R E A L I S A T I O N S
L'Actinidia. Kiwi
Batna ,grande pepiniere
www.youtube.com/watch?v=pCEC1nYBH-M
Plantations de kiwi (Blida).
www.youtube.com/watch?v=CSjkh_sqEQs
1 - L’entreprise de conditionnement de l’huile Ifri Olive part à la conquête du marché chinois. El Watan
23/01/2012
Après avoir exporté, depuis 1996, ses huiles au Canada, en Afrique du Sud, en France, en Suisse, aux Emirats arabes unis et au Sénégal, cette entreprise implantée à Ouzelaguen, (Béjaïa) part à
l’assaut de l’empire du Milieu. Ifri Olive, un des trois opérateurs qui exportent l’huile d’olive à Béjaïa, a déployé toute une stratégie en amont et en aval pour
muscler l’offre à l’export.
Cette marque a participé, en septembre 2011, au salon de Guangzhou, en Chine. La participation à cet événement s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle stratégie lancée pour découvrir de nouveaux
débouchés à l’export. Et le paquet a été mis pour séduire un pays qui a été désigné par le Conseil oléicole international comme étant l’un des marchés les plus prometteurs. La Chine aurait importé
30.000 tonnes d’huile d’olive, en 2010.
C’est la première entreprise à prospecter le juteux marché chinois où toutes les attentions y sont tournées. «Nos produits ont réussi à séduire. Nous comptons désormais sur un partenaire chinois qui
a d’ores et déjà lancé un site internet dédié à notre marque en chinois. Les potentialités sont exponentielles», affirme Zahir Kemiche, gérant de l’entreprise. L’huile d’olive peut devenir un bon
filon susceptible de booster les exportations algériennes hors hydrocarbures. Pour l’heure, elles restent pourtant dérisoires. «Nous sommes en pleine phase d’apprentissage, de prospection et
d’analyses sur le terrain compliqué et rude de l’exportation», estime cet opérateur. Il s’agit désormais de trouver les leviers et comprendre les accès aux marchés extérieurs», dit-il. Triste
réalité, la majorité de l’huile d’olive produite en Algérie est une huile lampante, donc déclassée à cause de son acidité. Ifri Olive a décidé de changer la donne et de
redorer l’image de l’huile algérienne à l’étranger. Commercialiser l’huile d’olive algérienne à l’étranger n’est pas une mince affaire. «A chaque salon, (Allemagne, Marseille…), les clients nous
disent que notre huile a un bon goût, et qu’elle est fruitée.
Mais pour produire une telle huile, il faut que le processus de fabrication soit respectueux des normes de qualité», affirme M. Kemiche. Les entreprises algériennes ne sont pas rodées à l’export. Le
marché à l’exportation est difficile. Parmi les contraintes liées à l’export, M. Kemiche évoque «l’éparpillement et la non-structuration de l’offre locale.» Aussi, ce chef d’entreprise souligne que
«même si les opérations d’exportation sont exonérées des droits de douane et d’impôts et même si le paiement se fait par anticipation, les exportateurs algériens de l’huile d’olive sont loin de
satisfaire les quotas qui leur sont réservés dans les accords d’associations». «Les pays européens se protègent trop», relève M. Kemiche qui souligne une contrainte: une pratique protectionniste
exercée par les pays européens: «l’instauration de la note organoleptique.» «Un jury de dégustation peut à tout moment juger que la qualité du produit n’est pas bonne.» «Face à un tel verdict sans
appel, l’exportateur se retrouve désarmé, car il ne peut pas confronter ce verdict avec une autre appréciation d’un jury algérien. Où est le jury de dégustateurs qui a été formé par l’institut
technique de l’arboriculture fruitière (ITAF) ?», cet opérateur oléicole.
La promotion de l’exportation d’huile d’olive conditionnée est l’un des principaux défis de la filière oléicole algérienne. Une stratégie a été mise en place par un instrument d’aide: M. Kemiche
souligne l’«aide appréciable du Fond de promotion des exportations». Les exportateurs réclament «un fonds de promotion de l’huile d’olive conditionnée et un financement des opérations d’intérêt
public visant à faire connaître davantage le produit algérien, à travers des campagnes de promotion et la commercialisation au profit des entreprises privées.»
