L E  S O R G H O

  E N  A L G  E R I E .


Le sorgho est adapté au climat algérien. Il résiste à la sécheresse et demande moins d'eau que le maïs. C'est un fourrage indispensable afin d'augmenter la production loclale de lait.

 

S O R G H O    F O U R R A G E R

 

ACI Journée Technique Nationale sur le Sorgho Fourrager hybride

ACI organise une Journée Technique Nationale sur le Sorgho Fourrager hybride le Mercredi 18 Juin 2014 à l'exploitation de Zeralda (ex Domaine Kheloufi).

"ACI organise une Journée Technique Nationale sur le Sorgho Fourrager hybride le Mercredi 18 Juin 2014 à l’exploitation de Zeralda (ex Domaine Kheloufi) ; cette rencontre s’appuiera sur une plate forme de démonstration portant sur la présentation de plusieurs variétés de Sorgho; cette manifestation regroupera éleveurs, producteurs laitiers, professionnels et sera animée par nos techniciens ,chercheurs INRAA et notre partenaire Sorgho Partner USA."

 

 

SORGHO ENSILAGE

Introduire du sorgho Bmr dans les rations des vaches laitières

 

(D. BELAID6.11.2014. Un article intéressant de Robin Vergonjeanne paru sur Terre-net Média ce 31/10/2014. Il apparaît qu'en Algérie ce fourrage peut être d'une grande utilité en élevage lait. La société ACI commercialise des variétés de sorgho hybride. L'offre de semence s'étoffe. Il est intéressant de se tenir au courant des variétés nouvelles apparaissant sur le marché français. Certaines de ces variétés pourraient être testées en Algérie. Des opportunités existent pour des importateurs de semences, des multiplicateurs et tout simplement pour des éleveurs. Par ailleurs des entreprises de récolte de fourrages se développent en Algérie. Celles-ci disposent d'enrubanneuses. Il s'agit là d'une situation nouvelle qui offre de réelles possibilités de gagner en autonomie fourragères. Disposer d'une ensileuse est très intéressant. Ce matériel est indispensable à tout éleveur possédant assez de surface et d'irrigation. Attention, dans l'article il est question de grandes laitières produisant 30L/J. Dans le cas du niveau de production moyen 12-15L/J en Algérie, le sorgho est donc encore plus intéressant).

 

Certaines variétés de sorgho présentent des valeurs énergétiques supérieures à 1 Ufl. Introduire une part d'ensilage de sorgho Bmr dans les rations des vaches laitières apporte de la cellulose digestible avec peu d'amidon.

 

Sorgho sucrier Bmr mâle stérile

 

Les variétés de sorgho de type "sucrier Bmr mâle stérile" n'ont pas de grains sur l'épi et sont moins sensibles à la verse en cas de pluie et de vent. Productives, elles présentent une bonne vigueur au départ et une excellente valeur alimentaire. (©Terre-net Média)

 

Le sorgho s’avère un bon complément des rations les plus acidogènes à base de maïs très riche en amidon ( > 36-37 % d'amidon). En effet, le sorgho contient peu d’amidon, surtout les variétés n’ayant pas de grains (mâle stérile) ou les sorghos de type Pps (sensibles à la photopériode).

 

Depuis 2013, Arvalis-Institut du végétal et le Geves ont mis au point une équation de prédiction des valeurs énergétiques UF spécifiques aux sorghos, établie à partir de mesures de dégradabilité ruminale. Auparavant, les valeurs Ufl du sorgho étaient estimées avec l’équation du maïs fourrage qui se base principalement sur la valeur en amidon (contenu dans les grains), or le sorgho est riche en sucre, mais pauvre en amidon. Qu’elles soient Bmr (brown mid rib, comprenez à nervure brune centrale), Pps (sensibles à la photopériode), avec grains ou mâle stérile, les variétés de sorgho ensilage mono-coupe sont désormais classées et inscrites au catalogue français (Ctps) selon leur valeur énergétique. On distingue alors les :

 

-Sorghos ensilage pour l’alimentation animale : > 0,85 UF où l’on retrouve essentiellement des Bmr, souvent supérieurs à 1 Ufl.

