lors des différents relevés, est présentée au tableau 2. Vingt cinq espèces ont été inventoriées, dont quelques une sont en état de traces. Les espèces rencontrées appartiennent à 14 familles dont 13 appartiennent à la classe des dicotylédones et une seule famille à la classe des monocotylédones. Les 3 premières espèces monocotylédones et les 11 premières espèces dicotylédones sont les plus fréquentes sur les parcelles d'essai.
En terme de matière sèche, et au niveau du témoin non désherbé, les espèces les plus dominantes sont Bromus rigidus,
Phalaris minor, Avena sterilis et Lolium rigidum pour les monocotylédones et Chenopodium album, Chenopodium murale et Papaver rhoeas pour les
dicotylédones (Tab. 3). Cependant, la matière sèche de chacune des classes a été sensiblement la même au cours du cycle, avec un maximun d'environ 160g/m² chacune, mesuré en fin de cycle. En moyenne,
la matière sèche des mauvaises herbes a dépassé d'environ 8 fois celle de la culture de la lentille dans le témoin non désherbé (Tab. 3). Sous ces mêmes conditions, la densité maximale des mauvaises
herbes a été d'environ 340 plantes/m².
Efficacité des stratégies de désherbage
Au cours du cycle de la culture, l'application de l'herbicide Igrane a montré une bonne efficacité sur les mauvaises herbes monocotylédones et dicotylédones accompagnatrices de la lentille
Quant au Tribunil, il n'a pas montré d'efficacité satisfaisante pour le contrôle des mauvaises herbes dicotylédones et monocotylédones. Son efficacité a diminué au cours du temps pour aboutir en fin du cycle, à une matière sèche et à une densité des adventices qui diffère peu de celle du témoin non désherbé. Ceci peut être dû à sa faible rémanence et sa faible efficacité sur certaines espèces monocotylédones et dicotylédones telles que Bromus rigidus, Chenopodium album et Chenopodium murale.
Quand le traitement Tribunil a été complété par le Fusilade en post-émergence (TRF), l'efficacité est devenue satisfaisante, du fait de la spécificité de ce dernier herbicide pour les graminées annuelles et vivaces.
Le désherbage manuel deux fois (Man) a montré une très bonne efficacité contre les mauvaises herbes monocotylédones et dicotylédones. En effet, les deux interventions, effectuées à 30 et 65 JAL, ont permis de contrôler la majorité des espèces de mauvaises herbes, surtout que celles-ci sont des espèces annuelles, qui ne vont pas avoir des repousses ultérieures.
Le désherbage mécanique (Mec) avait une efficacité faible à moyenne sur les deux classes d'adventices, surtout au début du cycle. Ceci résulte de la nature de ce contrôle, localisé uniquement entre les lignes de semis, et de ce fait ne permet pas un contrôle total des mauvaises herbes.
La combinaison d'un contrôle chimique au Tribunil et d'un désherbage manuel (TRM) a largement amélioré l'efficacité. Ceci montre que la lutte chimique au Tribunil seul, ne peut contrôler les adventices tout au long du cycle, vue sa faible rémanence, la diversité et la dynamique de la flore adventice.
A la lumière de ces résultats, nous pouvons avancer que seuls les traitements IG (Igrane) et TRF (Tribunil+Fusilade) ont assuré un bon contrôle chimique des adventices associées à la culture de la lentille. Le Tribunil plus un désherbage manuel (TRM) a aussi réalisé un contrôle satisfaisant des adventices durant tout le cycle de la culture. Le contrôle assuré par le Tribunil seul (TR) n'a pas été satisfaisant. Pour les traitements non chimiques, le désherbage manuel deux fois (Man) a montré une bonne efficacité pour le contrôle des mauvaises herbes. Le désherbage mécanique deux fois (Mec) a engendré une efficacité moyenne.