D’autres opérateurs déplorent «une faible aide à l’export consentie par le Fonds de soutien et de la promotion des exportations (FSPE), pour couvrir les frais de transport et des expositions dans les
foires internationales.» Qui des prix pratiqués à l’export ? «Cette année, les prix ont flambé et le marché sera difficile à l’export, mais on restera présents pour subsister», confie M. Kemiche. Et
pour mieux résister, il faut innover. L’entreprise a développé toute une gamme de nouveaux produits à base d’huile d’olive destinés à l’export : du thon à l’huile d’olive, de la salade aux piments
(Hmis), du fromage à l’huile d’olive avec son partenaire Ramdy et bien d’autres produits du terroir. Aussi, M. Kemiche note une grande demande à l’export en grignon, sous produit de la trituration
des olives utilisé comme biocarburant. Pour mener à bien ce processus d’innovation M. Kemiche affirme tirer beaucoup profit des «aides appréciables assurées par les universités de Béjaïa ,Tizi Ouzou,
le centre de recherche scientifique et technique en analyse physico-chimiques (CRAPC) de l’université de Bab Ezzouar et le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (le CACQE).»
2 - Au pied du mont Chelia, une commune qui ne vit que par et pour; la pomme.
Des arbres ploient sous le poids des fruits
© El Watan 6.10.2012
Dans ce petit bourg planté au milieu d’une minuscule vallée à la végétation luxuriante, toute l’économie locale repose sur la pomme, ce fruit providentiel.
La récolte de la pomme bat son plein dans les Aurès en cette fin septembre, qui voit l’été se prolonger indéfiniment. Sur la route d’Arris à Inoughissen, le long d’une étroite vallée creusée par
l’Ighzer Amellal qui descend du mont Chelia, perché à 2328 m d’altitude, une succession de vergers bien entretenus laissent voir aux passants des arbres ployant sous le poids des fruits, jusqu’à
toucher l’herbe tendre. Cette année s’annonce déjà comme un millésime exceptionnel.
La route qui mène vers Inoughissene est parsemée de gigantesques nids- de-poule et le bitume, dont elle fut un jour recouverte n’est plus qu’un lointain souvenir. Dans ce petit bourg des Aurès planté
au milieu d’une minuscule vallée à la végétation luxuriante, toute l’économie locale repose sur ce fruit providentiel. Dans l’unique rue du village se trouvent des garages remplis de cageots
débordant de fruits multicolores. L’air est saturé de senteurs fruitées.
Des petits tracteurs, qui ont fini de pousser à la retraite les traditionnelles bêtes de somme des montagnes que sont les baudets, acheminent la production des uns et des autres pour la mettre à
l’abri. Ici, on ne vit que par et pour la pomme. Négociants et acheteurs viennent des quatre coins d’Algérie pour faire leurs achats. Et pour cause, en quelques décennies, la région s’est offert le
statut de capitale nationale de la pomme. Les efforts d’une poignée de pionniers, le climat ainsi que la disponibilité d’une excellente eau de source ont rendu ce miracle économique possible. Peu à
peu, la réputation d’excellence de la pomme de la région a fini par s’imposer. Kamel, la quarantaine, agriculteur de son état et président d’une association de producteurs, voudrait bien nous parler
de la production de la pomme dans la région, mais il ne peut avancer aucun chiffre, aucune statistique. «Ici, c’est la pomme qui fait vivre tout le monde. Inoughissene c’est la pomme et la pomme
c’est Inoughissene», dit-il et tout est dit.
1970, les premiers pommiers ...
Chef-lieu de commune, Inoughissene, dont le nom berbère (anou ghiss, inoughissene, au pluriel), réfère à des puits profonds ou à des grottes, relève de la daïra d’Ichmoul. Situé à 30 km d’Arris et à
60 de Batna. C’est dans les années 1970 que les premiers pommiers ont été plantés. Depuis, le succès de cette introduction n’a fait que se confirmer. Mais malgré
l’importance de la production, qui augmente d’année en année, le développement de cette filière est resté à l’état embryonnaire. C’est à peine si l’Etat a apporté une aide en réalisant quelques
forages. Il a d’ailleurs fallu attendre un projet de l’Union européenne pour réaliser une piste d’accès aux vergers et des canaux d’irrigation courant sur les flancs de Ighzer Touchent, où se
trouvent la plupart des jardins.