-Sorghos ensilage à usage industriel : variétés très hautes (5 mètres) à fort rendements en biomasse (20 tMS/ha) mais à faible valeur UF

-Sorghos ensilage à double usage (fourrage/biomasse) : < 0,85 UF

 

Positionnement des variétés des types variétaux de sorghos selon leur valeur énergétique (UF) et leur taux d'amidon.Positionnement des types variétaux de sorghos selon leur valeur énergétique (UF) et leur taux d'amidon. (©Arvalis-Institut du végétal)

 

Diluer l’amidon du maïs

 

L’objectif d’introduire de l’ensilage de sorgho dans la ration des bovins à base d’ensilage maïs plante entière est d’apporter une cellulose digestible en diluant le taux d’amidon de la ration. En effet, le sorgho trouve sa richesse dans les sucres solubles de la partie tiges-feuilles (autour de 25 % de sucres solubles, tandis que le maïs est plutôt à 6 %).

 

L'ensilage de sorghos "plat unique" peut convenir pour les animaux à plus faibles besoins (génisses, vaches taries, VL en fin de lactation) mais plus difficilement aux vaches hautes productrices en pleine lactation.

Les ensilage de sorgho grain et de sorgho BmrSynthèse d'essais Arvalis. Les ensilage de sorgho grain et de sorgho Bmr augmentent plus ou moins l'ingestion et améliorent la production laitière et le TB. (©Arvalis-Institut du végétal/ A.Ferard)

 

Du Bmr pour les laitières

 

« Pour nourrir des laitières, il faut privilégier les sorghos sucriers Bmr, ce sont les plus digestibles car ils contiennent peu de lignine », conseille Alexis Ferard de la ferme expérimentale Arvalis de la Jaillière (44). Associé à 50 % avec de l'ensilage de maïs, le sorgho Bmr permet de maintenir les performances laitières malgré une baisse de l’ingestion par rapport à une ration 100 % maïs. Il permet d’atteindre un niveau de production de lait comparable au maïs fourrage avec, par ailleurs, une augmentation du taux butyreux du lait de l’ordre de 5 à 10 %.

 

Ce fourrage améliore donc l’efficacité laitière de la ration (lait/MS ingérée). On pourrait comparer le sorgho Bmr à un bon ensilage d’herbe jeune, tous deux ont des effets similaires sur la production laitière.

 

Jusqu’à 50 % de sorgho

 

La synthèse de huit essais en stations expérimentales (Trinottières, Jaillière, Legta d’Albi,…) montre un maintien des performances laitières en lait à 4 % de matières grasses jusqu’à 50 % d’ensilage de sorgho bmr dans la ration. L’efficacité laitière est alors comparable voire légèrement supérieure à un témoin maïs fourrage. Au-delà, la baisse importante de lait brut n’est pas compensée par le taux butyreux élevé des rations à base de sorgho. Mais attention, toutes les variétés de sorgho Bmr ne se valent pas, certaines sont moins digestibles que d’autres.

 

Incidence sur la marge brute aux 1.000 l de lait de l’introduction de 50 % de sorgho sucrier Bmr en remplacement du maïs ensilage dans des rations pour vaches laitières en fonction du rendement en maïs fourrages :

 

 

« Le sorgho est économiquement et zootechniquement intéressant, mais il faut le cultiver en priorité dans les terres où l’on ne mettrait pas un maïs, en cas de restriction d’eau ou derrière une céréale immature par exemple », estime Jean-Pierre Chevalier de la Chambre d’agriculture de la Drôme.

Sorgho grain ensilé

 

Utilisé comme fourrage, l’ensilage de sorgho grain doit être récolté précocement, au stade laiteux pâteux et avoir une teneur en grain élevée (teneur en amidon >25 %). « La très bonne ingestibilité de ce fourrage permettra d’obtenir des productions laitières au moins équivalentes à celles d’un maïs fourrage même si une baisse d’efficacité laitière (kg lait produit/kg de matière sèche ingérée) est à prévoir », avertit Alexis Ferard d’Arvalis-Institut du végétal.

 

En revanche, des baisses de production laitière de l’ordre de 10 à 15 % ont été observées lorsque le sorgho est récolté au stade plus tardif (stade pâteux à vitreux du grain) ou en cas de faible teneur en amidon du fourrage récolté. « Il devient économiquement intéressant d’introduire de l’ensilage de sorgho grain dès lors que le coût de production rapporté à la tonne de matière produite est inférieur à celui du maïs. »

 

 

 

 

Ensilage de sorgho mono-coupe: Un fourrage bien valorisable dans la ration des bovins

(un article de Jean Luc VERDIER d'ARVALIS - Institut du végétal. On y apprend qu'il est possible de réaliser de l'ensilage de sorgho mono-coupe avec succès.