Rendement grain
Les rendements les plus élevés ont été obtenus au niveau des parcelles maintenues relativement propres tout au le long du cycle (14,8 qx/ha pour TP) et sur les parcelles désherbées manuellement deux fois (11,1 qx/ha pour Man) (Tab. 5). Les meilleurs rendements des stratégies à base de désherbage chimique, ont été ceux de IG (Igrane), suivis par les traitements combinés du Tribunil plus désherbage manuel (TRM) et Tribunil plus Fusilade (TRF). Le Tribunil seul (TR) n'a pas donné de résultat satisfaisant. Les pertes de rendement par rapport au témoin propre sont de 79%, 68%, 65%, 60%, 48%, 45% et 25% respectivement pour TS, TR, Mec, TRF, TRM, IG et Man (Tab. 5).
De faibles valeurs d'indice de récolte sont observées au niveau des traitements pour lesquels un bon contrôle des adventices n'a pas été assuré.
Analyse économique
Le contrôle des mauvaises herbes, est certes une nécessité agronomique pour assurer une meilleure productivité de la
lentille. Cependant, le choix de la stratégie de désherbage, uniquement sur la base du rendement de la lentille, reste insuffisant, du fait qu'une meilleure stratégie du point de vue technique n'est
pas toujours la plus économique. Après évaluation des coûts supplémentaires engendrés par les différentes stratégies de désherbage testées, les marges bénéficiaires réalisées, au vue des rendements
obtenus, sont présentées au tableau 5.
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Le traitement Igrane (IG) a engendré la marge bénéficiaire la plus élevée, du fait de sa bonne efficacité, et des conditions agroclimatiques favorables de cette campagne. Quant au désherbage manuel deux fois (DM2), malgré son coût élevé, il a permis une marge bénéficiaire similaire à celle de l'Igrane.
Quant au traitement Tribunil seul (TR), il a engendré une marge bénéficiaire faible. L'addition à ce traitement chimique
d'une intervention manuelle (TRM) ou chimique au Fusilade (TRF) a permis d'améliorer nettement sa marge bénéficiaire. Ceci est du au contrôle des espèces de mauvaises herbes qui ont échappé à
l'action du Tribunil, notamment Bromus rigidus, Chenopodium album et murale. Malgré que la combinaison Tribunil plus désherbage manuel (TRM) a produit un rendement grain satisfaisant, sa marge
bénéficiaire a été la plus faible parmi les stratégies testées, du fait du coût élevé de la main d'oeuvre. Le désherbage mécanique à l'araire deux fois (Mec) a engendré une marge bénéficiaire
acceptable.
Bien que la stratégie manuelle (DM2) a engendré une marge bénéficiaire similaire à celle de l'Igrane (IG), cette dernière nécessite dix fois mois de disponibilités en argent pour le désherbage au
cours de la campagne.
Les pois chiches occupent le haut du tableau : Production record de légumes secs à Aïn Témouchent
Avec plus de 82 000 quintaux (8 200 tonnes) de légumes secs produits durant la saison agricole 2010-2011, Aïn Témouchent s’illustre parmi les wilayas ayant réalisé les meilleures performances dans ce domaine à l'échelle nationale, affirme la direction des services agricoles de la wilaya.
Algeria Invest – Rafik Bahri
Aïn Témouchent s'est distinguée en particulier dans la production de pois chiches, estimée à 57.575 quintaux en 2010-2011 contre un peu plus de 40.000 quintaux en 2009-2010, a précisé la même source. La wilaya a également enregistré des productions de 15.170 quintaux de fèves, 5.444 quintaux d’haricots et 4.289 quintaux de pois secs.
« Cette performance a été rendue possible grâce à la conjugaison de plusieurs facteurs, notamment le suivi des itinéraires techniques, l’utilisation de labours profonds, d’engrais adéquats, et l’irrigation d'appoint », a-t-on expliqué à l’APS.
Les avantages accordés aux producteurs dans plusieurs domaines et la célérité dans le paiement des fellahs, ont aussi contribué à la concrétisation de ces résultats, a-t-on indiqué.
Avec ces résultats, les responsables du secteur estiment avoir dépassé les objectifs fixés par les contrats de performance convenus avec la tutelle. Pour augmenter davantage la production de pois chiches, la DSA a procédé au lancement d’une expérimentation de culture dite par « semis direct » de cette légumineuse au niveau d’une exploitation agricole individuelle (EAI) de la commune de Chentouf.