C’est là que nous nous rendons pour voir les agriculteurs à l’œuvre. Cette petite vallée de vergers en terrasses est un véritable jardin d’Eden, où la paix n’est troublée que par le chant de l’eau et
celui des oiseaux. Cachés sous les épaisses frondaisons des arbres, on entend les hommes et les femmes qui s’affairent à récolter les fruits, mais on ne les voit pas. Le vert des arbres met encore
plus en valeur les couleurs éclatantes des fruits gorgés d’eau et de sucre. Au plus profond de l’Ighzer, Azzedine récolte en famille. Panier à la main, en équilibre sur deux branches de pommier, même sa vieille maman est de la partie. On choisit les pommes les plus mûres, on les cueille délicatement dans un saut avant de les verser dans des cageots en plastique
qui sont ensuite hissés à dos d’homme jusqu’à la piste surplombant le verger.
Azzedine va stocker toute sa production dans un garage de sa maison et attendre que la pomme «tourne», qu’elle mûrisse pleinement. Il vendra aux acheteurs qui se présenteront, à condition que le prix
soit bon, sinon il louera un moyen de transport et écoulera sa marchandise dans les marchés de Chelghoum Laïd, Annaba ou ailleurs. Azzedine ne vit que de ça. Il possède 140 arbres à Ighzer Touchent
et 200 autres à Lemsara Ouled Saâdoune. Cette année, il escompte une production aux alentours de 62 quintaux. «Je ne suis pas riche, mais je gagne bien ma vie et le plus important dans tout ça est
que je suis mon propre patron. Je suis libre», dit-il, en bon montagnard qui tient jalousement à son indépendance.
Atouts de charme
Avant l’arrivée de la pomme, Azzedine vivotait sur son lopin de terre à cultiver des pommes de terre, quelques légumes, un peu d’orge et quelques épis de blé. Quelques chèvres, quelques moutons
venaient améliorer l’ordinaire de ces paysans, qui s’échinaient à refaire les mêmes gestes que leurs ancêtres installés dans cette région depuis la nuit des temps. Les traces de canaux d’irrigation,
creusés à même la roche, existent encore ça et là. Ghaffour, Hakim, Daha et Mehdi, dit Géronimo, qui nous accompagnent dans cette aventure bucolique, connaissent bien la région. Les silex, pointes de
flèche et autres matériaux archéologiques, qu’ils ont dénichés dans les nombreuses grottes qui truffent cette région, prouvent que la présence en ces lieux de l’homme remonte au moins à la
préhistoire. Le fantôme de Messaoud Ugzelmad, le fameux bandit d’honneur des Aurès, natif de la région, rôde encore dans ses gorges encaissées où coule une eau de source aussi pure que
cristalline.
La beauté sauvage des lieux en fait une destination idéale pour un tourisme écologique respectueux de l’environnement. Les touristes pourraient profiter de randonnées pédestres tout en
s’approvisionnant en fruits et légumes, lait et miel de qualité. Hamid Saoudi, habitant d’Inoughissene, qui a tenu également à nous accompagner dans ce périple, est tout à fait conscient des atouts
de charme de sa région, mais tout reste à faire. La région est terriblement isolée, loin de tout. Aucun média, aucune télévision ne s’aventurent jusqu’ici. Même cette pomme nourricière ne bénéficie
d’aucune publicité par l’organisation d’une fête ou d’une foire. On produit de la bonne pomme et on la vend comme on peut. Tout le reste est littérature. Les pouvoirs publics n’ont pas encore pensé à
accompagner le développement d’un créneau économique qui peut tirer la région de son sous-développement et son isolement.
Les producteurs, que nous avons rencontrés, espèrent tous une prise en charge de leurs problèmes pour… Si la pomme a un jour valu à l’homme d’être chassé du jardin de l'Eden, elle pourrait
aujourd’hui faire des Aurès un nouvel eldorado.
Djamel Alilat
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