La culture de sorgho, plante particulièrement adaptée aux conditions séchantes, contribue à la constitution de stocks fourragers ensilés de bonne qualité. Les différents types de sorghos offrent de nombreuses possibilités de valorisation par les bovins.

 

Alors que les sorghos grains ensilés permettent d’obtenir un fourrage aux caractéristiques de composition proches de celle d’un ensilage de maïs, les sorghos sucriers à gène bmr (brown mid rib) seront valorisés plutôt comme un ensilage d’herbe préfanée. Ces sorghos, pauvres en grain, ont la particularité d’être plus digestibles en raison de leur moindre lignification.

 

Des valeurs nutritives réévaluées en 2013

 

Depuis janvier 2013, la « valeur d’utilisation » est calculée pour chacune des variétés de sorgho fourrager monocoupe inscrites au catalogue. Ce critère est basé sur la valeur énergétique, calculée par une nouvelle équation de prédiction de la teneur en UFL, mise au point par ARVALIS – Institut du végétal en lien avec le GEVES et établie à partir de mesures de dégradabilité ruminale. Les valeurs énergétiques moyennes pour chaque type de sorgho (figure 1) ont été obtenues avec cette nouvelle équation qui tient compte de la digestibilité de la matière sèche, ainsi que des teneurs en amidon et en matières minérales. Ces valeurs ont été confirmées par des évaluations en stations expérimentales (1) à partir des performances zootechniques des troupeaux.

 

 

Figure 1 : Valeur énergétique des sorghos (voir le site Arvalis.fr)

 

Sorgho grain ensilé : des caractéristiques proches de celles du maïs

Source : INRA 2007 et BDD ARVALIS - Institut du végétal

 

Maintenir les performances laitières avec le sorgho

 

Utilisé comme fourrage unique, le sorgho grain doit être récolté au stade laiteux pâteux et avoir une teneur en grain élevée (amidon > 25 %). Il permet d’obtenir des productions laitières au moins équivalentes à celles d’un maïs fourrage même si une baisse d’efficacité laitière (kg lait produit par kg de matière sèche ingérée) est à prévoir. En revanche, des baisses de production laitière de l’ordre de 10 à 15 % ont été observées lorsque le sorgho est récolté au stade pâteux à vitreux du grain ou en cas de faible teneur en amidon. Les sorghos sucriers bmr, introduits dans la ration à hauteur de 50 % de la part fourrage, maintiennent les performances de production laitière dès lors qu’ils sont suffisamment digestibles, avec une augmentation du taux butyreux du lait de l’ordre de 5 à 10 %. Ces résultat, obtenus en stations expérimentales, ont aussi montré que l’efficacité laitière était comparable, voire légèrement supérieure, à un témoin maïs fourrage. Au-delà de 50 % de sorgho dans la ration, la baisse importante de lait brut n’est plus compensée par le taux butyreux élevé de ces rations.

 

Engraissement de jeunes bovins : bâtir des rations riches en énergie

 

Le sorgho grain, riche en amidon, doit être haché très fin à la récolte pour être facilement ingestible. L’ensilage de sorgho grain nécessite d’être associé à un autre fourrage, tel que l’ensilage de maïs ou un enrubannage d’herbe. Les essais menés à La Jaillière (44), avec une ration composée à 30 % d’ensilage de sorgho grain, 30 % d’ensilage de maïs et 40 % de concentré, montrent que la ration est bien consommée, permettant ainsi des croissances en vif de plus de 1 600 g/j. Le sorgho sucrier bmr, très digestible, est une bonne source d’énergi sans amidon. Il s’apparente à un ensilage d’herbe jeune préfanée. Distribué comme fourrage seul avec une complémentation à base de céréales et tourteau, le sorgho bmr doit être récolté à une teneur en matière sèch suffisamment élevée pour ne pas pénaliser les consommations de fourrage (viser au minimum 28 % de MS à la récolte). Associer 50 % de sorgho bmr et 50 % de maïs fourrage dans la ration permet de bâtir une ration sécurisée, très digestible, qui allie deux fourrages très complémentaires sur le plan nutritionnel. Les performances de croissance sont au moins aussi élevées qu’avec une ration 100 % maïs fourrage. L’indice de consommation, de l’ordre de 6 kg de MS ingérée par kg de poids vif produit, est très satisfaisant.