Cette expérience pilote dans la région Ouest, menée sur une superficie de quatre hectares, consiste en l'introduction directe, par le biais d’une machine (semoir), de graines de ce légume sec à une profondeur de cinq à dix centimètres, et ce, sans passer par le travail du sol.
La nouvelle technique opérée à l'aide du semoir importé du Brésil par l’Institut des grandes cultures de Sidi Bel-Abbès, a donné « d'excellents résultats », selon la même source qui fait état d'une augmentation sensible de la production, évaluée à 40 %.
Les potentialités de production en pois chiches de la wilaya de Aïn Témouchent devraient permettre la couverture de 25 % des besoins du pays en ce produit, a encore souligné la direction des services agricoles.
Avec une production annuelle estimée à près de 45 000 tonnes, l’Algérie recourt au marché extérieur pour combler le déficit en matière de besoins en consommation, avec l’importation de plus de 150 000 tonnes par an, soit 200 millions de dollars qui sont annuellement déboursés à cet effet. Les trois principaux fournisseurs de l’Algérie sont le Vietnam, l’Espagne et la Thaïlande, avec des parts de marché respectives de 49, 27 et 16,4 %.
Source : Algeria Invest
Les légumes secs, une filière défaillante
Seul 1/3 de la consommation couvert par la production nationale
le 13.01.14 El Watan
Au-delà de la spéculation et de la dévaluation du dinar, la problématique du marché des légumes secs en Algérie serait a priori celle de la production d’abord.
L’Algérie produit «en moyenne 800 000 à 900 000 quintaux» de légumineuses alimentaires, ce qui répond aux besoins du marché à hauteur «de 30 à 35%», selon Omar Zeghouane, directeur de l’Institut
technique des grandes cultures.
Un document de la FAO datant de 2011 situait la part de la production nationale à seulement 28% du marché. «On produit notamment très peu de haricots car ils consomment beaucoup d’eau». Sur les 5
dernières années, «entre 80 000 et 85 000 hectares» ont été semés «toutes espèces confondues» (lentilles, pois chiches, fèves..).
Et jusqu’à 2013, l’Algérie n’avait pas besoin d’importer plus. Les chiffres du commerce extérieur montrent même que la facture d’importation a baissé en 2012 par rapport à l’année précédente (voir tableau 3). Les superficies cultivées devraient être pourtant plus importantes, n’étaient les réticences des agriculteurs qui «préfèrent travailler davantage les céréales car il y a une insuffisance de maîtrise de ces cultures», estime notre interlocuteur. Ces dernières sont considérées comme étant «plus sensibles aux aléas climatiques», même si dans certains zones certains agriculteurs arrivent à faire jusqu’à «20 quintaux par hectare».
L’une des actions pour relancer la filière dans le cadre du programme du renouveau agricole consiste donc à sensibiliser les agriculteurs pour une meilleure maîtrise des techniques de culture. A
côté de cela, il s’agira de mettre à leur disposition de nouvelles semences développées dans le cadre d’un programme de recherche.«Le potentiel en termes de variétés et de compétences existe et nous
permet de pouvoir produire 100% des besoins en lentilles, pois chiches et fèves (mais pas en haricots)», espère M. Zeghouane.
A moyen terme et dans les 5 ans à venir, l’Algérie espère couvrir ses besoins de consommation en légumes secs à hauteur de «50% par la production nationale». A l’horizon 2019, ces besoins devraient
atteindre «2,9 millions de quintaux».
Safia Berkouk
Installer le pois chiche d'hiver
Introduction
Le pois chiche d'hiver pourrait avoir une place importante dans les systèmes de culture des zones semi-arides marocaines. Les résultats des travaux expérimentaux, de plus d'une décennie à l'INRA, ont démontré un gain de rendement allant du simple au double, et même au triple dans certains cas, par rapport à la culture traditionnelle de pois chiche de printemps. Ce gain de rendement est dû principalement à une meilleure utilisation des eaux de pluies, généralement perdues par évaporation entre les mois de novembre et mars pour la culture de printemps, à la précocité de la récolte et au potentiel génétique des variétés.
Choix de la variété
Le catalogue officiel contient un certain nombre de variétés dont la plupart sont de création récente. Toutes ces variétés, à l'exception de ILC 195, sont tolérantes aux souches d'anthracnose sur lesquelles elles ont été testées et ont une bonne résistance au froid.