Un bon potentiel économique

 

Il devient économiquement intéressant d’introduire de l’ensilage de sorgho grain dès lors que le coût de production de la tonne de matière produite est inférieur à celui du maïs. Le remplacement de 50 % de la part d’ensilage de maïs dans la ration des vaches laitières et des jeunes bovins par de l’ensilage de sorgho bmr, très bien valorisé, permet de conserver le même niveau de marge nette/JB par rapport à un régime à base d’ensilage de maïs seul dès lors que le potentiel de production du sorgho est supérieur à 80 % de celui du maïs fourrage. À rendement équivalent, l’augmentation de marge nette est estimée à 5 € par 1 000 l de lait ou 11 €/JB avec l’introduction de sorgho bmr dans les rations.

 

 

(1) : Station expérimentale de La Jaillière (ARVALIS - Institut du végétal) et ferme des Trinottières (Institut de l’Élevage, Chambre d’Agriculture 49).

 

 

Cet article est issu de l’édition de septembre 2014 d’ARVALIS-CETIOM Infos.

 

 

 

 

Tiaret, culture du sorgho

www.youtube.com/watch?v=JdlEhYHCb9M

Superbe témoignage sur l'intérêt du sorgho en Algérie.

 

 


Système fourrager - Olivier Estrade (Société Barenbrug)* * * *

 

Olivier Estrade (un bon spécialiste) parle du sorgho. Contact:  www.barenbrug.fr

www.dailymotion.com/video/xj7u8o_systeme-fourr...

 

 

تعاونية الفلاحية كوباك للإنتاج النباتي والحيواني‬

Une vidéo qui rappelle la nécessité d'utiliser le goutte à goutte même pour cultiver du sorgho.

4 nouvelles variétés ont été inscrites au catalogue marocain.

 

www.youtube.com/watch?v=FItis9hbEoI

 

 

SEMENCES, contact:

Ces sociétés mettent aussi en ligne des catalogues et des guides

avec des conseils de culture.

www.barenbrug.fr/

www.semencesdeprovence.com/sorgho-grain/

 

Le sorgho sucré... solution de rechange au maïs ensilage?

www.youtube.com/watch?v=e9TpEUYffWU

Les besoins énergétiques sont très importants en production laitière. Peu de fourrages répondent à cette demande. Devant cette réalité, existe-t-il d'autres sources fourragères capables de fournir des résultats similaires au maïs ensilage? Des essais réalisés au Collège d'Alma sur le sorgho semblent prometteurs...

 

 

Le sorgho, mieux que le maïs

le sorgho se développe en France du fait des sécheresses estivales.

www.youtube.com/watch?v=VmfbRRywBXQ

 

 

Favoriser le rendement du sorgho

 

ensilage tout en limitant la verse

09 juillet 2012 S. Roupnel REUSSIR LAIT

Dans les zones à caractère séchant, le sorgho ensilage possède de réels atouts comparé au maïs. Sa présence remonte peu à peu dans la moitié Nord de la France. Avant de se lancer, mieux vaut connaître les spécificités de son itinéraire cultural.

 

 

- © Inra Lusignan

Utilisé seul ou comme partenaire du maïs ensilage, le sorgho nécessite un itinéraire cultural spécifique, à ne pas transposer sur celui du maïs. Attention aux premiers stades de semis et de levée qui doivent être gérés avec précaution. En raison de son fort pouvoir végétatif, le risque de verse est très présent et doit être prévenu.


1 - Mieux vaut éviter les terres froides et argileuses


Le sorgho est une plante tropicale. «Dans les zones de la moitié Nord de la France, mieux vaut choisir des parcelles qui se réchauffent vite et laisser les terres froides et argileuses pour le maïs », conseille Florence Léon, de la chambre d'agriculture du Maine-et-Loire. Afin de valoriser au mieux ses capacités de résistance à la sécheresse, le sorgho est intéressant dans les terres légères. Les terres plus profondes lui conviennent aussi, favorables à une forte croissance pouvant être à l'origine de verse.


2 - Semer sur un sol suffisamment réchauffé et ressuyé


Le semis de sorgho se réalise sur un sol suffisamment réchauffé (12 à 14 °C minimum) et bien ressuyé. Dans les régions de la moitié Nord de la France, les semis s'effectuent généralement à partir du 10 mai. Mieux vaut attendre que les températures soient durablement propices. Les conditions climatiques doivent permettre au sorgho de démarrer vite afin de ne pas être pénalisé par les adventices.


Un ou plusieurs faux-semis éliminent efficacement une partie des adventices potentielles. Notons que dans certains secteurs, les oiseaux peuvent être responsables de sérieux dégâts au moment des semis. La terre doit être préparée finement car les graines de sorgho sont petites. Il est recommandé de semer à une profondeur de 3 à 4 centimètres. À plus faible profondeur, le sorgho sera plus sensible à la verse.


Des essais menés dans le Maine-et- Loire ont montré des densités optimales de 225 000 à 250 000 grains par hectare en condition de semis précoces ou difficiles, et 200 000 à 225 000 grains pour des semis en conditions favorables. Les pertes à la levée sont assez importantes (30 à 50 %).


Attention, une surdensité au semis génère de la verse.
L'écartement avec un semoir à maïs équipé de disques à sorgho est de 75 cm. Il permet un désherbage mécanique. Il est possible de réduire l'écartement en utilisant un semoir à céréales. La concurrence sera alors réduite entre les pieds de sorgho mieux répartis et le rendement maximisé. Dans ce cas, la densité de semis peut être plus élevée (280 à 300 000 grains/ha). Dans ces conditions, seule la herse étrille peut être utilisée en désherbage mécanique. S'il n'y a pas de pluie prévue, le sol est généralement roulé.


3 - Fertiliser mais pas trop pour limiter les risques de verse


Le sorgho est pourvu d'un système racinaire bien développé, favorable à une bonne exploitation des réserves du sol. Les quantités d'éléments minéraux à apporter sont donc limitées. Le plan de fertilisation permettra d'estimer avec précision les apports complémentaires à réaliser. « À titre indicatif, avec un apport de 40 tonnes de fumier de bovins, un apport minéral limité (30 UN) peut être effectué au stade 4 à 6 feuilles. Sans apport organique, l'apport d'azote minéral sera de l'ordre de 50 à 80 UN (40 % au semis et 60 % au stade 4 à 6 feuilles) associé à 45 unités de P2O5 et de K2O », préconise Florence Léon, conseillère à la chambre d'agriculture du Maine-et-Loire. Après les exploitations (dans le cas du pâturage ou des coupes multiples), il est possible de fertiliser à hauteur de 50 à 60 UN. Attention aux fertilisations trop importantes qui génèrent des sorghos trop hauts avec un risque de verse.


4 - Privilégier un désherbage mixte


« Les levées souvent irrégulières et étalées constituent une difficulté pour désherber au bon stade », souligne Guillaume Audebert, chef de cultures à la station expérimentale Inra de Lusignan. Le sorgho est bien adapté au désherbage mécanique avec deux passages de herse étrille à la levée, puis au stade 3 feuilles.


Compte tenu des matières actives disponibles, la solution mixte associant binage et traitement chimique fonctionne bien. En tout chimique, il convient de réaliser le traitement antigraminées + antidicotylédones au stade 3 feuilles.


5 - Ne pas déclencher l'irrigation en préventif


Contrairement au maïs, le sorgho peut subir un stress hydrique non pénalisant et reprendre sa croissance avec la pluie. Cette dernière peut alors être très élevée. Les besoins en eau du sorgho sont modérés et la période critique est réduite par rapport au maïs (de 50 à 75 jours après la levée). L'irrigation est déclenchée lorsque la plante présente un enroulement durable des feuilles. Attention aux excès d'eau qui favorisent la verse et un retard de maturité.


6 - Récolter à un taux de 30% de matière sèche


La récolte se fait à un stade de grain laiteux-pâteux, à environ 30 % de MS (25 à 32 %), au mois d'octobre. L'ensileuse est généralement équipée de becs rotatifs. « Les rendements se situent entre 15 et 20 tonnes de matière sèche par hectare avec des sorghos de type sucrier et 10 à 15 tonnes de matière sèche par hectare avec des type grain, estime Guillaume Audebert. L'an passé, les conditions climatiques exceptionnelles nous ont permis d'atteindre des rendements moyens de 25 tonnes de MS/ha. »


Le sorgho se conserve bien en ensilage grâce à son taux élevé de sucres. Il convient de veiller à ne pas le hacher trop fin. Au silo, le tassement est aisé.