Choix du sol
Le pois chiche s'adapte aux sols assez lourds, pourvu qu'ils soient bien drainés. Comme pour les autres cultures, sa productivité sera plus faible dans les sols peu fertiles. Il tolère des pH allant de 6 à 9.
Préparation du sol
Nous conseillons les outils à dents pour la préparation du sol. Pour la reprise, il faut effectuer un minimum de passages. L'objectif est de laisser un sol souple et légèrement motteux.
Azote
Dans les sols où le pois chiche est habituellement cultivé, le Rhizobium sp est généralement présent en quantité suffisante, et il n'y a pas de besoin d'inoculer. Le pois chiche d'hiver peut donc satisfaire ses besoins en azote jusqu'à 80%, selon l'alimentation hydrique. L'aptitude de la plante à fixer une grande partie de son azote permet d'éviter les apports d'azote. Néanmoins, nous recommandons l'apport supplémentaire de 10 à 20 kg N/ha au semis.
Phosphore
Dans les sols pauvres à moyennement pourvus en phosphore (3.4 à 5.5 ppm P), on recommande un apport de 40 à 60 kg P205/ha. Ceci améliore le rendement, la taille des graines et la nodulation.
Date de semis
En règle générale, il faut semer le plutôt possible pour profiter des pluies précoces et réduire les risques d'un déficit hydrique en fin de cycle. Pour les régions dites du bour favorable (Sais, Zaer), il serait préférable de réaliser un semis de fin d'hiver (mi-janvier). Pour les régions semi-arides (Chaouia, Abda), les semis d'automne sont recommandés (mi-novembre).
Densité de peuplement
La densité de peuplement optimale varie selon la date de semis et les conditions hydriques prévisibles. En général, on recommande un peuplement de 35 à 45 plantes par m2.
Ecartement - Profondeur
Pour les écartements entre les lignes de semis, il ne faut pas dépasser 50 cm. Un tel écartement permet de réaliser les binages dans de bonnes conditions et améliore le rendement. En cas de semis tardif, il est préférable de semer plus dense pour compenser la faiblesse du couvert végétal (réduire les écartement et augmenter légèrement la dose de semis).
Les graines doivent être semées à une profondeur de 4 à 6 cm. La profondeur doit être régulière pour assurer une levée
homogène.
Une culture très vulnérable à la concurrence des mauvaises herbes
Le semis du pois chiche en hiver coïncide avec la période pluvieuse où les mauvaises herbes sont très abondantes. Durant cette période la croissance du pois chiche est relativement lente du fait que cette culture est très vulnérable à la concurrence des mauvaises herbes. Si la perte de rendement du pois chiche de printemps ne dépasse pas les 30% en l'absence de désherbage, dans le pois chiche d'hiver, les mauvaises herbes peuvent anéantir totalement la culture.
Attention aux espèces à feuilles larges, plus nombreuses et abondantes
Deux catégories de mauvaises herbes peuvent infester le pois chiche. Celles à feuilles larges appartenant à la classe des dicotylédones et celles à feuilles étroites avec des nervures parallèles qui sont les graminées. Les principales espèces graminées qui se trouvent dans la plupart des régions agricoles sont citées dans le tableau. Les espèces à feuilles larges sont plus nombreuses, leur abondance relative varie d'une région à une autre. Dans les plaines de Chaouia et Abda, par exemple, les espèces qui ont été plus fréquemment observées figurent dans le tableau. Leur caractéristique commune est la tolérance au 2,4 D, l'herbicide le plus utilisé sur les céréales.
Réalisez un binage manuel ou mécanique
Le binage manuel ou mécanique par une bineuse généralement à traction animale est une pratique courante pour le désherbage des légumineuses. Le pois chiche d'hiver nécessite deux binages manuels. Le premier doit être fait 4 à 5 semaines après la levée et le deuxième 60 à 70 jours après la levée.
Dans le cas où l'on prévoit un binage mécanique avec une bineuse, celui-ci doit être obligatoirement précédé par un désherbage manuel étant donné que ce type de binage est fait à un stade avancé de la culture afin d'éviter les dégâts mécaniques de la culture.