 

Il existe trois grands types de sorgho


Le sorgho fourrager multicoupes, de taille moyenne, est plutôt destiné au pâturage ou à la fauche. Il est exploité à partir de 60 cm en raison de la présence d’acide cyanhydrique. Sa valeur énergétique est faible.


Le sorgho grain, de petite taille, est cultivé pour son grain. Il peut aussi être ensilé. Grâce à la teneur en amidon, la valeur énergétique du sorgho grain est bonne. La petite taille et la dureté des grains ne permettent pas un éclatement suffisant lors de l’ensilage. Des variétés précoces sont disponibles.


Le sorgho sucrier, de grande taille est sélectionné pour l’ensilage. Son potentiel de rendement est bon et sa teneur en amidon faible. Sa valeur énergétique est principalement liée à l’accumulation de sucres solubles dans ses tiges. La récolte est tardive. Certains sorghos sucriers dits BMR présentent une meilleure digestibilité en raison d’une modification de la lignification. Ces variétés sont toutefois plus sensibles à la verse.

 

Essais culturaux de sorgho sucré - Collège d'Alma 2013

www.youtube.com/watch?v=iuOCwNdlP9YTraduire cette page
Utilisation de sorgho. Mais que de matériel!

 

 

Le sorgho parce qu'il le vaut bien

18 avril 2013 C. Delisle Revue REUSSIR BOVINS VIANDE

Le développement du sorgho ensilage sur le territoire français est récent. Il le doit notamment à sa rusticité et à plusieurs innovations arrivées ces dernières années

 

 

- © S.Bourgeois

Le sorgho a été introduit en France, dans les années 1960, par des chercheurs de l’Inra, afin de proposer une culture d’été ayant une bonne tolérance à la sécheresse. "Le développement du sorgho ensilage sur le territoire français est récent. Il le doit notamment à sa rusticité et à un grand nombre d’innovations ces dernières années », explique Jean-Louis Hubsch, vice-président de Pro Sorgho(1) association regroupant huit sociétés semencières impliquées dans la sélection et/ou la commercialisation de variétés de sorgho (Barenbrug, Caussade Semences, Euralis Semences, RAGT Semences, Semence de Provence, Jouffray Drillaud, Semences de France et Semental).


Ainsi, les surfaces de sorgho ensilage sont passées de 3 000 hectares en 2003 à 20 000 en 2012. « Le sorgho ensilage a en effet connu un essor après la canicule de 2003, période pendant laquelle des agriculteurs produisant du sorgho four- rager pour le pâturage ou l’enrubannage se sont mis au sorgho ensilage pour compenser un manque d’herbe après les fauches. De plus l’ar- rivée des variétés type BMR (Brown Mid Rib = Nervure brune) a permis d’augmenter de façon significative la valeur alimentaire.


Et, depuis trois ans environ, une seconde évolution s’est fait sentir : le choix du sorgho comme culture principale », précise Yannick Landrevie, spécialiste sorgho chez Barenbrug. Cette culture d’été a la capacité de pousser et de donner des rendements en matières sèches intéressants, dans des conditions séchantes ou limitantes (contraintes d’irrigation ou pas d’irrigation possible). « Elle intéresse donc les éleveurs des zones sèches pour sécuriser leur système fourrager à moindre coûts (moins d’intrants, semences moins chères). On estime l’économie de charges à 100 € à l’hectare par rapport à un maïs (chiffre 2011) », poursuit Yannick Landrevie.

 

De nombreux atouts agronomiques



Par contre, en conditions non limitantes en eau, le maïs reste plus intéressant. Ainsi, que ce soit au silo ou à l’auge, le sorgho est une culture complémentaire du maïs. Il permet de diversifier la sole fourragère et est bien valorisé par les animaux. De nombreux atouts agronomiques pour le sorgho Le sorgho se rapproche d’un maïs, à quelques caractéristiques près, ce qui en fait une plante rustique avec une bonne efficience par rapport à l’eau. Il tire cette qualité de deux capacités complémentaires : il utilise au mieux les réserves en eau du sol et régule son évapo-transpiration.