On recommande l'utilisation de la bineuse à lame qui coupe les racines des mauvaises herbes sans retourner le sol. Le binage avec cet outil peut se faire à partir de la quatrième semaine.
Désherbage chimique
L'infestation par les mauvaises herbes se présente le plus souvent comme une population variée d'espèces de graminées et dicotylédones. Les herbicides testés sur le pois chiche et disponibles sur le marché sont uniquement des anti-graminées non sélectifs ou à la fois des anti-graminées et anti-dicotylédones.
Herbicides anti-graminées non sélectifs en post-levée
La lutte contre les graminées dans le pois chiche offre la possibilité et l'avantage d'utilisation des herbicides non sélectifs des graminées. Plusieurs matières actives sont disponibles au Maroc tels que: Fervinal (sétoxydime), fluazifob-p-butyl (Flusilade super) et Cycloxydime (Focus ultra). Ces herbicides sont très efficaces contre toutes les espèces de graminées ainsi que les repousses de blé et d'orge. Ils s'utilisent en post-levée et de ce fait permettent de juger de l'importance de l'infestation et par la suite de l'intérêt d'un traitement.
Herbicides anti-graminées et anti-dicotylédones de pré-levée en plus d'un désherbage manuel
Ces herbicides ont la particularité d'éliminer sélectivement certaines espèces graminées et d'autres à larges feuilles. Un herbicide appliqué à un pois chiche infesté par différentes espèces de mauvaises herbes risque de ne pas éliminer la totalité des mauvaises herbes. Celles qui échappent, peuvent causer des pertes en rendement non négligeables. C'est le cas des herbicides suivants: Maloran (chlorbromuron), Gesagard (prometryne), Tribunil (metabenzthiazuron), Bladex (cyanazine). Ces herbicides peuvent être toutefois utilisés sur le pois chiche pour réduire l'infestation par les mauvaises herbes. Cependant, il faut compléter par un désherbage manuel.
Les herbicides qui se sont montrés efficaces contre une gamme assez large d'espèces de mauvaises herbes sont l'Igrane (terbutryne) à la dose de 4 à 6l/ha et le Gesatope (simazine) à la dose de 1.5 à 2l/ha. Ces deux herbicides s'appliquent juste après le semis et avant la levée du pois chiche et des mauvaises herbes. Ce sont des herbicides de pré-levée. Les rendements obtenus avec ces herbicides sont comparables à ceux des parcelles maintenues propres durant tout le cycle de la culture.
Conditions d'application des herbicides de pré-levée
Une bonne préparation du sol est souhaitable, afin d'avoir une meilleure uniformité d'application.
Ces herbicides sont absorbés par le coléoptile et les racines des mauvaises herbes qui viennent de germer, son action se manifeste après son incorporation au sol par une pluie (5 à 10 mm).
La quantité de bouillie (mélange herbicide plus eau) doit être aux environs de 200 l/ha.
Une bonne calibration du pulvérisateur est indispensable. Une dose élevée peut être phytotoxique et une faible dose n'est pas efficace.
Il faut d'abord remplir le pulvérisateur avec la moitié de la quantité d'eau à utiliser puis ajouter l'herbicide et la quantité d'eau restante.
Ajuster la dose avec les types de sol. Dans le cas d'un sol léger, il faut mettre la dose la plus faible. Alors que dans un sol lourd , il est recommandé de mettre la dose la plus élevée.
Dans la même année, il faut éviter de semer
une culture sensible en cas d'échec de la culture.
Problématique
Les pratiques culturales courantes de la production des légumineuses alimentaires sont très exigeantes en main d'oeuvre (25 à 30 journées par hectare). Plusieurs études et rapports ont montré que le semis, le contrôle des mauvaises herbes et la récolte constituent les contraintes majeures qui bloquent la production des légumineuses alimentaires en général et du pois chiche en particulier. Un système adéquat de mécanisation devient impératif pour cette production qui ne fait que diminuer durant ces dernières années. Ainsi, l'utilisation des variétés de pois chiche d'hiver et l'intensification des itinéraires techniques pourront palier à ces problèmes et augmenter les rendements de cette culture.