« Grâce à un système racinaire développé qui descend jusqu’à 1,5 -1,6 mètre de profondeur contre un mètre pour le maïs, il est capable d’extraire environ 500 m3 par hectare d’eau du sol soit 50 millimètres de plus qu’un maïs, réduisant ainsi ses besoins en eau de 30 à 40 % par rapport à un maïs. Sa phase de sensibilité au déficit hydrique est réduite : la période de stress hydrique s’étale sur seulement 20 à 25 jours pour le sorgho contre 40 à 50 jours pour le maïs », observe Yannick Landrevie.


D’autre part, le sorgho produit une substance cireuse sur son système foliaire, poudre blanche, appelée cérosie qui limite l’évapotranspiration. Quand il y a de grosses chaleurs, la plante se met en veille et repart en conditions plus propices. Ainsi, en conditions limitantes, le sorgho peut produire entre 10 et 18 tonnes de MS, 20 à 30% de MS de plus qu’un maïs. D’un point de vue cultural, le sorgho nécessite un semis plus tardif qu’un maïs. Par ailleurs, c’est une culture n’exigeant que peu de produits phytosanitaires et peu gourmande en azote.

« Autre particularité, le sorgho offre une sécurité, car il a été démontré que son rendement est plus régulier et stable qu’un maïs», note Yannick Landrevie. Plus récemment, il est également préconisé comme une alternative dans les zones où la chryso- mèle est présente et ne subit pas les attaques de sangliers. Il s’intègre parfaitement dans une rotation sorgho - tournesol - céréales ou sorgho - céréales et sa zone de culture s’étend de la Vallée du Rhône au Languedoc-Roussillon, des Pays de la Loire au Sud-Ouest et Centre-Ouest.

 

Dossier :


p. 25 itinéraire cultural : les clés de la réussite

p.28 : Essai zootechniques : les animaux valorisent bien le sorgho ensilage

p.30 : A l'EARL de la Blonde (Tarn et Garonne), du maïs l'hiver et du sorgho l'été

 

 


Une nouvelle équation de prédiction de la valeur énergétique

Jusqu’à présent, faute de pouvoir disposer d’équation de prédiction spécifique à l’espèce, les valeurs énergétiques du sorgho étaient prédites en reprenant les équations de prédiction utilisées pour le maïs. Une nouvelle équation spécifique au sorgho a été finalisée en 2012 et sera utilisée par le CTPS (Comité technique permanent de la sélection) et Arvalis pour qualifier les variétés de sorghos en vert. Utilisée par les sélectionneurs, elle offrira des données plus précises aux éleveurs sur le catalogue variétal. Les valeurs du sorgho BMR ont été réévaluées et avoisinent les valeurs du maïs.

 

Le sorgho gagne du terrain

09 mars 2012 E. Bignon REUSSIR LAIT   

 

Les surfaces en sorgho ne cessent de progresser dans l’Hexagone. « En quatre ans, la sole de sorgho ensilage est passée de 6 000 ha en 2008 à 22 000 ha sur la dernière campagne », indique Pro-Sorgho, l’association regroupant les sept sociétés semencières impliquées dans la sélection et/ou la commercialisation de variétés de sorgho.

« Face aux déficits fourragers récurrents dans les régions Centre-Ouest et Sud-Ouest, de nouvelles stratégies de production de fourrage se mettent en place. Le choix du sorgho en culture principale ainsi que le recours aux sorghos fourrager et ensilage en cultures dérobées se développent. »

Les sorghos fourrager et ensilage ne manquent pas d’intérêt agronomique. Ils disposent d’une bonne efficience en eau, d’une bonne tolérance au stress hydrique, présentent un faible coût d’implantation et nécessitent une utilisation réduite en produits phytosanitaires. De plus, l’offre variétale s’est bien diversifiée.

Le sorgho ensilage (monocoupe) se caractérise par une productivité élevée (10 à 20 tMS/ha) et une bonne valeur alimentaire. « Fin 2012, les travaux menés par la filière devraient permettre d’aboutir à une équation « sorgho » pour préciser les critères qualité. » Depuis 2010, il existe un réseau post-inscription Arvalis, qui permet désormais les comparaisons entre types de sorgho et variétés (tonnage, verse, précocité). Pour les semis 2012, une vingtaine de variétés sont proposées aux éleveurs.