Alternatives
Le développement d'un système performant et complet pour semer, désherber et récolter mécaniquement le pois chiche d'hiver doit faire en sorte que la rentabilité augmente par une diminution des coûts de production. Les techniques de préparation du lit de semences sont relativement simples à maîtriser. Des machines pour le semis, le contrôle des mauvaises herbes et la récolte mécanique ont été développées et ont pu réduire considérablement le temps en main d'oeuvre nécessaire.
Résultats
Le travail du sol requis pour la préparation du lit de semence d'une production de pois chiche complètement mécanisée doit avoir une surface bien nivelée et une structure d'agrégats autour de la graine de même diamètre que ceux des semences. Ce travail peut être réalisé à l'aide d'outils à dents, d'un passage à l'aide d'un sweep ou dans le cas échéant à l'aide d'un double cover-croppage croisé.
Un passage à l'aide d'une herse ou d'un rouleau dans le cas où la surface du lit de semence n'est pas bien nivelée après le semis serait souhaitable pour pulvériser les mottes.
Le semoir mono-grains développé au centre Aridoculture permet de réaliser le semis à l'aide d'une traction animale ou mécanique. En effet, les éléments indépendants qui constituent ce semoir permettent d'atteler un ou deux éléments à des animaux de trait (jouja), ou quatre ou plus éléments à un tracteur. Le système de distribution est constitué de plateaux inclinés interchangeables qui permettent un meilleur raisonnement du peuplement . La roue tasseuse derrière chaque élément permet à la fois l'entraînement du système et le tassement du sol autour de la semence.
Le contrôle des mauvaises herbes peut être réalisé chimiquement en pré-émergence à l'aide du pulvérisateur et mécaniquement à l'aide de bineuses. Ces bineuses doivent permettre de couper les mauvaises herbes avec un minimum de perturbation du sol et sans le retourner. Ainsi, la surface du sol restera bien nivelée et l'évaporation de l'eau sera minime.
La récolte du pois chiche peut être réalisée à l'aide d'une faucheuse andaineuse, ou à l'aide de la moissonneuse batteuse conventionnelle moyennant les réglages suivants nécessaires pour minimiser les cassures des graines:
Baisser la barre de coupe entre 5 à 10 cm; augmenter le jeu entre le batteur et le contre-batteur (5 à 7 cm à l'entrée et 3 à 4 cm à la sortie).
augmenter la ventilation pour assurer un
bon nettoyage sans avoir trop de pertes.
Douyet et Rizki: variétés de pois chiche adaptées au semis d'hiver
Pourquoi un semis d'hiver?
Au Maroc le pois chiche est traditionnellement semé au printemps. Ceci expose la culture à un déclin de l'humidité du sol et à une hausse de la température de l'air qui coïncident avec la croissance reproductive de cette culture. La productivité est de ce fait limitée. L'INRA a depuis 1979 entamé des recherches visant à avancer le semis du pois chiche en hiver. L'objectif principal est l'agencement du cycle de la culture avec les régimes hydriques et thermiques optimaux visant une meilleure efficience de l'utilisation de l'eau et par suite un rendement élevé et stable.
Quelle variété semer?
Le choix de la variété est un facteur clé dans la production du pois chiche d'hiver. Ce choix devra prendre en considération les caractéristiques suivantes:
potentiel de rendement
résistance aux maladies, principalement l'anthracnose
résistance au froid
maturité
possibilités de mécanisation
Ces caractéristiques devront permettre d'orienter l'agriculteur dans le choix de la variété qui conviendra le mieux à son exploitation.
A quoi s'attendre d'un semis d'hiver par rapport à un semis de printemps?
Accroissement significatif du rendement
(>200%)
Précocité de la récolte (25 à 45 jours)
Mécanisation de la production
Réduction des attaques parasitaires (mineuse, flétrissement fusarien)
Meilleur agencement du cycle de la culture avec les régimes hydriques et thermiques
Meilleure utilisation de l'eau
Extension de la culture vers de nouvelles zones
Fertilité du sol (effet résiduel de l'azote)
Meilleure réponse aux intrants
Quels problèmes posés par le semis d'hiver?
Attaques dues à l'anthracnose
Infestation par les mauvaises herbes
Besoin d'inoculer en cas d'extension vers de nouvelles zones.
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