 

 

 

S O R G H O   G R A I N

 

Désherbage du sorgho grain

Positionner les applications selon le type d’adventices

Le sorgho est une culture sensible à la concurrence précoce des mauvaises herbes. La réussite du désherbage est un des points clés de l’itinéraire.

La maîtrise des graminées estivales est la plus délicate à assurer. C’est une culture adaptée au désherbage mécanique et disposant de solutions chimiques performantes pour lutter contre les dicotylédones vivaces (chardon, liserons, …).

Les époques de traitement

La post-levée précoce, au stade 3 feuilles


Elle constitue le stade clé pour le désherbage du sorgho.


Il est important d’intervenir sur des graminées en cours de levée et ne dépassant pas le stade 2-3 feuilles. Cette application peut également cibler les dicotylédones classiques. L’humidité superficielle du sol au moment du traitement et dans les jours qui suivent est primordiale pour la réussite du désherbage. L’application à 3 feuilles du sorgho assure une bonne marge de sélectivité des produits vis-à-vis de la culture.


Les stratégies préconisées consistent à associer Isard / Spectrum ou Mercantor Gold ou Dakota-P avec Boa ou au Diode pour renforcer et élargir le spectre d’efficacité.

La post-levée au stade 4-8 feuilles du sorgho (T2)


C’est un traitement essentiellement anti-dicotylédones. Les solutions à base de bromoxynil ou de bentazone visent les dicotylédones annuelles au stade plantule. Les herbicides systémiques foliaires sont à privilégier en présence d’espèces vivaces.


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Une culture adaptée au désherbage mécanique

Les solutions de désherbage mécanique permettent de compléter et de sécuriser la maîtrise des mauvaises herbes dans la culture. Il est possible de positionner un passage de herse étrille quelques jours après le semis (technique du passage « à l’aveugle ») en ayant pris soin de semer un peu plus profondément. La herse étrille est également utilisable au delà du stade 3-4 feuilles du sorgho.


Un (ou plusieurs) binage(s) (avec buttage) peuvent être réalisés vers le stade 5-6 feuilles du sorgho.


Jean Luc VERDIER (ARVALIS - Institut du végétal)

 

 

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ITGC 2015 211 pages.

 

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Le semis direct en Syrie.

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Fabrication savon d'Alep

Technique artisanale.

 

 

Huile de menthe.

Principe: par distilation. Usage: bloquer la germination des pommes de terre

 

www.google.com/patents/WO2009068803A2?cl=fr

 

Semoir semis-direct:

Essai d'un prototype.

www.youtube.com/watch?v=SJcHIT7HY3c

 

 

Démarche cluster Unido * * * *

Comment développer son activité au sein d'un cluster

dans sa région. Cas de l'olive à Bouira.

www.unido.org/fileadmin/user...we.../interno_web_DEF.pdf
 
 

 

Utiliser le fumier

des élevages.

 

Production de biogaz

 

 

 

Solaire Agricole

Des entreprises DZ proposent des pompes agricoles solaires.

 

 

Traitement de semences

Semences de ferme.

 
www.youtube.com/watch?v=N-oqfVDvAnQ

 

 

Espaces verts machine élagage taille

Elagage des arbres en ville ou en verger.

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NOUVELLES TECHNOLOGIES

Irrigation nano

au Maroc.

 

Semoir Semis direct Irakien****

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Vidéo pour "https://youtu.be/pS1yuxCH844"
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Grass Farmer 1414 - YouTube

Pour semer la jachère pâturée

Vidéo pour "https://youtu.be/plIp8DTJFKM"
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Aquatrad Subsurface Drip System

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Tapis et revêtements (Algerian Bovines)

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Betterave sucre au Maroc

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LE SITE.

Ce site vise à réaliser une veille technologique concernant l'agriculture en milieu semi-aride. Nous proposons ainsi de réaliser un transfert de technologie. Beaucoup d'agriculteurs et agronomes sont à l'origine de techniques innovantes, nous essayerons de mieux les faire connaître.

 

L'auteur de ce site est un ingénieur agronome ayant travaillé sur le terrain en Algérie (Batna) et en France (Oise). Passionné d'agronomie et d'une curiosité insatiable, il se propose d'être un "passeur de savoir".

ps: les contributions externes sont les bienvenues.


Mot d'ordre du site

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